SuperWheel : cette roue de vélo (non électrique) utilise le poids du cycliste pour avancer

Le saviez-vous ? Il est possible d’exploiter le poids du cycliste pour faciliter le pédalage. Et ce, sans avoir besoin d'électricité ! Le concept, la start-up irlandaise SuperWheel a décidé de le concrétiser à travers une roue éponyme.

La SuperWheel est une roue pas comme les autres: elle a été conçue dans le but d’optimiser l’expérience de conduite ainsi que l’efficacité du cyclisme. Ceci est rendu possible par un concept innovant appelé WTECT (Weight (mass) to energy conversion technology (Weight)), porté par la start-up irlandaise SuperWheel. Grâce à un mécanisme assez complexe composé de ressorts, le poids du cycliste peut être converti en force de propulsion pour aider son vélo à avancer. Autrement dit, la SuperWheel exploite la compression et la décompression des ressorts pour les transformer en mouvement vers l’avant.

Facile à installer et à entretenir

La SuperWheel a été conçue pour être facile à installer et à utiliser; son montage ne requiert aucune compétence spécifique. En fait, elle peut équiper la plupart des vélos traditionnels grâce à ses dimensions standards. L’absence de batterie est une caractéristique particulièrement intéressante dans la mesure où cela nous tient à l’écart des contraintes liées au rechargement. Il suffit que vous montiez sur vélo et que vous fassiez des mouvements pour que le système vous assiste en rendant le pédalage plus facile.

La roue SuperWheel
Crédit photo : SuperWheel

Une assistance de plus de 30 %

L’autre point important est qu’il n’y a pas de limite d’autonomie: tant que vous pédalez, l’assistance fonctionnera toujours. Selon les estimations, la SuperWheel peut améliorer l’efficacité d’un vélo de plus de 30 %. Tout dépend cependant du réglage des ressorts et du gonflage du pneu. A noter que pour régler la pression des ressorts, il suffit de serrer ou de desserrer les écrous prévus à cet effet. Bref, cette roue innovante est considérée comme une alternative à l’assistance électrique. Elle peut servir à de nombreuses utilisations. Toutefois, les montées longues et raides sont déconseillées dans la mesure où elles pourraient endommager certains composants internes de la SuperWheel.

Une solution écologique

Étant donné que la SuperWheel ne comporte pas de batterie, encore moins de moteur, elle est donc plus légère que n’importe quel système comparable fonctionnant à l’électricité. Par rapport à un VAE, votre vélo sera en conséquence moins lourd. L’autre avantage de cette solution que nous propose la start-up irlandaise fondée par Simon Chan est qu’elle est plus respectueuse de l’environnement éant donné que le cycliste parvient à se déplacer plus facilement par l’intermédiaire de son poids et de sa force physique. Enfin, sachez que la SuperWheel coûte un peu moins de 500 €, et elle est compatible avec plusieurs types de pneu. Plus d’infos : superwheelsystem.com

une roue de vélo révolutionnaire
Crédit photo : SuperWheel

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

25 commentaires

  1. Mouais…
    Pas convaincu… d’un point de vue physique (les lois sur la transformation de l’énergie), ça ne marche pas.
    Utiliser son poids : c’est utiliser l’énergie potentiel, or le cycliste est assis sur sa selle et ne fait que pédaler, donc pas de variation…
    Alors si peut-être que s’il se lève et s’assoit ça comprime et détend les ressorts qui vont le propulser vers l’avant. Mais ça ne fera que convertir l’énergie produite par ses cuisses pour se lever, en énergie pour avancer. Rien de magique, donc !

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  2. Il n’est pas possible d’augmenter MÉCANIQUEMENT l’énergie mécanique fournie par un cycliste, sinon, nous serions dans le cadre du MOUVEMENT PERPÉTUEL…
    Si le dispositif permet de restituer 30% d’énergie, cette énergie est fournie par le cycliste au DÉTRIMENT de l’énergie servant à avancer ET comme dans toute transformation mécanique il y aura automatiquement des pertes ce qui veut dire que le cycliste fournira une énergie supérieure à 30 % pour le dispositif et seulement un peu moins de 70% pour avancer….bilan des courses, le même cycliste, sans ce dispositif, consommera moins d’énergie pour se déplacer.

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  3. Ah, les fameux ressorts créateurs d’énergie !!
    C’est un fake bien connu en mécanique et bien évidemment ça ne fonctionne pas! Un ressort n’est qu’un accumulateur d’énergie, il se contente de restituer l’énergie qu’il a emmagasiné et ne peut donc pas en créer….

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  4. Bonjour,
    Essayons plutôt de comprendre…
    Il doit s’agir d’un système dans lequel le ressort qui passe en bas se voit comprimé (par le poids du cycliste donc) puis relâché, générant ainsi une énergie allant dans le sens de rotation de la roue.
    En utilisant des bras de levier et en réduisant les coefficient de frottement au moyen de contacts roulants, l’efficacité du système ne me paraît pas impossible.
    Cela doit certes être bruyant, peu linéaire, et potentiellement nécessiter un indexage de la partie fixe de la roue pour que le mécanisme de compression soit situé en zone basse.
    Pourquoi pas !

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  5. Bonjour votre système et assez innovant avez vous pensé de couplé avec un moteur électrique central ou bien sur la roue avant afin d’économiser de l’efficacité de la distance ?

    Cordialement Bruno Doisy

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  6. On note déjà un usage restreint, pas de pente raide et longue susceptible d abîmer le mécanisme. Donc un usage régulier avec quelques bosses pourrait aussi réduire ça durée de vie. Bref il est urgent d en avoir un test par des journalistes spécialisés en biclou sinon cela finira dans les limbes des belles inventions inutiles . Donc pas convaincu.

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  7. Des le premier commentaire, tout est dit.
    C’est une idée comme les pédales décalées au point mort haut et autres inventions.
    Demandez aux coureurs s’ils se passeraient d’un gain de 30 pour 100 si cela marchait.

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  8. Ce que je comprends de cette roue, c’est le partage du poids du cycliste entre la propulsion du vélo et l’action de remonter les petits ressorts. J’ai la nette impression que même s’il les ressors se remontent au bout de quelques centaines de mettre la résistance au pédalier doit se faire ressentir.

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  9. Beaucoup de commentateurs qui parlent sans savoir…
    Ce que ne dit pas l’article, et qui répond à une question posée , c’est que cette roue est déjà disponible en France depuis plusieurs mois, au CicloCaffè à Andernos les Bains, qui en est le distributeur France. Celui-ci propose aussi depuis l’été dernier à la location des vélos équipés, et des centaines de personnes ont déjà pu essayer… et apprécié !
    N’en déplaisent aussi théoriciens en herbe, la réalité est là et les personnes citées précédemment en ont simplement constaté la réalité.
    Quant à ceux qui parlent de mouvement perpétuel, je me demande bien à quel moment une telle notion est évoquée.
    Enfin, il faut savoir que la restriction d’utilisation en montée est obsolète, cette mention étant tirée d’un texte datant de 2018, à propos du prototype de l’époque. Depuis la roue a bien évolué, améliorant son efficacité, tant sur le plat qu’en montée.
    Des données précises comparatives seront publiées prochainement, confirmant les affirmations. Mais le mieux reste d’essayer, car une théorie ne vaut rien tant qu’elle ne confirme pas la réalité !

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  10. Ce que je comprend du principe des ressorts c’est qu’il crée une accélération de la vitesse de la roue entre les coup pédale qu’il donne au pédalier, comme il a seulement deux jambes il emagasine l’énergie en étirant les ressorts lors de la poussée et ensuite les ressorts ramène la roue à sa position initiale qui fait accélérer le vélo entre les coup de pédale.

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  11. Je pense que le système utilise la non linéarité de la force exercée par les jambes. Et les ressorts compensent le temps que le pédalier se retrouve en bas (ou en haut), là ou l’effort transmis est le moins fort. Si c’est bien ça, il est probable que système ne soit pas combinable avec un moteur électrique sont l’effort est constant.
    Donc en résumé, on utilise pas le poids a proprement parler mais plutot l’inertie du corps et les variations d’accélération dues au système de pedalier.

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  12. Bonjour, c’est fou quand même que des gens n’arrive pas a comprendre que toutes conversions d’énergie à un rendement et donc une perte. Quelle soit mécanique ou électrique, le chargeur de batterie d’un velo ou voiture consomme plus que ce qui est envoyé a la batterie, on a pas le choix même si les progrès ont sérieusement avancé avec des 96%de rendement pour des redresseur. On ne pourra pas attendre les 100% et encore moins les depasser.

    C’est comme une startup qui nous avait appelé pour un projet d’éolienne sur une voiture. Pour que la voiture recharge ces batteries lorsqu’elle roule. On a bien-sûr éclaté de rire et décliner le partenariat. Insensé.

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  13. Comprimer ou étirer un ressort nécessite une énergie . L utilisé pour lisser l effort une fois lancé peut-être mais de là à dire que tu pourrais gagner 30% sur ton effort ??????

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  14. Ben voyons
    On dirait que les grands esprits supra n ont jamais roulé sur un vélo tout suspendu pour lequel ils sont trop lourd
    Dans ce cas
    Même en essayant de pédaler rond , hé bien cela saute comme un cabri
    C est donc la démonstration par l expérience que chacun pédalant applique une force verticale de pompage
    Il y a donc la possibilité de récupérer une party de la composante verticale de la force imprimée par le cycliste pour la transformer en assistance horizontale

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  15. Bonjour,
    Cette discussion est très intéressante et je viens y mettre ma pierre, au risque de me tromper complètement….et de passer pour un imb….
    Je suis bien d’accord avec vous, l’énergie restituée vient bien de quelque part et tout système ne peut rendre au rendement près que l’énergie qu’on lui à donner. Et le rendement est toujours inférieur à 1.

    Cependant
    L’article dit que c’est le poids du cycliste qui permet une assistance.
    Lorsque vous vous asseyez sur un ressort vertical celui-ci se comprime, si ensuite on lui fait faire une rotation (il passe à l’horizontal) il va bien se détendre et restituer l’énergie potentielle que vous lui avez donné par un effort horizontal (et vous, vous vous cassez la figure ).
    Plus sérieusement, il y a bien un transfert d’énergie potentielle mgx en mécanique 1/2kx2, puis restution en énergie cinétique.
    Lorsque la roue tourne, les ressorts passent alternativement de la position horizontale à la verticale, c’est peut être un début d’explication….

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  16. Si si, ça marche de transformer le poids d’un cycliste en énergie pour avancer… Il suffit de dévaler une pente, vous pouvez essayer, ça marche !!!
    Avec des skis aussi d’ailleurs.
    Il faut juste prévoir le tire-fesses pour remonter.
    Bref… Qui ose publier, relayer ces sottises ???
    Allez, j’entre-ouvre une porte sur l’espoir d’une possibilité de gain : sur un terrain plein de bosses, ou une route pavée, on pourrait perdre un peu moins d’énergie en amortissant avec des ressorts… Mais… Non, laissez tomber 😉

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  17. Les tests ne sont pas faits avec les mêmes vélos : moi aussi je dépense moins d’énergie avec 2,5 bars de pression en plus dans le pneu…

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  18. Donc si on pose le vélo sur un home trainer, avec un cycliste dessus, la roue arrière doit se mettre à tourner, sans limite de durée. Si, comme annoncé, c’est le poids du cycliste qui est converti en énergie, c’est ce qui doit se passer. Le test est facile a faire.

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