SpaceX Crew-2 : l’alerte collision avec le vaisseau était finalement une fausse alerte !

Certes, Thomas Pesquet et les trois autres astronautes qui ont voyagé avec lui pour rejoindre l’ISS sont tous arrivés à bonne destination, mais en réalité, leur périple ne s’est pas déroulé comme prévu.

Lors du récent voyage réussi de la capsule Crew Dragon de SpaceX vers la Station spatiale internationale, dans le cadre de la mission Crew-2, les astronautes ont reçu une alerte collision avec un objet non identifié.

Alors que l’engin naviguait dans l’espace pour rejoindre sa destination, le Pentagone avait informé la NASA d’une collision potentielle vers 13h30 EST (7h30 heure de Paris). Initialement considéré comme un danger imminent pour l’équipage, l’objet, qui demeurait jusqu’ici inconnu, a ensuite été repéré à environ 45 km à sa distance la plus proche.

Une rencontre sans encombre

Certes, cette distance parait suffisamment éloignée pour éliminer toute crainte, mais en termes de voyages dans l’espace — durant lesquels on se déplace généralement à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres par heure — c’est relativement proche.

Heureusement, la capsule et l’objet se sont croisés sans encombre, permettant à l’engin de l’entreprise d’Elon Musk de continuer son voyage en toute sécurité vers l’ISS. « L’équipe NASA/SpaceX a été informée de la possible collision par l’US Space Command », a déclaré le porte-parole de la NASA Kelly Humphries à Futurism. « L’objet suivi est classé comme  » inconnu « . »

Les astronautes ont enfilé leurs combinaisons pressurisées par mesure de sécurité

D’après Humphries, la menace était vraiment réelle si bien que par manque de temps pour essayer d’effectuer des manœuvres d’évitement, la NASA a ordonné à Thomas Pesquet et ses collègues d’enfiler leurs combinaisons spatiales pressurisées pour se préparer au pire.

SpaceX Crew-2 : l'alerte collision avec le vaisseau était finalement une fausse alerte !
Photo officielle de l’équipage de la mission SpaceX Crew-2 , de gauche à droite: Megan McArthur, Thomas Pesquet, Akihiko Hoshide, Shane Kimbrough. Crédit photo : NASA

L’alerte a été lancée environ 7 heures après le décollage à partir du pas de tir 39A du centre spatial Kennedy de la NASA en Floride le 23 avril dernier. Rappelons qu’en plus du Français de 43 ans, l’équipage était composé de Shane Kimbrough et Megan McArthur de la NASA ainsi que de Akihiko Hoshide, astronaute de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA).

Des enquêtes sont en cours

Le vaisseau spatial de SpaceX fonctionne de manière entièrement autonome, mais les personnes à bord peuvent le contrôler manuellement en cas de besoin. Heureusement, cela n’a pas été nécessaire lors de cet incident. Pour l’heure, on ignore toujours la vraie nature de cet objet qui a failli compromettre la mission de la Crew-2 de l’Agence spatiale américaine. Des enquêtes sont en cours.

Il est possible qu’il s’agisse d’un débris spatial ou d’un morceau de roche. Quoi qu’il en soit, cela souligne la dangerosité des voyages spatiaux. Selon l’astronome Jack Bacon de la NASA, la plupart des débris spatiaux voyagent à plus de 28 000 km/h. À cette vitesse, une collision avec un fragment d’aluminium d’une taille de 10 centimètres seulement serait capable d’entrainer des dégâts comparables à une explosion de 7 kg de TNT.

Finalement il s’agissait d’une fausse alerte

« Après une analyse plus approfondie, le 18e Escadron de contrôle spatial (18e SPCS) a rapidement déterminé que la potentielle conjonction entre la capsule et l’objet était une fausse alerte« , a expliqué l’US Space Command sur Twitter.

« Il n’y a jamais eu de menace de collision avec Crew Dragon. Des notifications appropriées ont été faites dans les minutes suivantes et les astronautes ont pu continuer leur mission en toute sécurité. »  L’incident va être analysé pour « déterminer la cause de cette fausse alerte ».

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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