Finlande : les chiens renifleurs désormais en poste à l’aéroport pour détecter la Covid-19

Une étude menée par l'université d'Helsinki avance que les chiens renifleurs pourraient détecter la positivité au SARS-CoV-2 avec un taux d'efficacité proche des 100%

Les tests de chiens renifleurs ont commencé dès le mois de mars au Royaume-Uni. En France, le projet KDOG de l’Institut Marie Curie porte aussi sur les chiens renifleurs pour détecter la Covid-19. En Finlande, depuis le 23 septembre, c’est une réalité !

Les chiens sont désormais utilisés à l’aéroport pour repérer les personnes porteuses du coronavirus SARS-CoV-2. Comme pour la drogue ou les explosifs, les chiens sont capables de signaler le virus en moins de 10 secondes. Et selon l’Université d’Helsinki, chargée de l’étude, le taux de précision avoisine les 100%. A l’heure où les délais de dépistage sont compliqués, ce pourrait être une excellente alternative.

Concrètement avant de sortir de l’aéroport, les passagers doivent passer une lingette sur leur cou. La lingette se retrouve ensuite dans des boîtes contenant d’autres odeurs. Si le chien pense détecter le virus, il s’exprime en aboyant. Alors le potentiel porteur du virus est testé PCR pour confirmation.

Et toujours selon les chargés d’étude, les résultats positifs trouvés par les chiens, le seraient bien avant l’apparition des premiers symptômes. Les chiens pourraient même confirmer une positivité sur les urines de patients déjà testés positifs.

Une première en Europe !

La Finlande est le premier pays d’Europe à utiliser cette méthode de dépistage, à Dubaï, ils utilisent les chiens depuis le mois d’Août. On sait déjà que les chiens peuvent renifler certains cancers, qui donnent à la sueur des odeurs différentes d’une sueur « saine ». Les laboratoires estiment qu’il faut 18 millions de molécules pour affirmer une positivité, les chiens n’en n’auraient besoin que de 10 à 100 !

D’après Anne Hielm-Bjoörkman, médecin de l’étude, les chiens n’ont pas les récepteurs nécessaires pour que la Covid-19 s’infiltre dans leurs organismes. Aucun chien à ce jour n’a contracté de formes graves de la Covid-19. Les chiens renifleurs ne seraient donc pas en danger.  L’Etude est donc en cours, et quelques semaines seront encore nécessaires pour attester de l’efficacité parfaite de cette méthode.

Photo d’illustration Dragosh Co / Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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