Il végétalise son toit pour réduire la température intérieure et gérer le ruissellement des pluies

Pour protéger son garage contre les eaux pluviales, Jonah Goodman a végétalisé le toit de celui-ci. Un concept à la fois séduisant et avantageux.

Dans la nature, le sol absorbe l’eau de pluie avant que celle-ci ne s’évapore dans l’atmosphère ou ne s’écoule dans les cours d’eau. Un américain du nom de Jonah Goodman est parti de ce mécanisme naturel pour trouver une solution au problème d’inondation de sa propriété provoqué par le ruissellement des eaux pluviales. « La gestion de ce ruissellement et des inondations du sous-sol était un problème constant », a-t-il affirmé. Et pour cause, l’endroit dispose d’un garage pour trois voitures dont la grande toiture recueille une importante quantité d’eau lorsqu’il pleut.

Un jardin de toiture

Afin de protéger les biens stockés à l’intérieur du garage et lutter contre l’inondation, l’homme a fait appel à un paysagiste pour végétaliser le toit de celui-ci. Une intervention a d’autant plus été nécessaire, car certaines des structures en bois du bâtiment commençaient à pourrir en raison de l’humidité. Pour ce faire, ils ont installé des cadres métalliques sur le toit pour maintenir les plantes en place. Ces dernières ont ensuite été cultivées dans des plateaux en plastique remplis de terre. Concernant les spécimens plantés, le propriétaire a veillé à ce qu’il s’agisse de plantes nécessitant le moins d’entretien possible. Aussi, il a opté pour des plantes vivaces indigènes, comme le sedum et la verdure feuillue.

Une climatisation naturelle

Jonah Goodman affirme avoir acheté les plantes dans une ferme située près de sa maison dans le quartier de Petworth, à Washington DC, aux États-Unis. Le projet lui a coûté près de 330 dollars par m², soit environ 308 €/m². Malgré ce coût assez élevé, le propriétaire a déclaré que cela en valait la peine puisque le jardin de toiture présente de nombreux avantages. En retenant l’eau de pluie, il prévient l’inondation du jardin conventionnel de la propriété. L’infrastructure verte ferait également office de climatiseur naturel en maintenant la température intérieure du garage jusqu’à 10 degrés plus bas que la température extérieure, ce qui peut réduire les dépenses en énergie.

Coexister avec la nature

Hormis l’économie potentielle pouvant être réalisée sur la facture énergétique, le « toit vivant » favorise l’écosystème en constituant un abri pour la faune sauvage. Bref, il s’agit d’un concept qui permet de coexister avec la nature. « Au bout de quelques jours, les plantes se sont redressées et ont commencé à fleurir. Cela attire beaucoup de pollinisateurs et d’oiseaux curieux », a expliqué Jonah Goodman. Le moins que je puisse dire, c’est que les projets comme celui-ci sont de plus en plus nécessaires en ces temps où nous devons prendre des mesures adéquates pour faire face au réchauffement climatique. Après tout, l’idée d’établir un jardin dans un milieu urbain constitue également un moyen d’éliminer le dioxyde de carbone grâce au mécanisme de photosynthèse des plantes. Plus d’infos : petworthnews.org. Seriez vous prets à transformer votre toiture de cette façon ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Via
thecooldown.com
Source
petworthnews.org

Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page