- Edit : 30/05/2022 : Le masque n'a pas été certifié par l’INSERM.
Le CES (Consumer Electronic Show) est le plus important salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public. Le dernier en date s’est déroulé du 5 au 8 janvier dernier. Avec la crise Covid qui sévit dans le monde, les stands étaient moins nombreux qu’à l’accoutumée. Et cette crise justement, a permis à certaines start-up d’innover en matière de protection. C’est le cas avec Airxôm, une jeune pousse lyonnaise qui a fait le buzz avec un masque de protection qui ne laisse absolument rien passer, pas même le Covid 19 ni ses désormais nombreux variants. Ce masque devrait être commercialisé en mars prochain, mais il ne sera pas, financièrement accessible à tous ! Présentation.
Le masque Airxôm
Vincent Gaston, PDG d’Airxôm explique que son invention a des résultats spectaculaires sur le Covid, et que le masque peut le détruire par simple contact. Et, Airxôm serait actuellement la seule entreprise à proposer ce masque qui offrirait une protection totale. Cependant, dans l’interview accordée au journal 20 Minutes, le PDG dit s’inquiéter de la concurrence prochaine.
D’où vient l’idée de ce masque ?
Comme souvent, certaines idées proviennent d’une expérience personnelle ! C’est le cas avec ce masque puisqu’il a été inspirée à Vincent Gaston par son fils Mathieu, souffrant de mucoviscidose. En cherchant une solution pour pouvoir parcourir le monde avec son fils sans se soucier des problèmes respiratoires, il a eu l’idée de ce masque. Son fils a été emporté par la maladie en 2016, il décide alors de reprendre l’idée de ce masque, et s’associe avec Franck Glaizal, DG d’Airixôm. A l’époque, l’entreprise travaille sur la photo catalyse, le traitement de l’air et la destruction des composés volatils. En s’associant avec l’INSA de Lyon (Ecole d’Ingénieurs) ils vont tenter de réduire les « pertes de charges », c’est-à-dire assembler des filtres mais préserver la respirabilité.
Comment ça marche ?
Le masque Airxôm fonctionne sur batterie et peut être porté toute la journée. Il pèse évidemment bien plus lourd qu’un masque chirurgical puisqu’il affiche un poids de 130 grammes. Mais il a été conçu avec une personne spécialiste de la conception de masque pour l’aéronautique. Le brevet étant en cours de dépôt, nous ne saurons pas grand-chose sur les technologies utilisées. Le PDG explique seulement que le masque fonctionne sur une batterie, qui vient allumer une ampoule à LED. Cette même ampoule émet des UV-A capables de décontaminer l’air entrant. Les UV-A étant déjà utilisés pour la décontamination des hôpitaux. D’après le PDG, le masque est étanche à 99,9%. Ce masque serait plutôt recommandé dans les espaces citadins très pollués ou dans les espaces clos.
Des résultats certifiés
Le masque aurait été testé par le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE). Vendu à près de 300€ au grand public dès mars, les deux dirigeants espèrent maintenant obtenir une norme AFNOR et une certification médicale pour qu’il soit partiellement pris en charge par la Sécurité Sociale. Ils précisent encore que ce masque se destinera d’abord aux soignants, puis aux personnes qui souffrent de maladies respiratoires.
Bonjour nous serions interessé pour revendre votre masque en b to b auprès de notre clientele; Etes vous ouvert aux partenaires?
Cordialement