L’intelligence est une caractéristique que la plupart de gens cherchent à avoir au cours de leur vie. Pour certains, c’est quelque chose que nous travaillons tout au long de notre vie, en se stimulant grâce à notre propre réflexion ou grâce à des exercices, par la lecture, les échanges, l’art,.. Qui n’a jamais pensé à réaliser un test de QI afin de connaître son taux d’intelligence ?
Mais d’où vient notre intelligence logique-mathématique , celle évaluée par ce fameux test ? Nait-on avec, ou avons nous le pouvoir de l’améliorer ?
A vos neurones
Nous le savons tous, notre intelligence est produite par notre cerveau. Celle-ci se défini par la capacité à acquérir et à mettre en relation certaines connaissances. Il est encore difficile aujourd’hui de savoir exactement comment le cerveau produit l’intelligence. Cependant, certains tests tel que le test de QI permettent de la mesurer.
En effet, celui-ci demeure à ce jour l’indicateur de performance le plus utilisé pour mesurer l’intelligence d’un individu. Il est bon de rappeler que le QI moyen de la population se situe à 100, et que 95% des gens testés possèdent un QI entre 70 et 130.
Une part d’hérédité
Selon différents chercheurs, l’origine génétique de l’intelligence ne fait aucun doute. Différentes études montrent notamment que les vrais jumeaux possèdent des QI plus proches que les faux jumeaux. Cependant, il n’existerait aucun gène unique de l’intelligence.
Celle-ci serait le fruit de multiples mutations de nucléotides A; plusieurs gènes peuvent rentrer en compte, et ils diffèrent en plus d’un individu à l’autre. C’est pourquoi certaines personnes auront plutôt une intelligence linguistique, tandis que d’autres possèderont une plus forte aisance avec l’expression de leur corps (ou leurs mains dans le cas des artisans), exprimant ainsi leur intelligence kinesthésique. Les gènes liés à l’intelligence seraient en fait très nombreux, et déclencheraient des effets différents selon la région dans laquelle ils se trouvent.
Les facteurs extérieurs
L’intelligence serait donc en partie d’origine génétique, mais pas seulement. L’environnement dans lequel nous évoluons est également un facteur pouvant faire varier notre intelligence. Des difficultés dans le parcours scolaire peuvent témoigner, dans certains cas, d’un environnement social défavorisé.
De plus, certaines études démontrent qu’un lien existerait entre le niveau socio-économique des parents et l’intelligence des enfants. Celle-ci a notamment prouvé qu’un lien existait entre le revenu des parents et la morphologie cérébrale des enfants: celle des enfants issus de familles aisées était 6% plus grosse que celle des enfants vivants dans des familles avec de faibles revenus.
Cette différence de morphologie peut s’observer dans plusieurs régions cérébrales; parmi elles, nous retrouvons celles chargées de la lecture, des décisions, de l’orientation spatiale ainsi que du langage.
Il est bon de rappeler qu’il s’agit la de résultats scolaires et/ou soumis à un test de QI, qui, rappelons le, évalue principalement notre intelligence logico-mathématique, majoritairement mise en avant dans notre société.
Bon nombres de spécialistes, enseignants, psychologues et psychiatres sont d’accord pour affirmer qu’un système scolaire unique, proposé à des élèves TOUS différents, ne peut pas engendrer 100% de réussite à ses tests. D’où l’émergence d’écoles alternatives, dont la Montessori qu’on ne présente plus.