Pourquoi est-il fortement déconseillé de boire ou de cuisiner avec l’eau chaude de votre maison ?

Quelle eau choisir pour faire cuire les pâtes ? Chaude pour économiser de l'énergie ou froide ? Voici notre réponse !

Sur le site Ameli.fr, on peut lire que pour préparer le biberon d’un bébé, il faut utiliser de l’eau froide pour réduire le développement des germes car « au-delà de 25 °C, l’eau peut être davantage chargée en microbes ». Dans l’inconscient collectif, on utilise l’eau froide pour un thé, des pâtes, ou un café, que l’on fait bouillir ou chauffer au micro-ondes. Cette vision des choses est assez simpliste et cela demande quelques explications quant à l’utilisation de l’eau chaude, qui, dans la logique des choses, mettrait moins de temps à bouillir et permettrait donc d’économiser de l’énergie et du temps… Explications.

L’eau potable, ultra contrôlée en France

Si vous regardez vos factures d’eau, vous y verrez de nombreuses taxes dites d’assainissement, qui font grimper votre net à payer, mais qui sont aussi le gage d’une eau potable ultra contrôlée et sécurisée. L’eau qui sort de votre robinet, chaude ou froide, est donc, en théorie, parfaitement saine ! En revanche, de vieilles canalisations en plomb par exemple peuvent altérer la qualité de l’eau, et il vaudra donc mieux la faire bouillir avant de la consommer, pour éviter toute intoxication.

Marre des bouteilles en plastique ? Et si vous optiez pour un osmoseur ?
Crédit photo : Shutterstock / Igor Pushkarev

Et l’eau chaude alors ?

Pour l’eau chaude, tout va encore une fois dépendre de votre installation. Si vous possédez un cumulus, l’eau chaude reste stagnante puisque le cumulus la stocke. Et ce stockage peut provoquer une corrosion du cumulus, mais aussi entrainer la formation de bactéries qui se développent avec la chaleur. Cependant, les bactéries ne sont pas toujours synonymes de maladie, il ne faut donc pas dramatiser… Si vous vivez dans un immeuble disposant d’une chaufferie collective en sous-sol, les risques sont les mêmes qu’avec un cumulus, amplifiés par le fait que l’eau doit parcourir toutes les canalisations avant d’arriver à votre appartement. Enfin, si vous possédez une chaudière à gaz individuelle, aucun risque car l’eau est chauffée en circuit court dès qu’elle entre dans la chaudière ! Elle ne peut donc pas se charger en bactéries, ou autres substances toxiques. L’eau peut avoir un goût particulier, ou un visuel trouble mais ces désagréments sont dus au tartre et non à des bactéries. Pour éviter ceci, vous pouvez équiper vos robinets de mousseur qui vous permettront d’économiser de l’eau et d’arrêter le tartre à la sortie du robinet.

Alors eau chaude ou froide ?

Finalement, notre première idée d’utiliser de l’eau froide pour la faire bouillir est la meilleure des solutions. Cependant, il faudra vraiment de l’eau froide et non pas de l’eau qui sort d’un mitigeur placé à mi-chemin entre le chaud et le froid, sinon, l’eau viendra de la tuyauterie d’eau chaude et le résultat sera le même. Tamaro Diallo, toxicologue, préconise l’utilisation de l’eau froide pour la cuisine. Et elle recommande aussi d’utiliser des bouilloires en verre ou inox pour faire chauffer l’eau, en évitant les biberons en plastique pour que les éventuels bisphénols A ne passent pas dans l’eau. Même si elle n’est pas toxique, l’eau chaude serait donc plus susceptible de contenir des substances néfastes, ou des métaux toxiques tels que le plomb. Conservez donc l’eau chaude pour la vaisselle, le nettoyage des sols et le lavage des mains… Pour la cuisine, c’est de l’eau froide bouillie et rien d’autre !

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Ici.radio-canada.caTf1info.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page