Sentir qu’on est bien vivant est très important pour nous les humains. Certes, la vie est marquée par des hauts et des bas mais sans elle, nous ne pourrions pas accomplir nos rêves, réaliser nos projets et avoir une famille. Malheureusement, pour la majorité d’entre nous, la mort survient quand on s’y attend le moins. Si certains meurent d’une mort naturelle, d’autres sont emportés par la maladie ou par un accident. Mais il arrive également que certaines personnes choisissent sciemment de mettre fin à leur vie par le suicide. Dans certains pays, des gens meurent également par euthanasie.
Pour rappel, avec l’euthanasie, le corps médical provoque intentionnellement la mort d’un patient dans le but de mettre fin à sa souffrance physique ou morale. Pour information, il y a deux sortes d’euthanasie: celle dite active, qui est due à l’administration d’un produit létal par une tierce personne; et celle dite passive, qui est associée à une aide au suicide quand un cadre et du matériel sont apportés au patient (le fait de « débrancher » quelqu’un par exemple, est forme passive d’euthanasie).
Des capsules de suicide ont été proposées en Suisse
Actuellement, le Dr Philip Nitschke, un défenseur australien du suicide assisté, et qui a administré la première injection létale volontaire en 1996, fait parler de lui en Suisse, rapporte Independent. Il a proposé un implant corporel muni d’un bouton sur lequel les gens peuvent appuyer régulièrement pour éviter que du poison ne soit libéré dans leurs vaisseaux sanguins. Ce dispositif aurait été créé comme une alternative à la méthode actuelle en Suisse, consistant à avaler une pilule et plonger la personne dans un coma avant sa mort.
L’implant corporel aurait été conçu pour réduire la souffrance lors de la mort et offre ainsi une mort sans douleur à la personne. Cela se produit volontairement car la personne est au courant qu’il faut appuyer régulièrement sur le bouton. Toutefois, le fait que les utilisateurs pourraient oublier d’appuyer régulièrement sur le fameux bouton a soulevé des questions. C’est pour cette raison que Nitschke a fait en sorte que les implants puissent émettre un bip pendant un jour ou deux avant de libérer du poison dans le corps.
Cet implant corporel a déjà passé l’examen juridique en Suisse et il serait mis sur le marché dans le courant de cette année 2022. Beaucoup de gens restent néanmoins sceptiques face à cette invention, car le suicide assisté reste un sujet tabou.