Le soleil est parfois confronté à des événements qu’on appelle éruption solaire, tempête solaire ou protubérance solaire. Ces événements peuvent entraîner quant à eux des rejets de particules qu’on appelle éjection de masse coronale.
Savez-vous ce qu’est une éjection de masse coronale ? Il s’agit d’une bulle de plasma produite dans la couronne d’une étoile, la couronne solaire, qui est souvent liée à une éruption solaire ou à l’apparition d’une protubérance solaire. Justement, lorsque notre astre solaire est confrontée à une éruption solaire ou une tempête solaire, il expulse des particules qui peuvent s’avérer dangereuses pour la vie sur Terre.
Ces flux de particules sont dangereux pour la vie sur la Terre
En effet, en janvier 2014, le satellite Wind de la Nasa a mesuré des flux de particules énergétiques émis par le Soleil durant au moins une journée. Ces particules provenaient d’une région du Soleil d’où surgissaient souvent des éruptions et les éjections de masse coronale. Cette région était visible depuis la Terre sous la forme d’une tâche solaire.
La source de ces flux de particules se trouve dans la chromosphère
Récemment, des scientifiques de l’University College London au Royaume-Uni et de l’Université George Mason aux Etats-Unis ont justement annoncé avoir trouvé la localisation exacte de l’origine de ces particules. La source se trouverait effectivement au cœur du plasma qui se situe dans la chromosphère du Soleil qui est la partie de son atmosphère qui est située entre la photosphère et la couronne solaire.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les données recueillies par le satellite Wind de la Nasa et les ont croisées avec les données de spectroscopie collectés par le satellite Hinode qui est un satellite consacré à l’observation du Soleil. Leurs observations ont révélé que les particules avaient la même signature chimique que le plasma confiné près du sommet de la chromosphère du Soleil.
Les scientifiques comptent étayer leurs observations pendant le nouveau cycle solaire
D’après les explications des scientifiques, ce plasma serait maintenu dans l’atmosphère solaire par de forts champs magnétiques et les particules énergétiques y échapperaient par le biais des éruptions solaires et des éjections de matière coronale. Apparemment, ces éjections auraient lieu en moyenne 100 fois au cours d’un cycle solaire de 11 ans et, quand cela arrive, ces éjections pourraient même atteindre la Terre en quelques heures et parfois même en quelques minutes.
Néanmoins, les experts espèrent pouvoir approfondir leurs travaux grâce au Solar Orbiter de l’ESA et le Parker Solar Probe de la Nasa via lesquels ils vont collecter des informations sur le nouveau cycle solaire qui commence.