Une étude publiée dans la revue Astrobiology soutient que pour rechercher des civilisations extraterrestres, il faudrait rechercher des artefacts extraterrestres dans notre système solaire. Pour cela, on ferait mieux de commencer par la Lune. L’auteur, James Benford, a développé une version de l’équation de Drake.
Pour rappel, cette dernière a vu le jour dans les années 60. Ayant été proposée pour la première fois par le radio-astronome Frank Drake en 1961, elle sert à estimer le nombre de civilisations qui pourraient être présentes dans la Voie lactée en se basant sur les signaux radio provenant de l’espace.
Une approche qui s’avère parfois inefficace
La technique préconisée par Drake est une approche dite SETI (Search for extraterrestrial intelligence) qui consiste à rechercher des civilisations intelligentes en balayant le ciel pour trouver des signaux radio ou lumineux. Mais comme le note Space.com, au fil des années, un nouveau concept a émergé.
Celui-ci, baptisé SETA (Search for extraterrestrial artifacts), préconise de rechercher des artefacts extraterrestres près de la Terre plutôt que d’analyser des signaux provenant des confins de l’espace. Selon un rapport datant de 2004, le problème avec l’approche « SETI » est qu’elle est onéreuse. Elle pourrait donc s’avérer inefficace, notamment si une civilisation extraterrestre se rendait compte que les artefacts étaient une stratégie de contact plus rentable que les émissions.
Des artefacts extraterrestres dans le système solaire ?
De plus, les civilisations extraterrestres peuvent être déjà mortes depuis des milliers, voire des millions d’années ou milliards d’années, au moment de la découverte de leurs signaux par les Terriens. Benford recommande ainsi de rechercher des artefacts extraterrestres sur d’autres corps près de notre planète, notamment la Lune, et sur les objets troyens.
Il a noté qu’environ deux étoiles viennent à moins d’une année-lumière du système solaire par million d’années, et qu’environ une étoile arrive à moins de 10 années-lumière tous les 5000 ans. Il se pourrait que des extraterrestres aient profité de ces rencontres rapprochées pour laisser dans le système solaire des indices sur leur existence, entre autres des «lurkers», des sondes extraterrestres cachées et probablement intelligentes.
L’IA pour nous faciliter la tâche
Le physicien de Microwave Sciences a souligné que la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA avait pris environ 2 millions de photos de la Lune depuis près de douze ans avec une résolution allant jusqu’à 30 centimètres. « Vous pouvez voir les empreintes de Neil Armstrong sur la lune sur certaines photos, mais seule une poignée de ces images ont été inspectées par des yeux humains », a-t-il expliqué. Benford recommande ainsi d’utiliser des solutions d’intelligence artificielle pour faciliter la recherche de structures ou de signes d’artificialité, et ce, dans un processus d’archéologie.
https://www.youtube.com/watch?v=b2-cmgEjt2s
Dans TOUTES les galaxies , il n’y a QU’UNE ET UNE SEULE PLANÈTE qui est SUSCEPTIBLE de porter la vie … quand il y en a UNE … pas plus .Alors …à vos instruments, ça vous occupera un bon bout de temps .