Japon : un textile « électrique » capable de détruire 99.9% des virus et bactéries

Deux entreprises japonaises auraient mis au point un tissu qui détruirait les virus... Grâce au frottement de la peau sur le tissu, il se produirait une décharge électrique fatale pour les virus.

Et si la destruction des virus, microbes et bactéries passait par un tissu. C’est l’idée originale de deux groupes japonais : Murata Manufacturing et Teijin Frontier. Ils viennent de mettre au point un tissu qui utilise les mouvements et les frottements pour produire de l’électricité. Et, si l’on croit les concepteurs, ce serait aussi capable d’éliminer les odeurs corporelles !

Que des points positifs alors ! Imaginons ce tissu utilisé pour les masques alternatifs… Ils seraient auto-nettoyés tout le temps et donc toujours prêts à être portés ! Ce pourrait être une excellente nouvelle, encore faut-il qu’il fasse ses preuves sur le coronavirus ! Pas facile de trouver des éprouvettes de covid-19 pour tester un tissu… et surtout plutôt dangereux !

Ce tissu appelé Pieclex fabrique de l’électricité lorsqu’il s’étire, ou se contracte. Les décharges électriques ne peuvent pas être ressenties par celui qui porte le vêtement. En revanche, les virus, microbes et bactéries ne résistent pas à ces micro-décharges. Il pourrait être utilisé sur des masques, mais également sur des essuie-mains, des couches culottes. Du côté des productions industrielles, il serait parfait pour remplacer les filtres de certaines climatisations. A condition qu’il y ait un système de frottement pour que l’alchimie opère !

99.9% des virus n’y résisteraient pas !

Le porte-parole de Murata affirme que ce tissu empêcherait la prolifération de 99.9% des virus sur lequel il a été testé. Concernant la dangereuse Covid-19, il leur est pour le moment, difficile d’affirmer que le tissu peut l’éliminer. Ils ont quelques difficultés à obtenir des échantillons pour tester le tissu sur le coronavirus. Les centres de gestion des maladies infectieuses ne peuvent évidemment pas fournir au premier venu, des échantillons de ce virus, pour l’instant difficilement contrôlable. Pour le coronavirus, nous attendrons un peu, mais le concept d’un tissu exterminateur de virus nous semble intéressant. Il pourrait également remplacer certains pièces jetables et éviter de polluer l’environnement !

Photo d’illustration De Kabardins photo / Shutterstock
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Ouest France

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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