META développe un « supertraducteur » universel pour faire tomber la barrière de la langue

Difficile de converser avec un Espagnol quand on ne parle que le Français; pire encore avec un Polonais, dont la langue ne présente aucune similitude avec la notre langue. Zuckerberg envisage un super traducteur, qui permettrait de parler dans sa langue maternelle et de la traduire en temps réel à la personne avec qui l'on échange !

Lorsque l’on souhaite communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue, c’est parfois compliqué. Comment parler avec un Anglais, un Allemand, un Congolais ou un Japonais, quand on ne parle que le français ? Il faut bien avouer que nous ne sommes pas, en France, les champions des polyglottes. Pour tenter de mettre fin à ce que l’on appelle la « barrière de la langue », Meta veut proposer un sorte de super traducteur vocal basé sur l’Intelligence Artificielle qui permettrait de régler ce problème dans le monde entier. Non seulement, cette barrière limite la communication, mais dans certains cas, elle limite aussi l’information. Imaginez pouvoir converser avec un Polonais sans connaître un seul mot de cette langue peu pratiquée dans notre pays ? On vous explique tout !

L’accessibilité à toutes les langues

Par principe, l’anglais est considéré comme la langue universelle, ce qui ne veut évidemment pas dire que tout le monde parle la langue de Shakespeare. Celle de Molière est également très parlée à travers les continents, tout comme le mandarin. Mais beaucoup de personnes dans le monde ne parle aucune de ces langues, et pourtant, elles ont aussi un besoin de communiquer et surtout de s’informer. Meta prévoit donc le développement d’un traducteur qui pourrait retranscrire n’importe quelle langue dans une autre juste en parlant sa langue maternelle.

Un homme avec un casque de réalité virtuelle META
Photo d’illustration. Crédit : Shutterstock – Aleem Zahid Khan

La langue, une identité pour beaucoup

Face à l’apprentissage des langues dites universelles, certaines se perdent. C’est un paradoxe, mais il semblerait qu’en Inde par exemple, où l’anglais est l’une des langues officielles, l’hindi, la langue originelle, disparaisse au profit de l’anglais. Le latin, le grec et l’hébreu sont d’ailleurs aujourd’hui considérées comme des « langues mortes », alors que les autres sont des « langues vivantes ». Les outils de traduction sont de plus en plus perfectionnés mais les traductions sont parfois approximatives, ou peuvent donner lieu à des non-sens. De plus, ces appareils de traduction sont loin d’être accessibles à tout le monde: environ 20% de la population mondiale n’y aurait pas accès.

Quel est le projet de Meta ?

Ce prjet, basé sur l’Intelligence Artificielle, ambitionne donc de faire tomber les barrières de la langue. Mark Zuckerberg, PDG de Meta que l’on ne présente plus, explique l’idée de son super traducteur vocal via un communiqué de presse.

« La capacité de communiquer avec n’importe qui dans n’importe quelle langue, c’est une superpuissance dont les gens ont rêvé depuis toujours, et l’IA va le fournir de notre vivant. (…) L’élimination des barrières linguistiques aura un impact considérable, car elle permettrait à des milliards de personnes d’accéder à des informations en ligne dans leur langue maternelle ou dans leur langue préférée. Les progrès de la TA n’aideront pas seulement les personnes qui ne parlent pas une des langues qui dominent l’internet aujourd’hui ; ils changeront aussi fondamentalement la façon dont les gens dans le monde se connectent et partagent des idées. «  Meta

Comment cela devrait fonctionner ?

Ce projet s’axe autour de deux composantes :

  • No Language Left Behind, qui sera dotée d’une IA capable d’apprendre des langues tout en ayant très peu de données d’entraînement. Elle pourrait donc traduire avec précision des documents dans plusieurs centaines de langues et dialectes.
  • Universal Speech Translator pourra, elle, permettre de traduire le dialogue entre une langue et une autre. Cela se fera en temps réel, sans prendre en charge un système d’écriture. Vous parlez votre langue, traduite instantanément dans la langue de votre interlocuteur.

Quels défis attendent Meta ?

Dans un premier temps, il faudra trouver un moyen d’obtenir des données suffisantes dans toutes les langues du monde… C’est aujourd’hui le principal défaut des traducteurs actuels, qui se basent sur les langues qui dominent le Web, et elles ne sont finalement pas si nombreuses. Du côté de la traduction vocale, il faudra que les données ne viennent pas d’informations écrites mais de données orales pour pouvoir être apprises par l’IA et retranscrites. Enfin, il faudra réunir dans une seule et même base la totalité des langues parlées dans le monde. Aujourd’hui, la plupart des traducteurs sont bilingues, et ce n’est absolument pas suffisant pour échanger avec le monde entier. Un beau projet pour le fondateur de Meta (ex Facebook) mais qui va probablement prendre quelques années avant de pouvoir être efficace.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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