Dans le monde animal il existe deux espèces « potentiellement immortelles »

Les humains sont-ils prêts à devenir immortels pour autant ?

Que l’on soit un homme ou une femme, on a déjà tous rêvé d’être immortel, ou à défaut, de vivre le plus longtemps possible, quitte à repousser – ou plutôt à atténuer – par tous les moyens les signes de l’âge et le passage du temps…

D’ailleurs, nous sommes nombreux à penser que le vieillissement est un passage obligatoire et incontournable pour tout être vivant sur cette Terre et qu’une fois ce stade enclenché, aucun retour en arrière n’est possible. Cependant, des scientifiques ont découvert l’existence de deux espèces qui ne répondent pas à cette norme. Il s’agit du Turritopsis nutricula et du Turritopsis dohrnii.

Des méduses capables de rajeunir

Il faut savoir que la Turritopsis nutricula est une espèce de méduse de la famille des hydrozoaires découverte en 1857 par John McCrady et qui est originaire de la mer des Caraïbes. Quant à la Turritopsis dohrnii, il s’agirait également d’une méduse de la même espèce mais se trouverait quant à elle en Méditerranée et dans les eaux du Japon. Cette espèce a été découverte par Christian Sommer en 1988.

Leur particularité ? Elles possèdent la merveilleuse capacité d’inverser le processus de vieillissement. En d’autres termes, ces méduses sont « théoriquement immortelles », du moins, biologiquement parlant. Plus précisément, ces méduses peuvent, une fois leur maturité sexuelle atteinte, revenir à leur état de polype, à l’instar d’un papillon qui redeviendrait une chenille. Ce processus s’appellerait la transdifférenciation.

Les secrets du processus de transdifférenciation échappent pour l’instant aux scientifiques

Des scientifiques italiens ont tenté de démêler le mystère en 1996 en menant des études pour expliquer le phénomène de rajeunissement au niveau cellulaire de la Turritopsis nutricula. Ils ont découvert que le processus de transdifférenciation permettait aux méduses de transformer leurs vieilles cellules en cellules neuves mais que ce processus ne s’enclenche généralement que lorsque l’animal se retrouve confronter à une situation défavorable comme le stress ou le manque de nourriture.

Un autre chercheur, Shin Kubota, de l’université de Kyoto a également mené des études sur cette espèce de méduses afin de percer les secrets de ce rajeunissement. Mais ses études n’ont pas encore abouti jusqu’à présent. Le chercheur n’en perd pas pour autant espoir et croit même que le problème n’est pas tant de percer les mystères de ces méduses mais de savoir si l’être humain utilisera à bon escient ou non cette capacité une fois acquise. Il confie d’ailleurs au Times que : « Nous sommes intelligents et civilisés mais nos cœurs sont primitifs. J’ai peur qu’on passe à la science appliquée trop tôt, comme pour la bombe atomique. » Êtes-vous du même avis ?

Photo d’illustration zaferkizilkaya / Shutterstock
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Arielle Lovasoa

Je me retrouve dans les mots de Françoise Giroud dans Lou: Histoire d'une femme libre: "C'est une fille irréductible qui n'en fait et n'en fera jamais qu'à sa tête, non pas par caprice mais par nature". A cela, j'ajouterai le sage conseil de Confucius, mon leitmotiv: "Si tu veux profiter de ta vie, apprends à profiter de ta simple journée"

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