La période estivale s’achève malheureusement laissant place à la période hivernale. Et avec le retour de l’hiver, bon nombre de personnes ne pensent qu’a une chose : rallumer le chauffage ! Cependant, ce qu’il faut savoir est que certains systèmes de chauffages s’avèrent être plus polluants que d’autres. Afin d’éviter d’augmenter la pollution de notre belle planète, plusieurs options plus respectueuses de l’environnement s’offrent à vous. Le chauffage représenterait 66% de la consommation d’énergie logement selon l’ADEME. Aujourd’hui et plus que jamais, la question environnementale prend tout autant d’importance que celle du coût de la facture d’électricité. Si, comme prévu, le chauffage au fioul disparaît en 2030, le choix d’un chauffage écologique devient une réelle alternative. En imaginant également une augmentation des prix du gaz, le chauffage écologique devient LA solution idéale !
Tout d’abord, écologique qu’est-ce que ça veut dire ?
Le but principal d’une action écologique est de faire du bien à l’environnement en ayant strictement aucun impact négatif sur la planète. Il vous sera donc difficile de trouver un appareil de chauffage totalement écologique. En effet, que ce soit de part sa construction, son fonctionnement ou encore son transport, votre appareil aura forcément un bilan carbone. De plus, quelle que soit la solution pour laquelle vous optez, votre moyen de chauffage peut polluer la planète de deux façons. La première cause de pollution est l’utilisation d’une énergie dont la production est polluante comme le gaz, le fioul ou encore le charbon. La seconde cause est son fonctionnement qui génère du carbone ou encore des particules fines. Cependant, il existe certains appareils de chauffage plus respectueux de l’environnement que d’autres pour deux raisons. La première est qu’ils exploitent moins d’énergie ou limitent leurs émissions de gaz à effet de serre. La seconde raison est qu’ils utilisent un combustible renouvelable. Voici les appareils de chauffage les plus respectueux de notre environnement !
La pompe à chaleur
La pompe à chaleur devient un appareil de chauffage qui séduit de plus en plus de consommateur. Ce système permet de réutiliser la chaleur déjà présente dans votre maison. Les pompes à chaleur ne produisent que 50 grammes d’équivalent CO2 par kWh.
Deux systèmes sont possibles avec la pompe à chaleur. Dans un premier temps, l’aérothermique. Ce système utilise deux unités pour récolter l’air afin de le stocker et de le redistribuer. Le second système est le système géothermique. Celui-ci puise la chaleur directement dans le sol. Très coûteux à l’installation, ce système permet néanmoins de générer 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière fonctionnant au fioul.
Le chauffage solaire
Le chauffage solaire utilise la source d’énergie la moins polluante possible. Cependant, le potentiel du chauffage solaire se limite à un système d’appoint pour votre maison. Selon l’ADEME, la capacité de couverture du chauffage solaire dépend de la zone géographique d’exposition au soleil. L’énergie solaire générée par ce type de chauffage ne peut couvrir qu’entre 40 et 60% des besoins d’un logement. Des capteurs solaires viennent s’installer sur le toit de votre maison. Une fois l’installation effectuée, ceux-ci permettent de distribuer l’énergie stockée dans un réseau de tuyauterie classique. A la suite de cela, l’énergie solaire est ensuite redistribuée dans les radiateurs de votre maison.
La chaudière à bois
Ce système de chauffage ne génère que 30 grammes d’équivalents CO2 par kWh. Selon le cabinet Carbone 4, il s’agit d’un des moyens de chauffage les plus propres. Même si des risques de pollution existent avec la chaudière à bois, ils restent la cause d’une mauvaise pratique. Les recommandations de l’ADEME sont d’éviter l’utilisation de bois humides ou traité ainsi que d’effectuer régulièrement un entretien des conduits.
on faible impact écologique s’explique par la gestion des forêts en France. En effet, selon l’ADEME, 64% du bois de chauffage provient des forêts et 13% de la récupération. De plus, la croissance des forêts en France est 50% plus rapide que les prélèvements de bois chaque année précise l’agence.