Un vélo électrique sans batterie, c’est possible. Voici Pi-POP, une invention alimentée par des supercondensateurs

Le Pi-POP : un vélo électrique révolutionnaire sans batterie ni recharge, fonctionnant grâce à des super-condensateurs, procurant une autonomie illimitée et une empreinte écologique réduite.

Si vous possédez un vélo classique, il n’y a pas de mystère : vous devez pédaler pour avancer. Et si vous possédez un vélo électrique, il n’y a pas de secret : vous devez le recharger pour avancer. Mais que diriez-vous d’un vélo électrique sans batterie ni recharge, qui vous permet tout de même d’avancer ? Il existe, il est français et a été conçu au sein d’une entreprise orléanaise après sept ans de Recherche & Développement. Il s’appelle Pi-POP et comme l’annonce ses inventeurs : c’est « le premier vélo à assistance électrique au monde qui n’a besoin… que de vous ! ». Découvrez ce vélo nouvelle génération, inclusif, et qui s’adresse à tous ceux qui veulent profiter des joies du vélo.

Les caractéristiques techniques du Pi-POP

Nous n’avons pas l’habitude de commencer par présenter les caractéristiques techniques d’un produit, mais la conception du Pi-POP le nécessite pour comprendre son fonctionnement. Le vélo Pi-POP est alimenté par des « super-condensateurs », offrant ainsi une source d’énergie écologique et durable. Avec une durée de vie de 15 ans, ce vélo est conçu pour durer et réduire l’impact environnemental. De plus, il est entièrement recyclable, contribuant ainsi à une approche plus respectueuse de l’environnement. Avec un poids de 20,5 kg, il est relativement léger, ce qui facilite sa manipulation et son transport. L’autonomie de ce vélo électrique est illimitée, ce qui signifie qu’il peut être utilisé sans se soucier de la charge de la batterie. Avec une vitesse maximale de 25 km/h en mode assistance, le Pi-POP procure une expérience de conduite agréable et pratique. Il est disponible à l’achat en ligne, au prix de 2 450 €. De plus, il est équipé d’un porte-bagages et de garde-boue, offrant ainsi des fonctionnalités pratiques pour transporter des objets et rouler par tous les temps.

Comment fonctionne le vélo électrique sans batterie ?
Comment fonctionne le vélo électrique sans batterie ? Crédit photo : Pip-pop

Les super-condensateurs du Pi-POP, qu’est-ce que c’est ?

Le système de super-condensateurs inventé par l’entreprise est en réalité un système d’énergie efficace qui permet une recharge et une décharge ultrarapides de l’énergie emmagasinée. Sur un vélo électrique classique, les batteries se chargent en étant branchées sur le secteur. Sur le Pi-POP, l’utilisateur va emmagasiner de l’énergie lorsqu’il pédale, et ainsi charger les batteries. Concrètement, vous faites le plein d’énergie lorsque vous êtes sur du plat ou dans une descente, et les batteries vous la restituent lorsque le terrain se fait plus difficile.

Il est donc envisageable de terminer une boucle en revenant au point de départ avec la même quantité d’énergie embarquée qu’au début. Le nombre de charge est quasiment illimité puisque la recharge n’est pas électrique. L’entreprise annonce plusieurs centaines de milliers de recharges possibles pour le Pi-POP. De plus, les super-condensateurs, contrairement aux batteries classiques, ne sont pas polluants. Les supercondensateurs sont composés de matériaux courants tels que l’aluminium, le carbone, la cellulose et les polymères. Ce qui les rend relativement faciles à traiter afin de réduire l’empreinte écologique. Des filières de recyclage existent déjà pour ce type de composants.

Et si l’on ne l’utilise pas, est-ce qu’il se décharge ?

La réponse à cette question est : oui. Les supercondensateurs ont une autodécharge importante lorsqu’ils sont complètement chargés à 100 %. Le niveau de charge diminuera progressivement au fil des jours. Ainsi, un vélo entièrement chargé peut être déchargé après environ trois semaines d’inutilisation. Cependant, pas de panique, le vélo s’éteint, mais il est possible de le redémarrer en quelques minutes, en pédalant tout simplement. En revanche, le vélo ne s’éteindra pas en cours de balade, il limitera seulement l’assistance et privilégiera la récupération d’énergie. À l’inverse, si ses batteries sont chargées au maximum, il restreindra la récupération d’énergie aux stricts besoins nécessaires. Plus d’informations sur cette invention géniale ? Rendez-vous sur pi-pop.fr.

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Source
Pi-pop.frFrandroid.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

11 commentaires

  1. Le 3ème P est muet je suppose ?

    Sans préjuger des qualités d’assistance du vélo, la phrase « Le nombre de charge est quasiment illimité puisque la recharge n’est pas électrique » est parfaitement mensongère, la source d’électricité alimentant la charge n’a aucun impact sur la longévité du système de stockage. La recharge est de toute façon électrique, l’électricité provenant d’un générateur sur le vélo et non d’un générateur dans une centrale.

    Aussi la boucle fermée comparant les 2 systèmes est mensongère, il est possible de récupérer l’énergie en descente sur un vélo à batterie, ce n’est pas un problème de stockage mais de type de moteur. Et avec vos condensateurs à moitié vides au départ à cause de la décharge à l’arrêt, vous n’irez pas loin dans la montée initiale…

    Si le reste est à l’avenant… Et de fait on n’a aucune information sur la capacité électrique, aucun résultat d’étude de cycles charge recharge, etc.

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  2. Plus de 20kg c’est extrêmement lourd… L’idée est géniale mais il faut travailler sur le poids comme toujours en cyclisme.

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  3. En fait c’est comme si il y avait un gros ressort que l’on tend et qui se détend..résultat sur un parcours bouclé l’énergie fournie est humaine et seulement humaine…

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  4. Pour retrouver le même niveau d’énergie à l’arrivée , il faut donc ne rien consommer . On consomme dans les côtes car il y a assistance. Sur le plat et les descentes, le cycliste fournit donc l’énergie pour avancer ainsi que celle pour recharger le super-condensateur . Nous avons donc affaire à un super-cycliste.
    Il faut juste penser que l’énergie spontanée n’existe pas. Il faut toujours une source et en plus il y a toujours des pertes lors des transformations

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  5. Aucune donnée sérieuse n’est fournie dans l’article sur l’énergie max que pourrait fournir ces super-condensateurs s’ils sont chargés au maximum. Donc aucun élément de comparaison possible…

    Quelle tension ? Quel couple ? Quelle énergie ?

    Merci.

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  6. Sur un trajet à plat avec un vélo électrique à batterie, lorsqu’on arrive au bout de la batterie, ça devient l’enfer.
    Tel que le décrit la journaliste, lorsqu’on roule à plat, on pédale pour rouler (donc le même effort que le vélo électrique classique déchargé) et on ajoute un effort supplémentaire pour charger la batterie.
    Ce sera donc plus que l’enfer.
    Il serait intéressant de connaitre la capacité en Wh du super condensateur. Afin de savoir de quelle autonomie d’assistance on bénéficie réellement.
    Pour faire une comparaison avec une auto, on enlève le réservoir d’essence, et on la pousse sur le plat pour charger les condensateurs et monter les côtes…
    De plus, il faut penser à la notion de rendement. Tel que le décrit la journaliste, on alternait les moments de charge sans assistance et de décharge avec assistance. Mais aucun système ne permet de convertir 100% de l’énergie qu’on y injecte.
    Cela veut dire que le cycliste dépensera plus d’énergie en pédalage supplémentaire qu’il n’en récupère en assistance.
    Résultat, on se fatigue plus avec ce vélo qu’avec un vélo classique sans assistance.
    La journaliste a du oublier qu’on peut charger les condensateurs avant de partir.

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  7. Quelle connerie, pourquoi ne pas le faire charger chez soi? Quel avantage? Et aussi les supercondensateurs ont une capacité d’energie plutôt faible en comparaison a une batterie, donc plus de poids pour la même distance. L’avantage serait qu’ils donnent beaucoup us de puissance, a que sert elle sur un velo? Donc une fausse bonne idee

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  8. Snake oil. Énergie mécanique = énergie électrique – rendement et l’inverse est également vrai. En termes d’efforts, de puissance restituée, autant appliquer directement la puissance mécanique à la roue. Quant à l’énergie récupérée lors du freinage, tous les cyclistes confirmés apprennent à ne freiner qu’exceptionnellement !

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  9. Des critiques extrêmement négatives sans même souligner la tentative de palier aux autres solutions encore plus polluantes. Nuancez vos propos et guidez le monde vers des solutions plutôt que de montrer du doigts les soucis. Sortez vos doigts du… Si vous êtes si experts sur le sujet.
    Tout ça pour dire que je ne comprend même pas l’intérêt d’alimenter un vélo ou de créer de l’assistance excepté pour les personnes en difficulté physique. Pédalez bons sang ! Bientôt l’humain ne fera plus rien de son propre chef.

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  10. Franchement si cette solution fonctionne, ne serait-ce que partiellement, j’achète. Parceque les vélos électriques actuels c’est non me concernant.
    Belle initiative.

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