Alors que la guerre en Ukraine est en train de prendre un nouveau tournant avec le décès d’Evgueni Prigojine et de plusieurs membres clés du groupe paramilitaire Wagner, les troupes ukrainiennes avancent sur le front. Elles n’hésitent pas à utiliser les moyens à leur disposition pour répliquer face aux attaques russes. Parmi l’arsenal que possède le camp ukrainien figurent des drones SYPAQ Corvo Precision Payload Delivery System ou PPDS, qui ont été fournis par l’Australie en mai dernier. Il semble que ces engins viennent de faire leurs preuves. C’est en tout cas ce que suggère une nouvelle publication de la chaîne Telegram Fightbomber, qui est présumée appartenir à une personne ayant un lien avec l’armée de l’air russe.
Une quinzaine d’aéronefs impliqués
Les forces ukrainiennes auraient utilisé ces appareils de fabrication australienne pour semer le chaos au sein d’une base aérienne russe. Le nom de la base en question n’a pas été communiqué, mais selon les rumeurs, il pourrait s’agir de l’aérodrome de Koursk situé à 97 km de la frontière ukrainienne. En effet, l’armée russe a récemment rapporté une attaque de drones dans cette infrastructure tactique. Au total, une quinzaine d’appareils auraient participé à l’assaut. La particularité du PPDS réside dans le fait qu’il s’agit d’un drone en papier jetable et modulaire. Une conception qui le rend presque invisible au radar.
Un drone polyvalent
Par ailleurs, ce drone fourni par l’Australie fonctionne de manière plutôt discrète, car il possède une propulsion électrique. Il est capable de naviguer de façon autonome. Selon les données publiées par SYPAQ, il peut transporter jusqu’à 5 kg de fret. Son autonomie va jusqu’à 120 km, alors que sa vitesse de croisière est d’environ 60 km/h. Grâce à sa construction en papier, l’aéronef est peu coûteux. Le PPDS est aussi annoncé comme un drone polyvalent, car il peut transporter des munitions, de la nourriture et des médicaments. Il peut même servir à des opérations de reconnaissance.
Les Khokhls (Un terme péjoratif utilisé pour désigner les Ukrainiens, ndrl) ont d’abord utilisé des drones australiens SYPAQ pour attaquer un aérodrome. Un tel drone peut transporter 4 à 5 kg de marchandises en version kamikaze. Le moteur peut être électrique. La principale caractéristique de ce drone est sa modularité et son caractère jetable, car il est presque entièrement constitué de papier ciré et d’élastiques, ce qui le rend presque invisible pour les radars. Ce soir, les ukrainiens en ont utilisé un grand nombre, en intercalant des drones avec des BMP et des drones vides. Je ne sais pas exactement quels moteurs équipaient les drones, mais s’il s’agit de drones électriques, ils n’ont pas été lancés depuis l’Ukraine. Les défenses sont classiques. Brouilleurs GPS, fréquences Starlink et fréquences connues de contrôle des drones. Des mitrailleuses avec des traceurs, des viseurs de vision nocturne et de chaleur. Des projecteurs. Et bien sûr, des gabions ( casié en fils de fer tressés, ndrl), des sacs de sable et des filets partout où c’est possible. Fighterbomber (publication Télégram)
Des dégâts non négligeables
Selon les informations, l’attaque a eu lieu le 27 août dernier. Elle aurait été perpétrée par des drones SYPAQ Corvo Precision Payload Delivery System. Les dégâts ne sont pas clairs, mais une source proche du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) a signalé la destruction de quatre avions Su-30 et d’un MiG-29. De plus, l’assaut aurait endommagé deux systèmes de défense aérienne Pantsir et les radars d’un système de défense aérienne S-300.
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