Plusdo : il invente un récupérateur pour l’eau froide de la douche (1 800 l d’économie par foyer et par an)

Une invention simple, mais à laquelle il fallait y penser. Un récipient pratique et design. Portable, il s'installe directement dans la douche et permet de ne plus gaspiller l'eau froide avant l'arrivée de l'eau chaude.

Ces dernières semaines, vous avez probablement entendu parler de sécheresse hivernale. Nous sommes encore en hiver et pourtant certains départements sont déjà en restriction d’eau. Certaines communes gèlent les permis de construire, afin de préserver les ressources en eau comme nous le confirme un article publié sur Rtl.fr. Cette sécheresse hivernale est assurément annonciatrice d’une sécheresse estivale sans précédente. Pour tenter de limiter les dégâts à l’échelle des particuliers, un habitant du Mans invente un petit dispositif appelé Plusdo qui permettrait à chaque habitant d’économiser les « eaux perdues » de la salle de bain. Une invention simple et financièrement accessible, actuellement en campagne de financement participatif que la plateforme Ulule. Découverte.

Le Plusdo, qu’est-ce que c’est ?

Le gaspillage d’eau potable, nous le pratiquons tous et presque chaque jour quand nous franchissons la porte de la salle de bain. Lorsque l’on s’installe dans le bac à douche, l’eau froide coule et part directement dans les égouts en attendant l’eau chaude. Certains utilisent des seaux pour récupérer l’eau froide de la douche, tandis que d’autres ont opté pour la solution de Sidi Drici, le plombier Melunais. Cet inventeur a mis en place un ingénieux système de récupération des eaux grises redirigées vers la chasse d’eau. Inventé par Tony Lemonnier, le Plusdo est un objet à la fois pratique et design qui remplace le seau que certains utilisent peut-être déjà. Comme il le dit lui-même dans une interview accordée à France Bleu, il n’a pas « inventé l’eau froide ». Il n’empêche qu’il fallait y penser et que son récupérateur d’eau pourrait nous permettre d’économiser 1 800 l d’eau chaque année. Votre facture et la planète vous remercieront pour votre investissement minime !

Les croquis de l'invention
Les croquis de l’invention. Crédit photo : Tony Lemonnier / Plusdo

Le Plusdo, comment ça marche ?

L’invention se présente comme une grosse bouteille évasée, surmontée d’un entonnoir. Pour récupérer l’eau, il n’existe pas de système plus simple à utiliser ! Pas de batterie, pas d’électricité, mais juste une conception intelligente et design. Il suffit donc de poser le récupérateur Plusdo à vos pieds et de verser l’eau froide, qui sort de votre pommeau de douche, directement dans l’entonnoir. La jarre en plastique contient 3.5 l d’eau que vous pourrez réutiliser pour faire cuire vos pâtes, tirer votre chasse d’eau, remplir la gamelle de vos animaux domestiques ou arroser vos plantes.

Et l’eau savonneuse nous direz-vous ? Tony a pensé à tout. C’est pourquoi un bouchon en forme de goupille vient fermer l’entonnoir pour que vos eaux, devenues grises (chargées en savon et bactéries) ne puissent pas venir souiller l’eau contenue dans la jarre. L’eau potable récupérée dans la jarre est totalement propre à la consommation. Elle peut vous servir tout au long de la journée, sans utiliser de l’eau du robinet ni la chasse d’eau des WC.

Le fonctionnement de l'invention.
Le fonctionnement de l’invention. Crédit photo : Tony Lemonnier / Plusdo

Combien coûte le Plusdo ?

Actuellement en précommande sur la plateforme Ulule, le modèle originel est proposé à 39 € (hors frais de livraison). Les premières livraisons auront lieu vers le mois de juin 2023, à l’heure où il faudra vraiment penser aux économies d’eau si nous ne voulons pas en manquer. Tony a investi 14 000 € de sa poche pour son invention. Désormais, il recherche des industriels pour commercialiser son produit. Je n’ai pas les ressources financières pour pouvoir passer à la fabrication. Il me faudrait 170 000 euros pour fabriquer 5 000 pièces, explique-t-il dans l’interview. Grâce à la campagne de prévente, il espère que 2 300 personnes s’intéresseront à son invention. Ce qui lui permettra d’avoir un acquis solide pour démarcher ses futurs partenaires. En savoir plus, rendez-vous sur Plusdo.fr. Pour précommander votre Plusdo, rendez-vous sur Ulule.fr.

Abonnement à la Newsletter.
Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Francebleu.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

4 commentaires

  1. Lol, il n’a rien inventé du tout, c’est juste une amélioration qui coûtera un bras aux pigeons. je fais la même chose avec un seau qui me coûte rien. Encore un attrape couillons !

    0
    0
  2. 1800 litres d’économie par an soit 4 euros d economie par an..il va en falloir des années pour rentabiliser l’achat…10 ans..

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page