Mohsen Fakhrizadeh était un membre du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), une branche des services militaires iraniens. Réputé pour ses compétences en matière d’armement nucléaire, l’homme avait été la cible d’une attaque qui lui a coûté la vie le 27 novembre dernier, rapporte The Next Web.
D’après les explications d’un porte-parole du gouvernement iranien, Fakhrizadeh a été tué par un engin soit téléguidé, soit dopé à l’intelligence artificielle (ou les deux). Alors qu’il se trouvait à bord d’une berline avec sa femme et un garde-corps, leur véhicule a reçu des tirs provenant d’une camionnette Nissan équipée d’une mitrailleuse.
Une attaque menée par une intelligence artificielle ?
Après avoir ouvert le feu et atteint sa cible, la camionnette a explosé. Le commandant adjoint du CGRI, Ali Fadavi, a assuré selon un média local qu’aucune personne physique n’a été présente à bord du véhicule ennemi. « Une mitrailleuse équipée d’un “système intelligent commandé par satellite” et installée sur une camionnette avait tiré un total de 13 balles dans l’attaque. Le système intelligent contrôlant la mitrailleuse avait ciblé Fakhrizadeh et avait utilisé l’intelligence artificielle », a déclaré le responsable militaire, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim.
Pour les responsables politiques et militaires de l’Iran, il est donc sûr et certain que l’attaque a été opérée à distance. Reste à savoir si la camionnette était téléguidée par satellite ou conduite de manière autonome par l’IA. Quoi qu’il en soit, sachez que cette embuscade a aussi couté la vie au garde du corps de Mohsen Fakhrizadeh. Son épouse, elle, a survécu.
L’IA, une nouvelle arme pour les terroristes ?
Comme l’explique The Next Web, si ces affirmations des autorités iraniennes étaient vraies, cela voudrait dire que des organisations terroristes utilisent l’IA pour lancer des attaques. Cependant, il n’est pas impossible que l’assassinat ait été perpétré par un gouvernement étranger. Il faut savoir que si la camionnette avait explosé, c’était dans le but de tuer les 11 militaires qui avaient escorté la voiture de Fakhrizadeh, et donc, d’éliminer les témoins oculaires.