Les grandes fortunes de la planète ne font pas véritablement acte de présence sur les réseaux sociaux. Elles sont plutôt discrètes et laissent des communicants gérer les profils associés à leurs noms. Cela n’est pas le cas d’Elon Musk que l’on peut régulièrement lire sur Twitter.
Le 3 juillet dernier, sa réponse à un tweet du compte de la National Geographic n’est pas passée inaperçue. La publication du magazine américain évoquait la toxoplasmose. Le parasite à l’origine de cette maladie, connu sous le nom de protozoaire Toxoplasma gondii, est commun chez les chats. Il semble également rendre les hyènes imprudentes en présence de prédateurs tels que les lions.
Pour le patron de Tesla, les chats nous contrôlent avec leurs parasites
Dans sa réponse, Musk a suggéré que le parasite est en réalité ce qui pousse les hommes à concevoir une intelligence artificielle avancée. Son tweet accablait également les félins domestiques et leurs possesseurs. « La toxoplasmose infecte les rats, puis les chats, ceux qui font des vidéos de chats », a écrit le milliardaire sud-africain.
Le tweet du patron de Tesla n’a pas manqué de faire réagir, attirant au passage d’autres personnalités d’Internet. « Derrière tout, il y a des chats qui nous contrôlent via les parasites de leurs excréments », a écrit Billy Markus, le fondateur de la cryptomonnaie Dogecoin. Ce à quoi Musk a répondu avec un émoji caca.
Des études scientifiques confirment le phénomène
On pourrait croire à un troll du fondateur de SpaceX, mais il existe des études scientifiques qui vont dans ce sens. À en croire les chercheurs, le Toxoplasma gondii affecte le comportement des animaux en leur faisant perdre la peur des prédateurs. Le parasite aurait également des effets sur le cerveau humain. Des études indiquent que les personnes malades de toxoplasmose peuvent présenter un comportement plus à risque.
La recherche la plus notable, qui remonte à novembre 2006, a porté sur un groupe de 970 individus originaires de la République tchèque et de la Turquie. Les personnes atteintes du parasite étaient plus susceptibles de subir un accident de voiture. Elon Musk se base probablement sur ces données scientifiques pour affirmer que « la toxoplasmose est le véritable arbitre de notre destin ».
Un intérêt affirmé pour le cerveau
Musk est connu pour être un pilier de l’industrie automobile électrique. Il investit également de manière considérable dans la conquête spatiale. Cela est moins connu, mais l’homme d’affaires porte un intérêt particulier pour le cerveau. Rappelons qu’il est l’un des fondateurs de la start-up neurotechnologique Neuralink. Celle-ci ambitionne de développer des puces électroniques pour renforcer les performances du cerveau humain. La perspective est également d’associer efficacement intelligence humaine et intelligence artificielle.
https://www.youtube.com/watch?v=UKEqpTBT1As