On nous reproche parfois d’écrire des contenus alarmistes en ce qui concerne l’avenir climatique de notre planète. Pourtant, les faits et études scientifiques sont là, justement, pour alerter sur le devenir de notre Terre, si rien n’est fait pour la protéger.
Ainsi, une nouvelle étude très scientifique intitulée « Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques », nous explique que les moins de 40 ans aujourd’hui sont les plus exposés à l’avenir climatique désastreux qui s’annonce.
Ne nous voilons pas la face, et admettons que les catastrophes naturelles sont de plus de plus fréquentes. Et les phénomènes qui en découlent, de plus en plus violents. Cette étude nous informe donc que cette tendance ne fera que s’accentuer à l’avenir. Et c’est finalement logique au vu des précédents étés (incendies, inondations…).
Quel avenir pour les moins de 20 ans ?
Si vous avez un peu plus de 40 ans, vous ne pouvez déjà que constater le changement par rapport à votre adolescence. Et il est fort probable que les enfants qui naissent aujourd’hui vivent sur une planète encore bien différente de celle que nous connaissons à l’heure actuelle. Le réchauffement climatique, quoi que l’on en dise, n’est pas une théorie scientifique sans fondement, c’est une réalité.
Selon les conclusions de cette étude, les générations futures doivent s’attendre à une augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles; les épisodes dangereux (tempête, crues, orages violents) devraient s’intensifier. Et ce serait bien la progression incontrôlée du réchauffement climatique qui sera à l’origine de ces futurs bouleversements. Certes le pronostic est alarmiste, mais il doit encourager les autorités de tous les pays du monde à prendre de vraies mesures pour changer cela.
L’étude est la première à modéliser les événements extrêmes qui pourraient se produire dans le futur. Mais également, à quantifier la manière dont les citoyens, en fonction de leurs âges, devront se confronter à ces événements climatiques.
Serait-ce déjà trop tard ?
News Wim Thiery, auteur principal de l’étude et climatologue à la Vrije Universitiet (Amsterdam, Pays-Bas) déclarait il y a peu à la BBC : « Nous avons constaté que toute personne âgée de moins de 40 ans aujourd’hui vivra une vie sans précédent en matière d’exposition à vie aux vagues de chaleur, aux sécheresses et aux inondations ». « Cela est vrai même dans les scénarios les plus conservateurs ».
En d’autres termes, les chercheurs estiment que les enfants nés en 2021 seront sept fois plus exposés aux vagues de chaleur que ceux nés en 1980. Mais qu’ils connaîtront aussi deux fois plus de feux de forêt et trois fois plus de périodes de sécheresse. Et les vagues de chaleur pourraient également dépasser l’entendement en termes de degrés de chaleur (plus de 50°C).
Ces éléments ont été étudié de manière distincte, ce qui signifie que s’ils venaient à coïncider avec d’autres événements, comme un cyclone ou une inondation, ils pourraient être encore plus violents.
Mais il est encore possible d’éviter le pire
Les chercheurs estiment que les pays les plus impactés seront les pays en voie de développement: de fait, les pays les plus riches peuvent s’armer contre certains changements. pour le chercheur, s’il est encore temps de faire quelque chose, cela passe inévitablement par la prise de conscience des pays industrialisés des conséquences des gaz à effets de serre.
Sans une diminution drastique de ces gaz, le changement climatique et ses conséquences sont inexorables. Il reste donc un espoir de changer le futur, mais chaque année, puisque les grands industriels semblent se voiler la face, il se réduit un peu plus. Jusqu’à ce que le retour en arrière ne soit plus possible !