Lorsqu’une femme a ses règles, elle doit évidemment porter ce que l’on appelle des protections périodiques. Cela passe par des serviettes, des cups ou des culottes menstruelles et pour la plupart des femmes, par des tampons. Certains tampons sont « équipés » d’applicateurs, qui permettent aux femmes de les insérer plus facilement et sans toucher leurs parties intimes. Le problème de ces applicateurs est qu’ils sont en plastique ou en carton, soit polluants, et ne doivent JAMAIS être jetés dans les toilettes ! À seulement 19 ans, Théo Kack Kack vient d’inventer la marque LUBIA, et notamment le premier applicateur biodégradable. Actuellement en campagne de financement participatif, il fait un petit carton sur Ulule et espère pouvoir commercialiser très rapidement cette jolie marque, pour une jolie cause. Découverte.
D’où lui est venue l’idée de cette invention ?
Comme souvent, l’idée de cette invention lui est venue d’une expérience personnelle ou, du moins, d’une expérience vécue par sa petite amie. En 2021, il était en vacances avec sa petite amie qui avait ses règles. Celle-ci souhaitait se baigner et profiter des joies de la baignade, grâce à un tampon avec applicateur. Elle s’est alors retrouvée confrontée à un problème que connaissent toutes les femmes ou presque : l’absence de poubelles ! N’étant pas biodégradable, cet applicateur doit absolument rejoindre une poubelle et non les égouts. Théo prend ainsi conscience de ce problème, mais aussi de la pollution qu’engendrent les applicateurs de tampons et les tampons aussi d’ailleurs. Après quelques recherches, il s’aperçoit que tous les applicateurs sont en carton ou en plastique, donc polluants. De retour au lycée, il présente son projet lors d’un concours : un applicateur écologique et jetable dans les toilettes. Après de nombreux retours positifs sur son invention, il décide de se lancer dans l’aventure !
Le tampon Lubia, qu’est-ce que c’est ?
Après avoir pris attache avec des gynécologues, des sage-femmes et des femmes en général, Théo s’aperçoit que non seulement les applicateurs ne sont pas biodégradables, mais qu’en plus, certaines femmes sont allergiques aux matières utilisées dans les tampons. Celles-ci provoquent des démangeaisons, des infections, de l’inconfort et dans les cas les plus graves : un choc toxique. Pendant huit mois, il effectue plusieurs tests de matière, pour parvenir à fabriquer un prototype en s’inspirant des marques de papier toilette dont les tubes se désintègrent dans l’eau. Il parvient alors à créer une matière qui se désintègre au bout de cinq minutes dans l’eau. En revanche, nous ne connaîtrons pas la matière utilisée, Théo souhaite conserver le secret de son invention et nous pouvons aisément le comprendre ! Quant au tampon à proprement parler, il est en coton 100 % bio et donc biodégradable évidemment. Le combo parfait pour des millions de femmes qui utilisent chaque mois des tampons hygiéniques.
Théo recherche désormais des investisseurs !
Théo Kack Kack est actuellement à la recherche d’investisseurs pour pouvoir concrétiser son projet. Il vise à lancer une première production dès le début de l’année 2024 et estime avoir besoin d’environ 55 000 € pour y parvenir. Récemment, il a lancé une campagne de financement participatif, avec pour objectif de vendre 150 boîtes de 18 tampons à 10 € pièce. Cet objectif a été atteint en seulement quelques jours, ce qui démontre l’engouement pour son idée et la demande existante. Maintenant, Théo espère attirer des investisseurs pour soutenir son projet prometteur, nous confiant son espoir de voir cette idée se concrétiser. Envie de tester les tampons LUBIA ? Rendez-vous sur Ulule, la livraison est prévue en décembre 2023, un chouette cadeau pour la Planète, non ?