14 inventions et innovations pour faire des économies d’eau potable à la maison ou au jardin

Economiser l'eau et surtout ne plus la gaspiller devient un enjeu crucial pour les années à venir... Voici quelques solutions innovantes pour préserver cette denrée précieuse qu'est l'eau potable !

L’eau potable est précieuse, voire sacrée tant elle risque de manquer dans un futur assez proche. Nous connaissons, cette année, des restrictions d’eau dans toutes les régions de France, et ce n’est pas habituel. Préserver l’eau, et donc l’économiser devient une nécessité pour tous, et il va falloir s’habituer à ne pas la gaspiller. Économiser l’eau potable est aussi une source de créativité pour tous ceux qui essaient de trouver des inventions ou d’innover dans ce domaine. Toilettes économiques, irrigation raisonnée ou encore système de récupération des eaux grises : voici 14 inventions ou innovations qui permettront peut-être à la planète de préserver ses ressources en eau.

L’invention de trois lycéennes : Eco l’eau

Dans l’optique d’utiliser l’eau froide qui coule de la douche avant l’arrivée de l’eau chaude, trois du lycée Saint-Paul de Charleville-Mézières (08) invente un système simple et design. Eco l’eau est un réceptacle en forme de goutte d’eau qui s’accroche sur le mur, ou sur la paroi vitrée d’une douche. L’une des sorties se branche sur une électrovanne, et l’autre sur un tuyau. Lorsque vous ouvrez le robinet de la douche, il suffit de déposer le pommeau sur Eco l’eau, qui va récupérer l’eau froide. Le niveau est d’ailleurs visible grâce à une petite encoche sur la face avant. Vous pouvez ensuite rediriger l’eau vers la chasse d’eau, grâce à l’électrovanne, ou l’utiliser pour l’arrosage, le lavage des sols, etc. Eco l’eau dispose également d’un petit réceptacle pour le savon et d’un compartiment étanche pour y glisser une enceinte. Retrouvez tous les détails du système Eco l’eau.

Les gagnants de Science Factor souhaitent commercialiser leur récupérateur d'eau de douche intelligent
Les gagnants de Science Factor souhaitent commercialiser leur récupérateur d’eau de douche intelligent. Crédit photo : Hermine, Eugenie et Timoté du lycée Saint-Paul (capture d’écran vidéo YouTube)

Le Potamoi, pour économiser l’eau de la douce

L’invention du Potamoi, est celle de Sarah et Christian Lozano, un dispositif récompensé au concours Lépine 2021, sous le nom de Smart Green Shower. Potamoi ne permet pas de récupérer l’eau froide, mais il permet quand même de faire de sacrées économies d’eau. Ce dernier est, en réalité, une vanne qui vient de greffer sur le tuyau, entre le pommeau et le robinet. Cette vanne est connectée à un boitier, qui calcule le volume d’eau utilisée. Calibrée sur une consommation de 60 à 80 litres, soit la quantité d’eau nécessaire pour une douche de 4 à 5 minutes, il va carrément couper l’eau quand le volume aura coulé. En autorisant la juste quantité pour une douche, l’économie serait de 100 € par an et par personne avec un chauffe-eau électrique. Un dispositif à installer dans toutes les familles qui comportent des ados qui prennent des douches à rallonge ! Retrouvez tous les détails sur le système Potamoi.

Les adolescents restent plus de 20 minutes sous la douche.
Les adolescents restent plus de 20 minutes sous la douche. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plusdo, l’invention simple à laquelle il fallait penser !

Plusdo, c’est l’invention de Tony Lemonnier qui permet d’économiser environ 1800 litres d’eau par an. L’inventeur dit de lui-même qu’il n’a pas inventé l’eau froide. Son invention peut paraître inutile aux yeux de certains, ou du moins évidente, pourtant cela n’existait pas. Plusdo est donc une jarre munie d’un entonnoir qui se place simplement dans le bac à douche, ou dans la baignoire. Lorsque l’on ouvre le robinet, il suffit de verser la « première eau » froide, dans la jarre. En attendant l’eau chaude, celle-ci se remplit d’eau froide, et vous n’avez plus qu’à la transporter grâce à l’anse, pour réutiliser l’eau froide dans la chasse d’eau, ou ailleurs. Une invention simple, car il est évidemment possible d’utiliser un seau, ou un arrosoir, mais le système design et bien pensé apportera une touche écolo à votre salle de bain. Retrouvez tous les détails sur l’invention Plusdo.

Tony Lemonnier invente un récupérateur d'eau froide pour la douche.
Tony Lemonnier invente un récupérateur d’eau froide pour la douche. Crédit photo : Tony Lemonnier / Plusdo

Ek’eau system, l’invention oubliée

L’invention d’Ek’eau system est le fruit du travail de Patrice Godel, récompensé au concours Lépine, en 2012. Fort de cette récompense, il avait développé son système et espérait pouvoir le commercialiser. Une invention qui ne semble pas avoir séduit, à l’époque, mais qui pourrait retenir l’attention alors que les économies d’eau sont au centre de tous les débats. Ek’eau system est un dispositif qui s’installe derrière un robinet, et associé à un dispositif de régulation qui s’installe sur la conduite d’eau. Le petit réservoir tampon installé, va donc chauffer l’eau pour qu’elle atteigne les 65° C requis pour l’eau chaude sanitaire. En 30 secondes, l’eau arrive déjà chaude par le pommeau, et vous ne gaspillez plus une goutte d’eau froide. Retrouvez tous les détails sur l’invention Ek’eau system.

Une invention pour ne plus gaspiller l’eau en attendant qu’elle soit chaude.
Une invention pour ne plus gaspiller l’eau en attendant qu’elle soit chaude. Crédit photo : Patrice Godel / Ingenov (Ek’eau system)

Le système d’irrigation pour les vignes

En Israël, où l’on cultive la vigne depuis plus de 3000 ans, donc bien avant qu’Israël ne s’appelle ainsi (1948), le pays est, comme de nombreux autres, confronté à une pénurie d’eau sans précédent. Et la vigne, qui en demande beaucoup, en gaspille aussi beaucoup trop… Yishai Netzer, agronome de l’Université Ariel, travaille dans un vignoble du Nord d’Israël, et il est parvenu à inventer un système d’irrigation intelligent pour les vignobles. Son invention permet de gérer la quantité d’eau mais agit aussi sur la quantité des rendements en raisin. En fait, son système d’irrigation intelligent se dote de capteurs qui vont surveiller le vignoble. Ainsi, le vigneron connaîtra la quantité exacte d’eau à apporter pour que ses vignes soient parfaitement irriguées. Retrouvez tous les détails de ce système d’irrigation innovant.

Un système d'irrigation expérimental
Un système d’irrigation expérimenta . Crédit photo : Yishai Netzer (Capture d’écran YouTube) / Crédit photo : Dr. Offer Rozenstein (Capture d’écran Twitter)

L’invention d’Antonio Rico, le DeepDrop pour les cultures

Antonio Rico est un vieil homme de 82 ans, qui est déjà à la tête de 25 brevets d’invention déposés dans les domaines de l’agriculture et de la construction. Le dernier brevet en date est celui du DeepDrop, qui promet d’économiser jusqu’à 70% d’eau, et qui améliore la production des arbres par la réduction du stress hydrique. Son invention date de 2017, et c’est en fait un système d’irrigation goutte à goutte souterrain qui permet par exemple d’irriguer les avocatiers avec 350 litres par kilo de fruits récoltés, au lieu des 1200 litres nécessaires sans son invention. Et son système est finalement assez simple et surtout très logique: le goutte-à-goutte est installé au pied des plantes qui sont donc irriguées par la racine. La plante « se sert » elle-même dans les petites réserves d’eau. Elle n’a plus ni trop d’eau, ni pas assez puisqu’elle gère ses besoins. Retrouvez tous les détails de cet arrosage innovant, le DeepDrop.

Antonio Rico et Ernesto Rico et leur invention DeepDrop
Antonio Rico, Ernesto Rico et leur invention DeepDrop. Crédit photo : DeepDrop / Axarquía

Berger World, pour des plantes vertes sans arrosage

Berger World, c’est une start-up de Haute-Savoie fondée par Samuel Philibert Charles et Renan Dekker-Dos Santos. Ils ont inventé un procédé unique qui permet d’économiser l’eau dans certaines régions arides du monde ! Cette solution biodégradable se présente sous la forme de cristaux solides qui permettent de réduire la consommation d’eau. Et cela fonctionne très simplement: les cristaux, une fois arrosés, permettent aux billes de conserver l’eau, et de la distribuer aux plantes selon leurs besoins. Les réservoirs sont également un rempart contre l’érosion des sols car ils conservent l’eau plus longtemps. Par exemple, un sol sablonneux sans irrigation contient un litre d’eau après 40 jours sans irrigation. Avec Berger World, il en contiendra 3 litres après la même durée. Ce système a été créé pour répondre aux besoins en eau des régions arides, mais cela fonctionne aussi parfaitement pour nos plantes d’intérieur, qui n’ont plus besoin d’être arrosées, pendant 60 jours au minimum. Retrouvez tous les détails sur Berger World.

des cristaux d'eau solides
Berger World, pour des plantes vertes sans arrosage… Crédit photo : @berger_world / Instagram

Les oyas, une méthode ancestrale pour économiser de l’eau

Abandonnés pendant quelques décennies, les oyas reviennent en force dans les jardins, mais également dans les parterres de fleurs gérés par les communes. Cette technique d’arrosage date de l’antiquité et ne nécessite pas d’engager de gros travaux. Les oyas sont des pots en terre cuite que l’on enterre dans le sol, fermés par un couvercle et que l’on remplit d’eau. Il faut compter un oya de 5 litres pour 1 m² de terre environ. Avec un oya (ou olla), la plante puisera elle-même l’eau nécessaire et ne risquera ni la sécheresse, ni le sur-arrosage. Comme tous les systèmes d’irrigation par les racines, les oyas permettent de réduire le stress hydrique d’une plante, et d’économiser de l’eau pour les arrosages. On vous explique comment fabriquer vos propres oyas ici !

Comment fabriquer des oyas
Par Pauline Samain — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=54950313 / Par Pauline Samain — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=55121340 / Photo d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Shutterstock

L’invention du plombier melunais pour économiser de l’eau

Sidi Drici est une figure seine-et-marnaise, très engagé auprès des sans-abris, mais également plombier de profession. Il a mis au point un système qui permet de récupérer les eaux grises de la douche, de les filtrer, et de les dévier vers le réservoir de la chasse d’eau.

Sidi Drici, patron de l’entreprise de plomberie DSM
Sidi Drici, patron de l’entreprise de plomberie DSM. Crédit photo : Sidi Drici

Une invention simple, qu’il aimerait voir installée dans toutes les constructions neuves mais pour laquelle il ne souhaite pas déposer de brevet, arguant le fait que ce serait comme faire payer le soleil… Notre petit doigt nous dit d’ailleurs que Sidi est entrain de réaliser un nouveau prototype plus écologique… Nous vous tiendrons informés de l’avancée des travaux ! Retrouvez les détails de l’invention de Sidi Drici ici !

Lylo, le lave-linge qui récupère l’eau de la douche

Lylo est un concept imaginé par la start-up britannique Lylo Products. Il est conçu pour les étudiants, ou les tiny houses, bref, pour les petits espaces. C’est en fait un mini lave-linge portable qui se compose d’un réservoir d’eau amovible qui se place sur le sol de la douche lorsque l’on s’y trouve. Quand le réservoir est rempli avec l’eau de la douche, il suffit de l’installer sur le mini lave-linge où l’eau grise est filtrée grâce à un système intégré. Le lave-linge s’utilise ensuite avec de la lessive écologique de préférence. La machine nécessite une prise de courant et au niveau de la vidange, elle est récupérée dans le bac intégré, qu’il suffit de vider une fois la machine terminée. 15 minutes pour un lave-linge, qui certes ne vous permettra pas de laver les draps, mais vos vêtements chaque jour peut-être ? Retrouvez tous les détails dans notre article consacré à Lylo.

Une machine à laver qui récupère l'eau de la douche
Une machine à laver qui récupère l’eau de la douche. Crédit photo : Joanna Power et Paramveer Bhachu / Lylo

Les toilettes sans eau ni électricité, mais avec sable !

Cette invention est l’œuvre d’Archie Read, qui travaillait pour une société fabricant des toilettes, LooWatt. Il a conçu un système ingénieux qui se destine aux populations qui n’ont pas accès à l’eau potable, ni à l’électricité. Sandi, c’est son nom, va collecter les déchets humains, séparant les déchets solides des déchets liquides grâce à

et à un système de convoyeur (tapis roulant) sur lequel a été déposé du sable (ou de la terre) pour garantir l’hygiène du système. L’urine recueillie peut servir immédiatement de fertilisant pour les sols; quant aux déchets humains solides, ils sont dirigés vers un réservoir, qui peut ensuite être mis en compostage et servir d’engrais pour les cultures. Retrouvez tous les détails de cette invention dans notre article dédié.

Des toilettes durables avec du sable à la place de l'eau
Des toilettes durables avec du sable à la place de l’eau. Crédit photo : Archie Read

La douche autosuffisante d’un ingénieur de la NASA

Cette invention nous vient de Mehrdad Mahdjoubi, un ingénieur suédois travaillant pour la NASA (Mission Journey To Mars) qui propose la première « douche spatiale » fonctionnant en circuit fermé.  Grâce à son concept, il promet une économie d’énergie de 80% et une économie d’eau de 90%. La douche de l’ingénieur permettrait d’utiliser seulement 5 litres d’eau à chaque douche, contre plus de 50 pour une douche classique. Le système qui a été développé par Orbital Systems propose de faire circuler l’eau en la purifiant au fur et à mesure de son utilisation. Et puisqu’elle fonctionne en circuit fermé, elle ne dépend pas non plus des autres points d’eau de la maison, donc pas de chute de pression possible ! Retrouvez tous les détails de cette innovation ici.

Cet ingénieur de la NASA a inventé une douche autosuffisante qui recycle l’eau (90% d'économie)
Cet ingénieur de la NASA a inventé une douche autosuffisante qui recycle l’eau (90% d’économie). Crédit photo : Mehrdad Mahdjoubi

Ilya, la douche en circuit fermé de Toulouse

Comme la précédente invention, cette douche imaginée par trois jeunes diplômés de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse ne consommerait elle aussi que 5 litres d’eau à chaque douche. Il s’agit d’un système avec cuve et filtre permanent qui fonctionne aussi en circuit fermé. Une fois que la cuve est pleine (5 à 10 litres), l’eau va traverser un filtre qui élimine toutes les impuretés au fur et à mesure, et une pompe qui renvoie l’eau filtrée et nettoyée vers le pommeau de douche. Comme la précédente invention, Ilya permettrait de réaliser environ 90% d’économie d’eau et 80% d’économie d’électricité. Retrouvez tous les détails dans l’article consacré à Ilya.

ILYA, la douche en circuit fermé qui permet d'économiser 90% d'eau
Ilya, la douche en circuit fermé qui permet d’économiser 90% d’eau. Crédit photo : ILYA

Les toilettes avec lavabo intégré

Ce système ne date pas d’hier; il existe depuis longtemps et pourrait vous permettre d’économiser quelques mètres cubes d’eau potable. Nous tirons la chasse d’eau 4 fois par jour, et envoyons environ 9000 litres d’eau dans les égouts chaque année. Sans compter que nous sommes censés nous laver les mains avant ET après le passage aux toilettes, ce qui fait encore quelques litres d’eau jetés. En installant un WC surmonté d’un petit lave-main, vous faites « d’une pierre deux coups ». L’eau que vous utilisez pour vous laver les mains retombe dans le réservoir, et est utilisée par la chasse d’eau ! Il est possible de changer l’intégralité de votre WC, ou bien, juste d’ajouter un réservoir qui intègre un lave-main. Un investissement d’une centaine d’euros, très vite rentabilisé ! Retrouvez notre article consacré aux toilettes avec lavabo intégré. Que pensez-vous de toutes ces inventions pour économiser de l’eau ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

4 commentaires

  1. Très intéressant tout ça, il faut encourager les bonnes idées mais il y a des choses toutes simples qui existent déjà et qui, comme je l’ai déjà expliqué dans mon commentaire sur l’article du plombier de Meulun, devraient être imposées dans toutes les constructions neuves y compris celles des particuliers : des urinoirs (et même des bidets) car c’est très économique en volumes d’eau potable et vite rentabilisé, sans compter l’aspect hygiénique tellement meilleur. C’est tout bête, c’est pas nouveau du tout mais tellement évident que je ne comprends pas que personne n’en parle. Faites le calcul annuel en volume d’eau potable gaspillée par l’usage de chasses d’eau même dites « économiques » pour une personne de sexe masculin à compter de 8 / 10 ans multiplié par plusieurs millions rien qu’en France, c’est dingue le résultat. Alors tous ces efforts, remises en question et inventions mis bout à bout, ça serait une sacrée avancée pour l’avenir.

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  2. … pour ce qui est des toilettes sans eau (LooWatt), je me permettrais d’y apporter une rectification.
    En effet, il y est mentionné que – je cite – « L’urine recueillie peut servir immédiatement de fertilisant pour les sols ».
    Or, précisons bien, cela ne servirait à rien :
    Pour être exploitée, l’urine doit pouvoir « s’affiner » pendant 14 à 21 jours ; soit 2 à 3 semaines.
    Ce temps de « maturation » est effectivement nécessaire pour aboutir à la minéralisation de l’urine.
    Si vous l’épandez trop vite ; trop tôt, elle ne sera pas encore exploitable par les végétaux et, à la première pluie ou arrosage après son épandage, elle s’infiltrera profondément et ira polluer les nappes phréatiques, sans avoir été d’une quelconque utilité pour les végétaux

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