Un inventeur de 82 ans dévoile un arrosage innovant pour réduire de 70% l’utilisation d’eau pour les cultures

Antonio Rico a 82 ans et il a déjà déposé des dizaines de brevets d'invention... La dernière en date, vendue à plus de 150 000 exemplaires, pourrait révolutionner l'agriculture mondiale !

Depuis quelques jours, certains habitants des départements du sud de la France ne peuvent plus arroser leur jardin, remplir leur piscine ou laver leur voiture. En cause: le manque d’eau et l’assèchement des nappes phréatiques. Economiser l’eau est devenu un enjeu majeur pour de nombreux pays dans le monde. Et l’Espagne, où des chaleurs caniculaires s’abattent déjà, l’économie d’eau est devenue essentielle… De nombreux chercheurs et inventeurs se penchent sur le problème des systèmes d’irrigation des cultures et se demandent comment utiliser moins d’eau. La société Créacciona a inventé le dispositif DeepDrop, qui équipe déjà 70 fermes dans le pays, permettrait d’économiser jusqu’à 70% d’eau, et améliorerait la production des arbres en réduisant le stress hydrique. Découverte !

Quelle est cette invention ?

Pour une fois, cette invention ne nous vient pas d’une toute jeune start-up, mais d’un vieil homme qui a déjà à son actif 25 brevets d’invention déposés. Antonio Rico a 82 ans, et il a toujours inventé de nouveaux dispositifs pour améliorer les secteurs de l’agriculture et de la construction. En 2017, il invente le DeepDrop, l’une de ses inventions les plus réussies à ce jour… Et son système d’irrigation goutte à goutte souterrain permet d’économiser jusqu’à 70 % d’eau sur les champs agricoles et les plantations. Une aubaine pour l’environnement et pour les agriculteurs.

Le dispositif DeepDrop
Le dispositif DeepDrop. Crédit photo : DeepDrop / Axarquía

Pourquoi cette invention ?

La région espagnole de l’Axarquía est la partie orientale de la province de Malaga, et se situe au sud de l’Espagne. Dans cette région au climat subtropical, l’irrigation est assurée par le réservoir de La Viñuela qui depuis quelques années n’est qu’à 14 % de sa capacité, et le DeepDrop, désormais commercialisé par Ernesto, le fils de l’inventeur, reçoit chaque jour de nouvelles commandes. Le dirigeant de l’entreprise familiale affirme que pour les plantations d’avocatiers par exemple, le DeepDrop a permis de passer de 1200 litres d’eau par kilo de fruits à seulement 350 litres… Et il explique : « Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus car nous avons atteint une plus grande efficacité dans la consommation d’eau dans toutes les plantations qui utilisent cet appareil. »

Comment fonctionne le DeepDrop ?

Le système breveté fonctionne finalement assez simplement: au lieu d’apporter l’eau en surface, au pied de la plante, le système irrigue les cultures de manière souterraine, donc par les racines de la plante. Des petites bornes sont installées aux pieds de chaque arbre et alimentées par le réservoir. La plante pompe directement l’eau dont elle a besoin par les racines, et ne se trouve jamais en état de stress hydrique (manque ou trop d’eau). De plus, le DeepDrop possède un autre avantage: les différents engrais qui alimentent la plante ne sont plus déposées à la surface de la terre, ce qui limite grandement les dangers pour les oiseaux qui pouvaient, avant, ingérer les granules d’engrais déposés là.

Un système d'irrigation goutte à goutte souterrain qui permet d'économiser jusqu'à 70 % d'eau
Un système d’irrigation goutte à goutte souterrain qui permet d’économiser jusqu’à 70 % d’eau. Crédit photo : DeepDrop / Axarquía

150 000 DeepDrop ont déjà été installée en Espagne, au Mexique, au Qatar, au Chili ou dans les Emirats Arabes Unis. L’inventeur et son fils négocient actuellement pour que le concept fasse son apparition en France. Pour l’inventeur, « il ne s’agit pas seulement d’économiser l’eau dans les zones de sécheresse, mais aussi d’optimiser les performances des engrais utilisés dans l’agriculture, de réduire le stress hydrique dans les plantations etc ». Il précise encore que le DeepDrop peut s’adapter à tous les types de cultures ainsi qu’aux parcs et jardins publics… En voilà une excellente idée non ? Plus d’infos : deepdrop.es

Antonio Rico et Ernesto Rico et leur invention DeepDrop
Antonio Rico et Ernesto Rico et leur invention DeepDrop. Crédit photo : DeepDrop / Axarquía

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Source
Surinenglish.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

18 commentaires

  1. Ce système d’arrosage au goutte à goutte existe depuis des decennies en Israël, mais voilà, ce qui vient d’ Israël ne plait pas à grand monde!

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  2. Toujours critiquer ce qui est fait, c’est pas comme cela que l’on avance!
    S’il y a un effet positif quelques soit il faut l’accepter et le perfectionner au fur et à mesure des années.
    Avec les réflexion de certains on en serait encore à la roue carrée!

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  3. Encore et toujours le vice de l’argent
    Il fait fabriquer ces pièces apparemment en plastique donc pollution pour vendre ça soit disant invention alors que moi j’ai un potager ou je fais en sorte de trouver le moyen de ne pas gaspiller l’eau et il existe depuis plus de 2000 ans ça s’appelle des oyas ( pot en terre cuite ) renseigner vous et vous verrais faites confiance aux anciens

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  4. Un système de goutte à goutte accidentel à été observé par un ingénieur agronome israélien lors de la fuite d’une citerne d’eau à proximité de laquelle poussaient mieux des plantes… il a étudié ce phénomène et en a tiré le système que l’on connaît qui est bien pratique… le système présenté ici va juste un peu plus loin dans l’utilisation du goutte à goutte… cela dit je pense que de nombreuses cultures sous serre utilisent déjà des systèmes d’irrigation par infiltration racinaires… mais ce procédé semble assez simple à mettre en œuvre… à voir avec des eaux très dures…

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  5. Arrêter de venter les occupants israeliens, ils n’inventent rien, ils occupent ou copient… tout comme les chinois.
    Des personnes qui trouvent l’équivalent et qui ne déposent pas forcément des brevets il y en plein.

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  6. les palestiniens sont les premiers qui ont utilisé l’irrigation en profondeur à côté des arbres(irrigation par les racines) .surtout pour les oliviers.La plus veille ilivier c’est au palestine.

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  7. Si on veut aller plus loin on pourrait même faire absorber à la plante juste ce qu’elle a besoin en detectant la température de la plante ou la sécheresse de celle ci

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  8. Je trouve que la critique est vraiment facile ici c’est vrai une personne commercialise une idée ah puis on trouve toujours à dire ah mais ça existe depuis longtemps ça fabrique en plastique franchement je trouve qu’on devrait supprimer l’Internet que chacun se démerde à sa façon car apparemment de toute façon plus on renseigne les autres et plus ça critique parce que c’est pas eux qui ont eu les idées alors à tous ces détracteurs bah au lieu de lire des articles sur internet qui vous apprennent beaucoup de choses ou pas du tout vu que vous avez la science infuse et ben arrêtez d’aller sur internet ce sera plus simple’

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  9. Il est vrai que ce dispositif, en moins élaboré peut-être, existe depuis longtemps en Israël et ailleurs mais la publicité faite à cet homme ne peut que donner des idées d’amélioration du concept à d’autres. Il n’est pas le premier à ne pas avoir inventé l’eau chaude mais combien de gens se sont douché à l’eau froide avant de soupçonner que la chaude existait.
    Courage à nous tous

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