Cette entreprise veut tirer un trait sur la crise du logement en imprimant des maisons en terre !

En 2050, nous approcherons les 10 milliards d'habitants et il faudra loger tout le monde ! La maison en terre, écologique, rapide et peu chère pourrait s'imposer comme une alternative durable à la pénurie de logement !

Après le règne des tiny-houses, des maisons en A ou des containers réhabilités en habitation, viendra peut-être celui des maisons en terre. Directement inspirées du monde animalier et plus particulièrement de la guêpe maçonne, la maison en terre imaginée pour WASP, une société italienne pourrait offrir une alternative à la pénurie de logement.

Selon les chiffres publiés par l’ONU, en 2050, nous devrions atteindre les 9.8 milliards d’habitants sur Terre et plus de 11 milliards en 2100 ! Et il va bien falloir tous les loger ! Malgré quelques solutions alternatives comme les villages de Tiny-House de Lyon, le manque de logement sera inévitable. Sauf si ces maisons en terre, imprimées en 3D permettent des constructions durables, écologiques et rapides… Présentation.

Une maison en Terre, écologique

La guêpe maçonne serait donc à l’origine de ce procédé original. Baptisée TECLA et imprimée en 3D, la terre devient porteuse grâce à sa forme de « nid retourné ». WASP explique : Nous avons poussé à l’extrême les possibilités techniques d’un matériau humble comme la terre. Cette forme démontre les limites maximales que nous nous sommes parvenus à atteindre avec la technologie.

Pour ce type de construction, les seules limites imposées sont celles de la matière, donc de la Terre. Les constructeurs doivent s’adapter au matériau et non l’inverse. C’est la raison pour laquelle, il ne sera jamais possible de construire des tours de plusieurs étages, mais uniquement des maisons individuelles. En élargissant les murs et en rendant les constructions plus basses, l’isolation thermique n’en sera que meilleure selon les constructeurs. La Terre est un matériau disponible à bas prix, ce qui permet de construire rapidement et écologiquement !

Vivre dans une maison en terre vraiment ?

Les constructeurs de ce nouvel habitat affirment que la vie y est tout à fait possible. Et qu’elle y est même très confortable… La Terre implique une qualité de l’air parfaite, une hygrométrie et une température constante. La construction de ce type de maison prend entre une journée et trois mois, ce qui laisse rêveur lorsque l’on connaît les délais de construction d’une maison traditionnelle (12 mois environ)

Cette entreprise veut tirer un trait sur la crise du logement en imprimant des maison en terre !
Crédit photo : WASP (capture d’écran YouTube)

Pourquoi une impression 3D ?

WASP a conçu une imprimante 3D baptisée « Crane », grue en anglais. Ils ont imaginé une grue classique sur laquelle se greffe une imprimante 3D d’une extrême précision. L’imprimante est capable de déposer la matière au gramme et au millimètre près. « Notre approche est née de la prise de conscience que, dans les trente prochaines années, il faudra des nouvelles maisons pour environ trois milliards de personnes. Ces milliards de personnes vont avoir besoin d’une maison à bas coût et à bas impact environnemental. » explique le le fondateur de WASP, Massimo Moretti dans les colonnes du L’obs.

Cette entreprise veut tirer un trait sur la crise du logement en imprimant des maison en terre !
Crédit photo : WASP (capture d’écran YouTube)

 

Une technologie moderne pour des maisons qui ont finalement toujours existé car dans le domaine de la « construction, c’est une technique ancienne et courante en Amériques et au Moyen-Orient. Les plus anciennes ruines structurelles connues en pisé datent de 8300 avant JC ! » explique le site d’architecture urbandesign.  » À l’époque, les briques étaient un mélange d’argile, de terre, de sable, d’eau et parfois de paille. » 

Une construction écologique et durable

Selon WASP, dans les prochaines années, il faudra ajouter des logements pour 3 milliards de personnes ! Mais la tendance actuelle des maisons à bas coûts devrait aussi se généraliser. Impliquant des constructions moins couteuses en argent et en temps. Qui plus est, les maisons traditionnelles sont sources de pollution. Par exemple, Si on se réfère aux chiffres clés du climat publié par le site developpement-durable.gouv, en France, « la production d’une tonne d’acier émet en moyenne environ 1,2 t CO2, celle d’une tonne de ciment environ 0,62 t CO2 et celle d’une tonne de verre 0,65 t CO2 »

Ce qui ne sera pas le cas avec une maison TECLA en terre, donc écologique et ne demandant ni utilisation de ciment, de colles ou même d’échafaudage. En prélevant la matière à la source, les coûts de transports et donc de la pollution liée à ce transport sont réduits à néant ou presque. Alors la maison en terre, future star des nouveaux acheteurs ? A votre avis ?

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page