Lorsque nous décidons d’entreprendre des travaux dans notre jardin, il y a des choses auxquelles on ne s’attend pas toujours. En effet, la plupart des gens qui possèdent un terrain ne connaissent pas toute l’histoire de celui-ci. Imaginez juste un instant.
Un habitant de Badens, dans l’Aude, a désiré s’atteler à la construction de sa piscine, pour laquelle il fallait bien sûr creuser un trou. Mais le jeune homme est rapidement tombé sur… un os. Au sens propre du terme. De quoi légèrement flipper…
Une histoire incroyable que personne n’aimerait vivre
Cette histoire est celle d’Antoine, un habitant de Badens, près de Carcassonne. Il y a maintenant deux ans, le jeune homme a décidé d’acheter une maison. Mais s’il avait su ce qu’il allait y découvrir, il aurait peut-être changé d’avis.
Ce propriétaire a fait le choix d’aménager son jardin, et notamment d’y installer une piscine, pour laquelle il fallait creuser un trou. Antoine entreprit donc ses travaux, mais tomba des nus: il y découvrit un nombre incalculable de squelettes. Personne ne peut s’attendre à faire cette découverte dans le jardin de sa maison ! Des centaines de cadavres se trouvaient enfoncés d’à peine quelques centimètres sous terre.
« Il y a des squelettes partout ! Il y a plus de squelettes que de terre. Les autorités compétentes sont toutes venues et depuis on en est au même point, rien n’a bougé. Ça va faire deux ans maintenant. Je suis tout seul. » déclare le propriétaire, désespéré.
D’où provenaient tout ces squelettes ?
Ce qu’Antoine ignorait, c’était que sa maison, construite juste à côté de l’église de la ville, se trouvait sur le terrain où se situait auparavant l’ancien cimetière communal; or, il était autrefois de coutume de bâtir les monuments religieux tout près des cimetières.
L’inconvénient est que le propriétaire ne la maison n’a jamais était mis au courant de l’histoire de ce terrain. Antoine a donc eu la fâcheuse impression que l’Eglise s’était moqué de lui, puisque celle-ci était censée être au courant.
Toutefois, l’économe du Diocèse, Jean-François Bourdeyroux, se défend: J’étais surpris de l’apprendre. Maintenant il n’est pas rare en France de trouver des ossements près d’une église si on creuse la terre. On a été surpris, mais pas complètement surpris, déclare-t-il. Pour faire court, selon lui, Antoine aurait pu deviner par lui-même que des centaines de squelettes se trouvaient sous sa future piscine.
A l’heure actuelle, cette histoire est loin d’être réglée. En effet, avant de pouvoir débarrasser son jardin de tous ces ossements, des fouilles archéologiques doivent être effectuées. Ce qui risque de coûter très cher à Antoine, propriétaire de la maison. Cependant, la DRAC a promis au jeune homme de l’aider dans sa situation; on peut espérer qu’il ne lui reste plus que quelques mois avant qu’il puisse retrouver un jardin « normal ».