Le compostage obligatoire est un sujet tendance en ce moment, puisque tous les ménages français seront amenés à composter leurs biodéchets dès le 1er janvier prochain. En effet, la loi antigaspillage entrera en vigueur dans sa globalité et obligera les particuliers à revaloriser leurs biodéchets. À Quimper, dans le Finistère, l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) de l’Odet n’a pas attendu cette loi pour composter ses déchets alimentaires. En 2010, ils ont même inventé un outil appelé le Brass’compost pour faciliter l’aération des composteurs. L’outil ressemble à un gros tire-bouchon, mais il est en fait un outil de jardin. Il deviendra indispensable à tous les ménages qui choisiront d’installer un bac à compost dans leur jardin. Découverte.
Quelle est cette invention ?
De prime abord, on pourrait se dire que c’est un tire-bouchon pour une énorme bouteille ou un objet d’art contemporain. En réalité, c’est un outil de jardin inusable, encore assez peu utilisé, mais qui devrait connaître une explosion des ventes dès l’année prochaine. Cet outil a été fabriqué dans les ateliers de l’ESAT d’Odet, donc par des travailleurs en situation de handicap. Une idée simple et ingénieuse à laquelle il fallait penser : un brasseur de compost.
Comment ça marche ?
Une idée simple pour une utilisation enfantine. L’outil se présente comme un grand ressort muni d’une poignée en forme de cercle à l’une des extrémités. Il suffit alors de tenir la poignée, puis de faire tourner le ressort dans le bac à compost pour l’aérer. Le Brass’compost s’utilise à chaque apport de déchets et accélère leur décomposition. Le terreau obtenu est de meilleure qualité puisqu’il aura été aéré fréquemment. « Grâce à l’ergonomie de l’outil, on n’hésite plus à renouveler cette opération. » explique l’Esat sur son site dédié, compostez-facile.com.
Comment est née cette idée ?
En 2009, la ville de Quimper souhaitait déjà animer des ateliers de compostage et cherchait des bénévoles. Jean-Jacques Peuziat, l’inventeur du Brass’compost propose ses services, intéressé par le projet. Avec sa femme, ils sont alors confrontés à la difficulté de brasser le compost, une tâche fastidieuse et assez physique. Il imagine le Brass’compost, le fait breveter et le fait fabriquer et commercialiser par les ateliers de l’ESAT. L’ancien professeur de physique-chimie de l’IUFM de Quimper n’en n’était pas à sa première invention. Il avait aussi imaginé un coffret pour apprendre l’électricité et les balbutiements de l’électronique, déjà fabriqué par un Esat mais dans le Morbihan. Le Brass’compost reste cependant l’invention dont il est le plus fier.
Dans l’ESAT de l’Odet, le Brass’compost monopolise deux personnes à plein temps, Annie pour la partie accueil téléphonique, et Thomas pour gérer les commandes qui affluent depuis deux ans, via le site internet. « Ça m’a apporté plus de confiance en moi, explique le jeune homme. J’ai vu que je pouvais gérer des envois de commandes, j’ai gagné en aisance en informatique » explique Thomas dans une interview accordée au journal Le Télégramme. Une vraie belle idée cette invention, non ? Vous aussi, vous souhaitez acheter votre Brass’compost ? Rejoignez les plus de 3 000 clients qui ont déjà opté pour la solution bretonne. Il ne vous en coûtera que 27 € et il est évidemment fabriqué en Bretagne ! Rendez-vous ici pour vous le procurer.