Lorsque vous apercevez des images aériennes, lors de Grand Prix de Formule 1 ou de courses cyclistes, elles étaient prises par hélicoptère mais le sont de plus en plus par drones. Le problème des drones est qu’ils ne sont pas à l’abri d’une chute inopinée.
Pour palier le problème, une entreprise lyonnaise vient d’inventer le « premier objet volant sans risque de chute » ! Son nom : Hyperion Seven comme l’entreprise qui le fabrique. Déjà agréé par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), Olivier Nier, son créateur, espère pouvoir retransmettre des événements sportifs dès l’année prochaine.
Hyperion 7 est donc le premier objet volant sans risque de chute ! En cas de décrochage, le drone est équipé d’un parachute ascensionnel qui l’empêchera de tomber sur le public notamment. Olivier Nier est un chercheur lyonnais mais également entraîneur professionnel de rugby (équipe nationale de Roumanie). L’idée d’un drone anti-chute lui vient de sa pratique sportive, avec un appareil capable de capter des images sans risque de chute. « Je suis le CEO de la start up mais nous sommes 7 associés dont 2 chercheurs de l’université de Lyon issus de 2 labos LVIS sur les innovations dans le sport et LGL le labo de Géologie de Philippe GRANDJEAN qui est le monsieur Drone du CNRS » explique Olivier Nier, CEO chez Hyperion 7.
Comment fonctionne le drone ?
Pour le moment le décrochage déclenche un dispositif pyrotechnique qui permet de le rapatrier rapidement sur son mât au moyen d’un treuil. Les câbles de rapatriement sont conçus par Gore, qui travaille déjà pour la Nasa. Pour réaliser Hyperion 7, Olivier Nier et son équipe collaborent également avec Ripair, Hexadrone, Matra Electronique et Airbus.
5 ans de recherches pour Hyperion 7 !
Après cinq années de recherches pour parvenir à la naissance d’Hyperion 7, son fondateur espère pouvoir retransmettre les événements sportifs d’Euromedia dès 2021. Qui plus est ce drone avec un rayon d’action de 200 m coûte 10 000€ par match au lieu des 35 000€ que coûte les actuelles spidercams.
Dans une autre perspective, le drone lyonnais pourrait servir à la surveillance des territoires comme les stades ou sites olympiques… Les Jeux Olympiques de 2024 approchent ! Le futur Hyperion se dotera également de capteurs soniques et optiques destinés au survol de sites sensibles.
Et même sur Mars !
Hyperion 7 collabore également au consortium Flyradar dont l’objectif est d’envoyer un drone sur Mars… Le petit drone lyonnais semble promis à un bel avenir !