La musique… vous savez cette harmonie de sons différents que nous aimons tous écouter ? Eh bien depuis un certain temps, celle-ci se révèlerait plus bénéfique pour notre cerveau que ce que l’on croit. Qui n’aime pas se détendre en chantant à tue-tête sur un de ses morceaux préférés ?
Croyez-le ou non, la musique se retrouve de plus en plus au cœur d’études scientifiques. Et ses bienfaits sur notre cerveau seraient prouvés. Cependant, il y a bien une sonate en particulier qui aurait beaucoup plus d’effets positifs sur notre cerveau qu’on ne le pense, et notamment sur celui des personnes épileptiques.
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
L’épilepsie se défini comme une maladie chronique causant des crises appelées « crises épileptiques », qui sont la conséquence d’un dérèglement soudain de l’activité électrique de notre cerveau, qui peut être en lien avec un autre problème, ou apparaitre sans aucune cause identifiée.
Ces crises épileptiques se traduisent par des décharges électriques nerveuses brusques et excessives dans le cerveau. Elles prennent la forme de véritables « éclairs » et parcours la plupart des neurones. Généralement, de brusques décharges électriques apparaissent dans la partie périphérique du cerveau.
Deux phénomènes peuvent apparaître: le premier est un influx nerveux anormal propre à une seule zone cérébrale; celui-ci est appelée « foyer épileptogène ». Lorsque ce phénomène se produit, des symptômes variés apparaissent uniquement sur certaines parties du corps. On parle alors d’épilepsie partielle.
Le second phénomène, quant à lui, diffusent ces décharges brusques à l’ensemble des neurones dont se compose notre cerveau. Les symptômes vont alors toucher l’ensemble du corps. Dans ce cas, on parle d’épilepsie généralisée.
Ce son capable de diminuer les crises d’épilepsie
Une récente étude publiée le 16 septembre 2021 vient de déchiffrer un phénomène surprenant. Bien que les scientifiques aient déjà constaté que les mélodies composées par Mozart avait un effet sur l’épilepsie, ils ne savaient pas encore comment l’expliquer. Une sonate en particulier se révèle plus bénéfique pour les personnes épileptiques que les autres: celle pour deux pianos en ré majeur, K448 de Mozart.
A la suite de cette découverte, des scientifiques ont cherché à confirmer leur hypothèse: ils ont alors sélectionné seize patients souffrant d’épilepsie et pour qui les médicaments n’avaient aucun effet. Afin de surveiller l’apparition d’une crise, les scientifiques ont implantés des sondes au contact direct de leurs cerveaux. A la suite de cela, les chercheurs ont fait écouter la sonate aux différents patients. Leur objectif : observer sur quelles régions du cerveau cette musique agit.
Les résultats de cette surprenante étude scientifique
Après seulement 30 secondes d’écoute, ce que les scientifiques espèrent se produit: le phénomène électrique caractéristique de l’épilepsie diminue. L’effet de la musique était même clairement visible sur certains passages de la mélodie, en particulier lors des transitions entre les phrases musicales. A ce jour, Mozart reste le seul à produire cet effet. L’écoute de Wagner n’a par exemple aboutit à aucun résultat concret.
L’explication de ce phénomène par les scientifiques se base sur la construction même du morceau du compositeur autrichien.
En effet, les crises d’épilepsie surviennent suite à des décharges synchronisées de plusieurs neurones à la fois. On sait d’ailleurs que certaines stimulations lumineuses répétées peuvent engendrer ce type de crise, puisque ces stimulations visuelles entrainent une synchronisation des décharges. Constituée de mélodies totalement différentes les unes des autres, la sonate vient « désynchroniser » les neurones à chaque changement de note. Ces harmonies inattendues et contrastées engendrent alors un effet positif sur le cerveau, et notamment sur les régions cérébrales liées aux réponses émotionnelles d’une personnes épileptique. Cette sonate aurait donc un pouvoir thérapeutique unique sur les personnes épileptiques.
Bien que, le cerveau reste à ce jour l’une des parties du corps les plus mystérieuses, cette découverte se révèle bénéfique. En effet, la sonate de Mozart pourrait devenir un traitement non invasif pour soigner l’épilepsie. Pourquoi pas créer un genre musical antiépileptique qui se baserait sur la sonate pour deux pianos de Mozart ?