La réduction de nos émissions de gaz à effet de serre fait partie des solutions envisagées pour contrecarrer le problème du réchauffement climatique. Pour y parvenir, il est impératif que nous nous tournions vers des sources d’énergie renouvelable. Aux côtés de l’éolienne et du photovoltaïque, l’énergie marémotrice constitue une aubaine pour produire de l’électricité de façon écologique. Voilà d’ailleurs pourquoi les initiatives visant à mettre au point des turbines hydroliennes de plus en plus fiables et efficaces se multiplient. Parmi le pays pionniers en la matière, la France compte un certain nombre d’entreprises spécialisées dans le secteur de l’hydrolien. On pense notamment à Nova Innovation, Guinard Énergies Nouvelles ou encore HydroQuest. Mais aujourd’hui, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux technologies des turbines sous-marines dans leur ensemble.
Une technologie plus stable
Effectivement, l’énergie marémotrice offre plus de stabilité par rapport aux énergies éolienne et photovoltaïque. Ces dernières souffrent d’un problème d’intermittence dans la mesure où la quantité de courant électrique fournie par un panneau solaire dépend fortement de l’intensité de l’ensoleillement. De même pour une turbine éolienne qui nécessite un certain seuil de vitesse de vent pour pouvoir générer de l’électricité de façon optimale. Face à cet avantage indéniable des turbines marines, le concept séduit de plus en plus les autorités et les entreprises du secteur de l’énergie.
La force d’attraction de la Lune pour produire de l’électricité
En réalité, pour fonctionner, les turbines océaniques dépendent du courant marin. Étant donné que l’eau est plus dense que l’air, il n’est pas nécessaire que l’hélice tourne à grande vitesse pour que de l’énergie électrique soit générée. Comme vous l’aurez sans aucun doute compris, le fonctionnement des hydroliennes marines n’est donc en aucun cas tributaire des brises, mais plutôt des changements de marée. De tels changements se produisent en raison de l’influence gravitationnelle que la Lune exerce sur les océans. On parle alors de marée basse et de marée haute.
Plusieurs milliers de gigawatts en perspective
Selon des études scientifiques, l’énergie marémotrice pourrait suffire à elle seule à couvrir nos besoins en électricité. D’après un rapport paru en 2004, cette énergie pourrait générer une puissance de 3000 gigawatts. Récemment encore, au Japon, un prototype d’hydrolienne de 330 tonnes a été immergé à Kuroshio. Selon les estimations, l’installation pourrait produire 200 gigawatts d’énergie. De son côté, le Royaume-Uni a démarré l’année dernière le test d’une hydrolienne marine de 700 tonnes.
Tout cela pour dire que le concept intéresse de plus en plus de pays. Cet intérêt grandissant vient également du fait que les turbines hydroliennes présentent moins de danger pour la faune et la flore sous-marine. Du moins, c’est ce qu’a conclu une étude menée par le Centre européen de l’énergie marine en Écosse. Le principal inconvénient de la technologie concerne le fait que les turbines doivent être installées dans les régions côtières avec des courants particulièrement forts pour fonctionner de manière optimale. De même, le coût d’entretien des infrastructures s’annonce plus élevé par rapport à celui des installations terrestres.
Intéressant et pédagogique.
Contribution au développement technologique dans la transition énergétique par le mixte des énergies renouvelables.
Prof. Hadjel M
Univ USTOMB
200 Gw au Japon …. oui avec 1 million de turbines comme celle installée…. vous lisez mal un article et le retranscrivez tel que… 200 Gw c l’énergie totale produite par le courant concerné et pas la minuscule partie capturée par la turbine…. Cela jette un doute sur la totalité de votre article….
En fait un Watt c’est une puissance (énergie par unité de temps, qui est la seconde), pas une énergie qui elle est exprimée en Joule (ou en Watt-heure parfois) …. pour info la turbine installee au Japon fait 100KWatts et il y en a 2….