Désextinction : des chercheurs réintroduisent le séneçon d’York, une fleur disparue depuis plus de 30 ans

Des chercheurs utilisent des techniques de dé-extinction, pour ramener à la vie des espèces disparues.

Depuis quelques années existe le processus de dé-extinction comme lorsque des chercheurs veulent ramener à la vie le mammouth laineux aujourd’hui disparu. La désextinction, également appelée résurrection d’espèces éteintes, est le processus scientifique visant à ramener à la vie des espèces qui ont disparu de la Terre. L’idée derrière la dé-extinction est d’utiliser des techniques scientifiques pour reconstituer génétiquement des espèces éteintes et potentiellement les réintroduire dans leur environnement naturel. Le processus de désextinction implique généralement la récupération de l’ADN d’espèces éteintes à partir de restes fossilisés ou d’autres sources, puis le séquençage de cet ADN pour en apprendre davantage sur les caractéristiques génétiques de l’espèce. Grâce à ce procédé, des chercheurs britanniques ont ramené à la vie une fleur, l’orpin d’York, disparue depuis 1991.

Comment les scientifiques procèdent-ils pour faire renaître une espèce ?

Les chercheurs utilisent des techniques de génie génétique avancées pour insérer les gènes d’espèces éteintes dans des espèces apparentées vivantes, appelées espèces hôtes. Cela peut être réalisé grâce au clonage ou à l’édition génétique, comme le CRISPR-Cas9 utilisé pour les mammouths laineux. Les embryons de l’espèce sont ensuite introduits dans leur habitat naturel ou des écosystèmes dans lesquels des espèces apparentées vivent encore. L’objectif est de rétablir des populations viables de ces espèces éteintes afin de restaurer leur rôle écologique et contribuer à la biodiversité. La désextinction peut susciter des controverses, notamment lorsqu’il s’agit de ramener des espèces invasives ou potentiellement dangereuses pour l’homme.

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Le cas du séneçon d’York

Le séneçon est un genre de plantes de la famille des Asteraceae, connu sous le nom de séneçons ou séneçons dorés. Ces plantes se distinguent par leurs fleurs jaune vif et leurs feuilles dentées. Elles peuvent être vivaces ou annuelles, avec une tige dressée ou rampante et des feuilles allongées. Une variété de cette fleur, spécifique à York, a disparu en 1991, mais quelques graines ont été conservées à l’université d’York. Les fleurs des séneçons sont regroupées en capitules entourés de bractées jaunes. Ces plantes peuvent être considérées comme invasives et sont toxiques. Le séneçon d’York ne poussait autrefois qu’à York, et n’était présent nulle part ailleurs.

Comment ont-ils procédé pour faire renaître cette fleur ?

Le séneçon d’York a connu l’extinction à l’échelle mondiale en 1991, en raison de l’application excessive d’un désherbant dans la ville qui lui a donné son nom. Le séneçon d’York a été découvert en train de pousser sur le parking de la gare de York en 1979 et a été la première nouvelle espèce à évoluer en Grande-Bretagne depuis 50 ans. Cependant, le succès de cette nouvelle plante fut de courte durée, car les terrains urbains ont été nettoyés et des produits chimiques ont été utilisés pour éliminer les fleurs considérées comme des « mauvaises herbes ». La dernière observation de cette espèce dans la nature remonte à 1991.

Andrew Shaw de la Rare British Plants Nursery avait le projet de redonner vie à cette espèce, mais lors des tests effectués sur les graines, très peu ont réussi à germer. C’est alors que Natural England, l’organisme gouvernemental chargé de la conservation, a autorisé rapidement une tentative de désextinction grâce à son programme de rétablissement des espèces, qui finance la sauvegarde des espèces indigènes les plus menacées depuis 30 ans. En février, six grammes de graines, potentiellement des milliers de plantes, ont été semées dans des parcelles spéciales autour de York, sur les terrains du conseil municipal et de Network Rail. Les premières plantes à l’état sauvage depuis 32 ans ont commencé à fleurir, apportant de la couleur aux rues et aux voies ferrées de York.

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Source
Goodnewsnetwork.orgTheguardian.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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