L’année prochaine, cela fera 20 ans que le frelon asiatique est apparu en France. En effet, c’est en 2004 qu’une reine fécondée avait été importée de Chine dans une poterie. Depuis cette arrivée inopinée, le frelon asiatique s’est répandu partout, occasionnant l’anéantissement de millions d’abeilles. Nos pauvres abeilles européennes ne savent pas encore se défendre contre ce redoutable prédateur. Par conséquent, elles doivent être aidées par des pièges, de préférence sélectifs. En Bretagne, le frelon asiatique a commencé ses ravages en 2011. Découvert dans le Lot-et-Garonne, il lui a fallu sept ans pour infester les terres bretonnes. À Trébeurden (22), le groupement de défense sanitaire des abeilles (GDSA) des Côtes-d’Armor organise la lutte active contre le frelon asiatique. Une lutte qui semble porter ses fruits puisqu’ils seraient en passe de gagner la bataille ! On vous explique pourquoi !
La Bretagne, terre promise pour le frelon asiatique ?
Comme tous les départements côtiers, la Bretagne se trouve fortement touchée par le frelon asiatique. Cela s’explique simplement par la situation géographique de ces départements. En effet, les frelons asiatiques se trouvent bloqués dans leur évolution par la mer. La conséquence directe étant qu’ils pullulent sur place, fondant des dizaines de nids primaires, puis définitifs. La commune de Trébeurden paraît particulièrement touchée, comme l’explique Jean-François Klimm, apiculteur retraité à Trébeurden et trésorier du groupement costarmoricain. L’année dernière, l’apiculteur parvient à convaincre la mairie d’organiser un piégeage de printemps, bien plus efficace que le piégeage estival.
Pourquoi faut-il piéger les frelons asiatiques au printemps ?
Pour l’apiculteur, détruire les nids définitifs n’empêche pas la prolifération du frelon asiatique. Chaque année, de plus en plus de nids sont découverts. Le problème des nids définitifs est qu’ils se trouvent souvent dans les arbres hauts. Par conséquent, ils ne sont découverts qu’à l’automne, lorsque les arbres perdent leurs feuilles. À cette époque de l’année, ils ne sont plus actifs, il est donc inutile de les détruire. En plus, ce procédé s’avère coûteux pour les municipalités.
À l’inverse, au printemps, les nids primaires ne sont occupés que par les reines fondatrices, et éventuellement les larves. En scrutant l’apparition de nids primaires qui ne sont pas plus gros qu’une balle de tennis, la lutte est plus efficace. En effet, cela empêche les larves d’éclore et de devenir ainsi ces véritables prédateurs d’abeilles que sont les frelons asiatiques.
Comment ont-ils procédé à Trébeurden ?
L’année dernière, au printemps, le GDSA a « recruté » 56 piégeurs volontaires, relate le journal letelegramme.fr. Financés par la mairie et l’association, des pièges sélectifs et simples d’utilisation leur ont été distribués, ainsi que des appâts. Les piégeurs ont dû suivre un calendrier précis pour poser ou ôter les pièges. Un an plus tard, le bilan est plus que positif, puisque les 56 pièges de Trébeurden comptabilisent 1 866 reines fondatrices capturées, soit environ 300 % de nids supplémentaires détruits. Rappelons qu’une reine fondatrice peut produire 13 000 individus de mars à novembre ! Ce sont donc des millions de frelons qui ne verront pas le jour cette année en Bretagne. Depuis ce succès, 130 communes proches de Trébeurden ont rejoint le « mouvement ». Le piégeage représente approximativement un coût de 500 € par commune. Cependant, c’est un petit investissement, comparé aux 70 ou 90 € que coûte la destruction d’un seul nid définitif à l’automne.
Bonjour Monsieur
Je me présente Herbots Fernand apiculteur Promiel, rien que l’année passée j’ai perdu 19 ruches,faute du frelon pourriez vous m’envoyer une photo. de votre piège ainsi que le coût de ce piège.Oui j’oubliais j’habite Gembloux Belgique
Bonjour
Il serait bien utile de nous donner plus de précisions sur ce piège…. Merci d’avance
https://www.jabeprode.fr/fr