En Allemagne, le programme de transition énergétique prévoit que 40 à 50 % de l’électricité consommée proviendra d’énergies renouvelables d’ici 2025. Cependant, depuis quelques années, on constate peu de développement sur le sujet et une transition énergétique au point mort. L’Allemagne est le premier producteur européen d’électricité éolienne avec 113,85 TWh en 2021 (dont 24,37 TWh en mer). Cela équivaut à 29,6 % de la production totale de l’Union européenne, mais reste insuffisante pour atteindre les objectifs fixés. Inventée par un ingénieur de 92 ans du côté de Leipzig, une nouvelle éolienne pourrait changer la donne. Elle devrait être plus puissante et plus efficace que toutes celles qui existent actuellement. Découverte.
Quelle est cette invention ?
Actuellement, les éoliennes rencontrent plusieurs difficultés liées aux forces de flexion qui attaquent le matériel, à mesure que l’altitude augmente. Or, les vents en altitude sont plus constants et plus forts, rendant l’éolien plus productif. L’idée de l’ingénieur est donc de construire des éoliennes plus hautes, installées sur une structure technique différente, pour récolter les vents les plus forts. Horst Bendix a travaillé comme chef de la recherche chez Kirow, un constructeur de machines lourdes de Leipzig. À la retraite depuis 1995, il est aujourd’hui âgé de 92 ans, mais visiblement toujours très actif. Son éolienne, sur laquelle il a remplacé le traditionnel mât par un tripode, permet de capter les vents les plus puissants.
L’invention de Bendix sera-t-elle l’éolienne du futur ?
« Il y a 20 ans, je pensais que l’éolienne de 50 mètres de haut et 40 mètres de diamètre de rotor devait presque être la fin du monde. Et puis c’est devenu plus grand, plus grand, plus grand, et je pense qu’il n’y a pas de fin en vue », confie Falk Zeuner, ingénieur électricien travaillant pour Terrawatt GmbH, dans une interview accordée au site mdr.de. C’est exactement la définition de l’éolienne de Horst Bendix, toujours plus haut, toujours plus fort. L’éolienne du futur pourra atteindre plus de 200 m de haut et s’intégrer dans les parcs éoliens existants, offrant ainsi un rendement énergétique plus élevé. L’inventeur cherche donc à exploiter les vents de hautes altitudes pour booster la production d’électricité.
Quel serait le bénéfice net de cette éolienne ?
Une éolienne classique produit environ 10 GWh par an. En allant chercher les vents de hautes altitudes, une éolienne pourrait produire entre 20 et 30 GWh par an. Soit un rendement deux à trois fois plus élevé. L’ingénieur à la retraite a déjà expérimenté ses éoliennes dans un parc situé près de Leipzig, avec des éoliennes de 140 m de haut, capables de produire 20 GWh d’électricité par an. En termes de foyers alimentés, cela correspond à la consommation annuelle de 6 000 foyers de trois personnes. Bendix casse les codes, en changeant directement la structure de l’éolienne.
Dans son installation, Horst Bendix remplace la tour par une construction tripode composée d’une colonne verticale et de deux colonnes de soutien. Cela permet à la tour de ne plus avoir à résister à la force de flexion. De plus, le générateur ne se trouve plus tout en haut de la nacelle. En effet, plusieurs générateurs sont disséminés sur la tour. Grâce à un système de courroies, l’énergie éolienne est transmise de haut en bas à ces générateurs. Le problème de flexion est donc résolu, et étant répartis sur la tour, les générateurs éliminent le poids habituel sur le haut de la tour. L’éolienne de Bendix est brevetée, il ne reste plus que sa production à grande échelle. Plus d’informations : beventum.org / sprind.org
Mettre une éolienne plus en hauteur sur un mat conçu pour ça n’est en rien révolutionnaire. Donc non, un ingénieur de 92 ans n’invente pas une éolienne qui génère trois fois plus d’électricité qu’un modèle conventionnel.
Même perchée plus haut sur un mat tripode une éolienne conventionnelle reste une éolienne conventionnelle.
Une bonne idée pour cet ingénieur de mettre le poids des générateurs en bas en réduisant au minimum le poids en haut. Reste peut être à penser de fixer ou souder des parois solides sous formes de goujures hélicoïdales à une certaine hauteur pour évacuer les vents vers le haut en éliminant la flexion de l’axe principal.
Et ils ne veulent pas travailler jusqu’à 64 ans ? On serait fini dès cet âge ?
Yannick22000dit totalement d’accord, rien de bien nouveau, les constructions tripode existe depuis un paquet d’année…
SERRAOU Mustapha placé le poids en bas sur les éoliennes n’a rien de nouveau, BEAUCOUP d’éoliennes sont faite comme ça, mais celà engrange finalement beaucoup de frais supplémentaires pour l’entretien, qui devient par ailleurs plus compliqué… C’est pour celà que généralement cette solution n’est pas maintenu (sans parler des pertes d’énergie du au déport des forces comparé à une prise directe sur la génératrice)
Bref, rien de nouveau, il a juste breveté des idées qui existait déjà ailleurs mais que d’autres n’ont pas retenu pour des raisons économiques
@ Hervé daufar.
Essayez la maconnerie jusqu’a 64 ans, vous verrez.
Entre travailler dans un bureau ou dans les champs, les usines, le bâtiment, ce n’est pas la même chose.
Et même dans les bureaux, certains métiers deviennent difficiles.
Hé on en parle des fondations des éoliennes? Pour une éolienne de 80m c’est 250 tonnes de béton rien que pour son socle.
Il existe des surfaces déjà bétonnées proche des gens…les toits. Oui ça a un petit rendement par rapport à leur grandes sœurs à axe horizontal mais plus proche, moins déperdition et moins de contraintes dans les campagnes pour la faunes et la flore. Mais bon ça c’est un autre débat.