Apparemment, nous ne savons pas encore tout sur les trous noirs. Dans un nouveau rapport publié dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, l’astronome Bernard Carr et ses collègues font une révélation pour le moins surprenante. Dans l’Univers, il pourrait y avoir selon eux des trous noirs de la taille d’une galaxie entière.
L’équipe avance notamment que certains de ces objets supermassifs pourraient être 100 milliards de fois plus massifs que le Soleil. Baptisés SLAB (stupendously large black holes) ou « trous noirs incroyablement grands », ces monstres cosmiques dépasseraient de loin la taille du trou noir supermassif (SMBH) situé au centre de la galaxie Voie lactée qui, rappelons-le, est 4 millions de fois plus massif que le Soleil.
Une théorie qui nécessite encore une vérification
Il faut savoir que cette nouvelle publication de Bernard Carr est basée sur de simples théories. L’équipe ne sait même pas ainsi si ces trous noirs « incroyablement grands » existent réellement. Pour confectionner une telle hypothèse, les scientifiques se sont penchés sur le fait que les SLAB auraient pu naitre dans l’espace intergalactique au cours des premiers jours de l’univers.
Il est donc possible que leurs conditions de formation soient différentes de celles des trous noirs classiques. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, notez que ces derniers se développent en dévorant des étoiles au centre d’une galaxie. Cette particularité épargnerait du coup les SLAB des contraintes de taille et de poids qui s’imposent aux trous noirs supermassifs.
Mieux décortiquer les secrets de la matière noire
Si la théorie avancée par Bernard Carr et son équipe se vérifiait un jour, cela constituerait une avancée majeure dans le domaine de l’astronomie. Cela faciliterait largement le travail des scientifiques qui cherchent à percer les mystères de la matière noire, la substance invisible censée constituer la majeure partie de la masse de l’univers. Étudier ces objets s’avère alors essentiel pour mieux comprendre le fonctionnement de l’univers et des éléments qui le composent.
Mais comme indiqué plus haut, il ne faut pas trop s’emballer étant donné que les chercheurs ne sont pas encore certainement sûrs de l’existence de tels monstres cosmiques. En attendant, restez connecté sur notre site pour mieux suivre l’évolution de cette étude qui s’annonce très passionnante.