Alors qu’on n’est pas encore prêt de se débarrasser de la COVID-19, un cas humain de grippe aviaire H10N3 a été rapporté par la Chine, ce mardi 1er juin. Il s’agit d’une véritable première mondiale quand on sait que la grippe aviaire « ne provoque que très rarement la maladie chez l’Homme », comme l’explique le Dr Nicole Robb de l’Université de Warwick.
Il faut en effet savoir que ce type de maladie (qui, pour rappel, est causé par les virus de la grippe) ne s’était jusqu’à présent transmis qu’entre les oiseaux, et ce très rapidement.
Oui, mais voilà, comme le relate le site Fredzone, le tout premier cas humain de grippe aviaire H10N3 détecté en Chine a été officiellement confirmé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué rapporté par l’AFP, précisant que « le patient est un homme de 41 ans de la province de Jiangsu ».
Un cas isolé… et complètement inattendu
Dans son communiqué, l’OMS a indiqué que l’homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, « a développé des signes de la maladie le 22 avril et a été hospitalisé le 28 dans une unité de soins intensifs ». D’après les infos relayées par le ministère de la Santé chinois, ce n’est qu’un mois après son hospitalisation que les médecins lui ont finalement diagnostiqué la grippe aviaire H10N3.
Les détails supplémentaires n’ont pas encore été communiqués, notamment en ce qui concerne l’évolution de la maladie chez l’être humain. Sans parler de la façon dont l’homme a pu la contracter. « A ce stade, la source d’exposition de ce patient au virus H10N3 n’est pas connue », a déploré l’OMS. Les recherches se poursuivent pour en savoir plus, faut-il craindre une nouvelle pandémie ?
Quels sont les risques ? Faut-il s’inquiéter ?
Des questions que beaucoup doivent se poser, surtout en ces temps où la COVID-19 continue de faire des ravages à travers le monde. Eh bien, on ne devrait pas s’inquiéter si l’on en croit l’OMS qui s’est montrée rassurante : « à ce stade, il n’y a aucune indication d’une possible transmission interhumaine […] On n’a pas d’information sur les mutations de ce virus H10N3 qui pourraient être intéressantes pour déterminer une capacité éventuelle de diffusion parmi les humains ».
Les autorités chinoises n’ont également pas manqué renchérir, affirmant que les risques que ce cas isolé se transforme en pandémie mondiale sont très faibles. Beaucoup restent cependant sceptiques et méfiants, car c’était exactement ce qu’ils avaient dit pour le virus SARS-COv-2… Affaire à suivre.