Alors que toutes les régions du monde ne reçoivent pas naturellement la même quantité d’eau, le MIT et ses chercheurs auraient mis au point un procédé révolutionnaire. On sait déjà extraire de l’eau de l’environnement avec des pailles filtrantes ou désaliniser l’eau de mer grâce à des procédés différents.
Mais la situation géographique des pays dont le besoin en eau est important ne permet pas toujours d’utiliser les procédés classiques. Le mécanisme inventé par le MIT permettrait fournir de l’eau potable. Et ce, même si le taux d’humidité dans l’air ne dépasse pas les 20% ! On vous le dit : révolutionnaire !
Cet appareil permettrait donc d’extraire l’eau de l’air ambiant. Et ce, dans les pays les plus secs du monde. Exceptés quelques endroits comme la Cordillère des Andes, l’Arabie Saoudite ou certaines parties du Sahara, il peut fonctionner partout.
Concrètement, l’appareil utilise la chaleur solaire pour extraire l’eau de l’air. Il peut donc fonctionner sans apport d’électricité. Il engrange donc de la chaleur la journée, puis quand la chaleur retombe, il capture l’air humide. L’eau se collecte ainsi sur un matériau absorbant en surface. La journée, l’appareil est refermé et chauffé par la chaleur sur sa partie supérieure. Cela crée une différence de température au niveau du condenseur situé dans la partie inférieure. L’eau se condense, remonte sur le matériau absorbant puis s’écoule.
Un espoir pour de nombreux pays
La principale innovation de ce concept réside dans le second étage créé. Il permet de doubler la production d’eau et de fournir les villes et villages qui en manquent cruellement. La technique est déjà utilisée lors de la désalinisation de l’eau de mer, mais les chercheurs ont remplacé le matériau d’origine (metal-organic frameworks (MOF) par de la zéolithe, beaucoup moins coûteux.
Grâce à ce procédé, la cheffe de projet, Alina LaPotin espère que ce modèle s’exportera dans le monde entier via des ONG. Ils planchent actuellement sur une adaptation de ce produit pour les opérations militaires en milieu sec et hostile. La version militaire serait évidemment portative !
D’autres entreprise travaille sur des procédés équivalents pour extraire l’eau de l’air comme cet entrepreneur à Muizenberg en Afrique du Sud. Il utilise pour cela des machines génératrices d’eau atmosphérique.