Depuis la pandémie de Coronavirus, le confinement a obligé beaucoup de gens à explorer de nouvelles possibilités et revoir leurs habitudes de vie. C’est ainsi que dans l’Hexagone, de plus en plus de citadins ont décidé de reléguer leur voiture au garage et d’opter pour le vélo électrique. Après le déconfinement, la cote de popularité des vélos à assistance électrique (VAE) a explosé.
Des avantages à la pelle
Ce n’est plus un secret, les VAE offrent de nombreux avantages par rapport aux vélos traditionnels : le système d’assistance au pédalage permet en effet d’aller plus vite sans pour autant fournir plus d’effort. Comme l’a si bien fait remarquer Claude Droussent, co-auteur du « Guide du vélo électrique » : « le vélo mécanique, c’est difficile. C’est une pratique exigeante physiquement pour peu qu’il y ait une cote à monter. Et pour les gens qui veulent aller au travail, qui font parfois plusieurs kilomètres, c’est plus sympa d’arriver sans trop transpirer. »
Droussent a également tenu à mettre en avant le côté high-tech vraiment très pratique des VAE : plusieurs modes de vitesse au choix, tableau de bord électronique… « Aujourd’hui, le vélo électrique intéresse beaucoup les gens, car c’est bourré de technologies. » Et sans oublier le côté plus sécuritaire des vélos électriques avec le GPS ou encore le système d’alarme intégré : « il y a un aspect psychologique de sécurité chez le vélo électrique, plus imposant que le vélo traditionnel. »
Les chiffres de ventes grimpent en flèche
Depuis le déconfinement, plusieurs fabricants français de vélos électriques ont indiqué avoir explosé leur chiffre d’affaires en l’espace de quelques semaines seulement.
C’est par exemple le cas de la jeune start-up lyonnaise « A Fond Gaston » qui propose de convertir, clé en main, des vélos traditionnels en vélo électrique. « En un mois, on a fait le chiffre de l’année d’avant. On est tombé en rupture de stock depuis mi-juin », raconte le fondateur de l’entreprise, Antoine Galonnier. « Soit on a des clients qui ont un vélo sur lequel ils ont plaisir à pédaler, auquel cas ils le font convertir, soit on a des clients qui préfèrent acheter un vélo neuf, et qui le font convertir pour avoir un vélo beaucoup plus léger qu’un vélo électrique. »
Et il ne s’agit pas d’un cas isolé, car depuis le déconfinement, c’est également la folie pour une autre start-up, « ThirtyOne Bikes », qui est cette fois-ci spécialisée dans la fabrication de vélos électriques. Son PDG, Christophe Baeza, a en effet indiqué que contre toute attente, les ventes de l’entreprise ont été multipliées par 15 depuis la levée du confinement.
Et ce ne serait que le début !
D’ici quelques années, les vélos électriques pourraient faire définitivement de l’ombre aux vélos traditionnels. Claude Droussent en est en tout cas intimement persuadé : « […] dans 10 à 20 ans, il y aura plus de vélos électriques que de vélos mécaniques. Ils seront majoritaires dans le parc de vélos », a-t-il affirmé avec conviction. Et il a sûrement raison, quand on voit les engins toujours plus innovants que les marques spécialisées ne cessent de proposer. Certains, comme Christophe Baeza, vont même jusqu’à imaginer un futur où les VAE « seront encore plus connectés, encore plus au service du cycliste. Le vélo vous parlera, vous pourrez discuter avec votre vélo. »
Si vous aussi vous avez envie de franchir le pas, n’hésitez pas à consulter notre guide d’achat des vélo électrique. (VAE)
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