Les investisseurs sont optimistes pour le CAC 40 alors que l’économie française montre des signes de croissance rapide

La Bourse de Paris a atteint il y a de cela quelques jours, un nouveau record de valorisation à 7.387,29 points. Une hausse de plus de 1,1 % sur la séance. Son dernier record atteint en janvier 2022 était de 7.384,86 points.

Entre ces deux records, l’inflation, la guerre en Ukraine et le ralentissement économique à travers le monde ont fait tanguer les indices, entraînant ainsi la perte de près d’un quart de la valeur de la bourse parisienne. Mais, au dernier trimestre 2022, elle s’est améliorée avec le reflux de l’inflation aux États-Unis et en Europe. En plus, l’hiver doux a apaisé la crise énergétique et les indicateurs économiques sont meilleurs que prévu pour investir Cac 40. La tendance est la même partout en Europe, avec la Bourse de Londres qui a dépassé son record de 2018, tandis que Francfort se rapproche du sien qui remonte en 2021. La dynamique européenne est meilleure que celle de Wall Street, encore loin de ses sommets.

CAC 40, la vitrine de l’économie française

La France est une puissance économique où on retrouve certaines des entreprises mondiales les plus prospères. L’indice hors dividendes a septuplé depuis son entrée en bourse. En y associant les dividendes, il se situe au-dessus de 21.600 points, soit plus de deux fois plus haut que le point le plus bas touché durant la crise de la Covid-19 (9.880 points). Les actionnaires non-résidents sont majoritaires. On y retrouve notamment les fonds de pensions anglo-saxons qui investissent sur les marchés pour améliorer l’épargne retraite, contrairement au système de retraite par répartition à la française. Les actionnaires institutionnels français représentent environ un tiers. Un peu plus d’un million et demi de particuliers ont directement acheté ou vendu des actions en 2022.

La bourse de Paris résiste aux perturbations économiques !

Depuis le point le plus bas atteint en fin septembre par le CAC 40, la bourse affiche un regain de confiance impressionnant :

  • D’abord, le spectre de la crise énergétique qui a hanté les esprits pendant tout l’été et faire grimper le prix du gaz naturel à un niveau record, s’est éloigné en faveur d’un hiver doux.
  • L’Europe dans l’ensemble a aussi mieux résisté au ralentissement économique. La Commission européenne a récemment revu à la hausse, sa prévision de croissance pour la zone euro en 2023. Le combat des banques centrales depuis plus d’un an contre l’inflation, malgré la hausse considérable du coût du crédit, semble porter ses fruits avec des pics qui se dessinent aux États-Unis comme en Europe.
  • Ce regain de confiance a permis de renforcer les cours en Bourse des entreprises les plus dépendantes de l’activité économique. C’est notamment le cas du constructeur automobile Renault qui a vu sa valeur augmenter à 36 % en 2023. Publicis est passé à +28,5 % et la banque BNP Paribas a vu sa valeur boursière s’améliorer à +22,5 %, pour ne citer que ceux-là.
  • Les entreprises du luxe, fleurons du CAC 40, profitent pleinement des perspectives économiques relatives à la réouverture de la Chine, après trois ans de crise sanitaire. Le leader mondial du luxe LVMH voit sa valeur boursière s’améliorer au fil des jours. C’est la première entreprise européenne à dépasser les 400 milliards d’euros de capitalisation boursière depuis mi-janvier dernier. Il faut désormais payer environ 416 milliards d’euros pour racheter toutes ses actions en bourse.
  • Après des bénéfices déjà historiques en 2021 (près de 160 milliards d’euros), les 40 entreprises du CAC 40 sont parties sur les mêmes bases en 2022 avec des records impressionnants pour TotalEnergies (19 milliards d’euros), LVMH (14 milliards d’euros) ou encore BNP Paribas (10 milliards d’euros). Cette amélioration des bourses suscite néanmoins un peu de scepticisme chez les observateurs du marché. Sur le marché de la dette, les taux d’intérêt restent très hauts, en réaction aux mises en garde répétées des banques centrales pour qui la lutte contre l’inflation n’est pas terminée, ce qui impacte habituellement sur les cours.

En conclusion, on retient qu’après des années marquées par la pandémie de Covid-19 et plus récemment la crise énergétique, la bourse de Paris reprend des couleurs, notamment grâce aux bons résultats des entreprises du CAC 40.

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