Consciente des enjeux de la transition énergétique, l’Union européenne soutient des projets axés sur la production d’énergie verte. À travers l’initiative HOPE (Hydrogen Offshore Production Europe), l’instance ambitionne de faciliter la mise en place d’infrastructures de production d’hydrogène verte à partir de l’eau de mer. C’est dans cette optique qu’elle a décidé de financer le déploiement d’un système innovant capable de produire plusieurs tonnes d’hydrogène par jour. Ce projet est mené en collaboration avec la start-up nantaise Lhyfe et l’entreprise américaine Plug Power qui est connue pour ses piles à hydrogène destinées aux chariots élévateurs.
Une installation plus grande
Le choix de ces sociétés ne découle pas du hasard. En effet, Lhyfe est le leader de la distribution d’hydrogène vert en Europe. Fin 2022, la start-up et son partenaire américain mentionné ci-dessus ont franchi une étape majeure en inaugurant Sealhyfe, un électrolyseur offshore alimenté par une éolienne flottante d’une puissance de 1 MW. L’installation se situe sur le site d’essais du SEM REV au Croisic, en Bretagne. Compte tenu du succès rencontré avec ce premier prototype, le consortium établi par les pays membres de la zone euro veut aller encore plus loin, en ambitionnant d’ouvrir une nouvelle installation au large des côtes belges.
Une mise en service prévue pour 2026
La prochaine étape du projet HOPE consistera ainsi à construire une nouvelle installation plus grande en mer du Nord, près du port belge d’Ostende. Celle-ci sera en mesure de produire quatre tonnes d’hydrogène vert par jour. Regroupant au total neuf membres, le consortium utilisera également de l’énergie renouvelable pour alimenter cette plateforme flottante, dont la taille et la capacité en font une première mondiale. Il faut savoir que la nouvelle unité de production aura une capacité de 10 MW. Elle devrait être opérationnelle en 2026.
Une approche durable
En plus de la production d’hydrogène vert à proprement parler, le projet HOPE a aussi pour objectif de développer des approches écologiques pour faciliter le déploiement à grande échelle de ce combustible neutre en carbone. Ainsi, dans le cadre du projet belge, un pipeline en matériau composite thermoplastique de plus de 1 km de long sera utilisé pour acheminer l’hydrogène vers la terre ferme. Ce matériau constitue effectivement une alternative plus durable à l’acier. Le consortium envisage aussi de réutiliser les structures autrefois dédiées à l’industrie pétrolière et gazière pour produire de l’énergie renouvelable.
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Pour moi 10 MW sont vraiment peu, si nous regardons la dernière centrale nucleaire de Frace l’EPR que produit 1400 Mw ce proget est inutile, si le future sera la voiture électrique avec des millions de batteries de charger, je me demande pourquoi l’ont-ils conçue ?
Faudrait connaitre le cout par kW produit (incluant le cout de design, contructions, operation, maintenance) ?
ca dit pas s’ils doivent desaliner l’eau de mer pour leur electrolyse ? ca doit
la production d’energie n’est rentable que sur des enormes projets (dizaine de GW)…on en est loin…l’europe se trompe a investir dans ces petits projets, certes