Un boulanger girondin invente le Crumbler, une machine innovante qui transforme le pain rassis… en farine !

Des tonnes de pains sont jetées chaque année, faute de pouvoir les réutiliser ou les donner... Le Crumbler est LA solution zéro déchet pour tous les boulangers de France !

Le pain et plus particulièrement la baguette est l’un des symboles de la France… Mais il est également un aliment difficile à quantifier que ce soit pour un particulier ou pour les professionnels… Combien sommes-nous à ne savoir que faire du morceau de pain, restant du repas… On peut le manger rassis, en faire du délicieux pain perdu sucré mais souvent on le jette, surtout depuis que l’on sait qu’il n’est pas bon pour les oiseaux ! Certaines boulangeries peuvent avoir jusqu’à 30 kilos d’invendus de pain par jour… Et à part le donner à des associations puisqu’il est désormais interdit de le jeter, et, avant l’invention de Franck Wallet, il n’existait pas vraiment de solution… Avec le Crumbler, tout à changer et c’est une excellente nouvelle !

Quelle est l’invention de Franck Wallet ?

L’homme est boulanger à Bordeaux, mais était également bénévole aux Restos du Cœur… Il collectait alors les invendus de pain dans les boulangeries, mais dans certaines grandes villes, les invendus sont si conséquents qu’il est impossible de tout redistribuer… Cela peut paraître fou, mais c’est la réalité… En constatant ces aliments jetés mais également la perte sèche pour les boulanger, il s’est demandé comment il pourrait revaloriser le pain rassis… Il a donc inventé le Crumbler, une machine qui transforme le pain en farine… C’est finalement assez logique et totalement zéro déchet !

Franck Wallet ( et Jean-Pierre Vilatte fondateur de JPV CONSEIL) et son invention.
Franck Wallet ( et Jean-Pierre Vilatte fondateur de JPV CONSEIL) et son invention. Crédit photo : Franck Wallet / Crumbler (Capture d’écran Facebook)

D’où lui est venue cette idée ?

Dans l’esprit du boulanger germe une idée… Il passe alors son pain rassis dans un blender et obtient une poudre très fine semblable à la farine qu’il utilise pour faire son pain… Il tente alors de l’utiliser pour réaliser quelques biscuits et vend des « cookies au pain rassis » dans sa boutique… Puis il utilise cette poudre de pain rassis pour d’autres recettes… Et les clients apprécient ! L’inventeur imagine alors une machine broyeuse puissante pour broyer le pain rassis en fine poudre réutilisable. Après trois ans de travail il obtient son premier prototype et fonde son entreprise : Expliceat.

Quels résultats concrets pour le Crumbler ?

Son invention n’est pas très récente, mais connaît déjà un joli succès auprès des professionnels… Une boulangerie utilise entre 6 et 7 tonnes de farine chaque mois et la France compte plus de 35 000 boulangeries… Avec le conflit en Ukraine, qui rappelons-le est le grenier de l’Europe pour le blé, à l’origine de la farine, le Crumbler pourrait bien conquérir de nombreux boulangers, leur évitant ainsi de subir l’augmentation des prix du blé et de pouvoir réutiliser un produit qu’ils jetaient. Quant à nous, consommateurs, elle pourrait aussi nous éviter une trop forte hausse du prix du pain. Le Crumbler a déjà de nombreux clients dans toute la France et permet à ces boulangers de réaliser une véritable économie, mais également de proposer des produits nouveaux et originaux.  Il permet de revaloriser environ 2 tonnes de pain rassis chaque année alors que cette farine était auparavant une perte sèche pour les artisans et permet de fabriquer environ 1.5 tonnes de farine recyclée chaque année… Cette idée révolutionnaire devrait presque être imposée à tous les boulangers de France et aidée par le gouvernement à la mettre en place non ? Plus d’informations : crumbler.fr

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

7 commentaires

  1. Ce boulanger n’a absolument rien inventé, les détenus font cela à la main et depuis des lustres dans les prisons françaises, véritables temples de la débrouillardise ! 😉

    0
    0
  2. Qu’en est il se la réglementation relative au pain
    Ne devrait on pas qualifier de « pain spécial » le mélange de cette chapelure rajouté à la farine pour faire de la panification?

    0
    0
  3. Il vaudrait mieux qu’ils se souviennent concrètement de l’ancien gâteau appelé « savarine » qui est fait exactement avec une telle « farine » recyclée appelée « chapelure » qui rappelle les célèbres chefs et pâtissiers des cours royales françaises des … siècles passés (et non comme les pâtissiers actuels l’ont réinventé en utilisant une farine…. « vierge »).
    Ce qui signifie que même les recettes permettant de réutiliser la farine du vieux pain, appelée chapelure, sont connues depuis des centaines d’années.

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page