Impossible d’échapper aux différents matraquages publicitaires ou même gouvernementaux pour les voitures électriques ! A grand renfort d’aides financières, de publicités vantant leurs côtés écologiques et économiques, les voitures électriques sont sur le devant de la scène.
De l’autre côté, les désormais dinosaures qu’on appelle voitures thermiques, polluantes et coûteuses. Dans nos sociétés manichéennes, aujourd’hui, les voitures électriques, c’est bien, les voitures thermiques c’est mal !
Pourtant une récente étude japonaise vient mettre en garde sur cette tendance verte qui envahit le monde. Et, explique la voiture électrique, donc écologique, ne le serait pas autant que l’on veut bien nous le dire. Explications.
L’étude en question
Les pouvoirs publics prônent donc la voiture électrique, en expliquant que cela réduit les émissions de CO2 du secteur des transports. Toujours pour les autorités, les voitures thermiques devront remplacer les électriques dans les années à venir. Une étude japonaise parue dans le Journal Of Industrial Ecology explique que les autorités ne seraient peut-être pas sur la bonne voie.
L’étude a été menée par l’Université Impériale de Kyushu et elle tire la sonnette d’alarme. Elle explique que conserver une voiture thermique plus longtemps, serait finalement plus écologique qu’une transition énergétique forcée. Concrètement, votre voiture thermique fonctionne, et répond aux différents critères des contrôles techniques obligatoires ? Elle aurait alors un impact écologique plus faible que l’achat d’une voiture électrique neuve.
Les scientifiques valident une idée finalement logique ! L’empreinte carbone d’un véhicule ne se calcule pas uniquement en termes d’émissions de CO2 ! Se débarrasser d’une voiture thermique qui fonctionne encore n’est donc pas une bonne idée pour l’environnement.
Quelques détails supplémentaires !
Les chercheurs japonais s’intéressent aux véhicules thermiques mis en circulation entre 1990 et 2016. Et explique que, si les voitures de ces époques roulaient 10% plus longtemps, l’empreinte carbone serait réduite de 30.7 millions de tonnes ! Et c’est finalement plutôt logique ! Même si ces voitures polluent plus en termes d’émissions carbones, la production de nouvelles voitures électriques en masse pollue beaucoup plus.
Shigemi Kagawa principal auteur de l’étude conclue par cette phrase : « Cela signifie que nous pouvons réduire nos émissions de CO2 juste en conservant et conduisant nos voitures plus longtemps » Et il ajoute encore que si la voiture thermique est très récente, alors le rendement énergétique est encore plus important. Pour lui, si vous devez passer à une voiture électrique, c’est uniquement si votre voiture thermique est VRAIMENT bonne pour la casse.
Et les primes à la conversion alors ?
Offrir une prime à la conversion à ceux qui veulent passer à la voiture électrique est un non-sens pour les chercheurs. Tout d’abord, ces primes à la conversion attirent de nombreux futurs acheteurs. Elles sont donc un gouffre financier pour les budgets de états… Les chercheurs expliquent que ces mesures seraient tout simplement contre productives ! En fabriquant à outrance des voitures électriques pour répondre à la demande, l’augmentation de l’empreinte carbone serait alors de 42 millions de tonnes d’augmentation.
Détruire un véhicule thermique qui fonctionne encore pour le remplacer par un véhicule électrique neuf, ne serait donc vraiment pas une bonne idée… On vous laisse méditer sur le sujet, mais l’étude japonaise permet peut-être de réfléchir sur la réalité des choses ! Et peut-être aussi sur la manière dont les autorités vendent un projet soi-disant totalement écologique ?
Cette étude est intéressante , cela fera peut être l’occasion d’une réflexion plus approfondie de la question
Le plus , c’est l’organisation et la planification séquentielle des activités d’une journée de Monsieur Shiguemi Kagawa que l’on remercie pour sa présentation et de nous avoir communiquer son mode de vie.
C’est vrai que pour nous dans une journée nous avons quelques horaires planifier et le reste du temps souvent ,l’organisation dépend de notre humeur et même de la variation climatique
Merci Madame pour cet article intéressant, je ne dis pas autre chose dans cette réflexion perso publiée par Marianne très récemment :
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-generalisation-des-voitures-electriques-et-une-aberration-economique-et-ecologique
Cette étude conforte mon jugement ,je ne comprend pas que l’on aide les gens à acheter une voiture électrique .Chacun fait un choix en fonction de ses conviction et non en fonction des aides que tous les contribuables payent .
L’ empreinte écologique d’ une voiture électrique ne se limite pas à son seul usage mais doit se calculer dès sa conception sur la planche à dessin et ce , jusqu’ à sa mise au rebut . Dans ce cas de figure , l’ ensemble de la pollution générée est 2 fois supérieure à celle concernant un véhicule à moteur thermique !
La voiture électrique n’ en est qu’ à ses premiers balbutiements (équivalents à ceux du moteur thermique au 19ème siècle . . .) tout en étant point exempte de défauts : poids et dimensions des batteries composées de métaux précieux (+/- 600 kg) , temps de recharge très long si . . . réseau de recharge existant ! Autonomie faible et variable en fonction du contexte dans lequel le véhicule évolue , c’ est-à-dire , qu’ il ne fera pas bon pour ses occupants frigorifiés le jour où celui-ci sera bloqué durant toute la nuit pour cause d’ autoroute entravée par la neige et/ou le verglas ! . . . Sans omettre un prix d’ achat prohibitif par rapport à leurs homologues thermiques !
Contrairement à ce que certains veulent affirmer , la voiture électrique est une alternative parmi tant d’ autres mais certainement pas la solution ni encore moins la panacée car , si tel était le cas , on ne ferait que déplacer le problème de la pollution . . .
Pour preuve : à une époque où l’ on tend à vouloir sortir du nucléaire , si l’ ensemble du parc automobile devenait électrique du jour au lendemain , il y aurait irrémédiablement pénurie d’ approvisionnement en électricité !
L’ apport de l’ éolien ne parviendra pas à compenser ce manque à moins que de vouloir faire « carburer » au maximum les centrales au gaz et au charbon . . .
Dans l’ attente d’ alternatives crédibles , invoquons les constructeurs pour qu’ ils puissent à nouveau nous proposer de véritables voitures thermiques confortables , polyvalentes et surtout ÉCONOMIQUES à l’ instar de certains modèles proposés durant le milieu des années ’80 tels que : la Citroën AX au rapport « poids/puissance » inégalé . . . La Ford Fiesta 1.6 D et la Mercedes 200 D (W124) respectivement capables de ne RÉELLEMENT consommer que 3 et 5 litres/100 km ! ! !
Quels sont les véhicules actuels affichant de telles valeurs ?
Quid du progrès au bout de ces 35 dernières années en matière d’ efficience ?
Seul les kilos superflus des véhicules actuels attestent de la mauvaise direction prise par les puissants lobbys du secteur automobile .
Rien n’ étant pourtant plus néfaste que du « poids mort » ! . . .
Les primes à la conversion et bonus écologique peuvent certes conduire à anticiper un changement de voiture.
Cependant il y a des critères d’âge et le but n’est pas d’inciter à l’achat d’une nouvelle voiture mais de favoriser , au moment de l’achat, les véhicules les moins polluants.
L’augmentation de l’âge moyen du parc semble se poursuive en tendance. Il est de 11 ans actuellement. Ce qui prouve que jusqu’à présent, les aides pour favoriser l’achat de voitures moins sales ne constituent pas un soutien à l’industrie automobile.