Les maisons en A, aussi baptisées A-Frame dans les pays anglo-saxons, sont généralement de petites maisons en bois, avec un toit très pentu en forme de « A ». Lorsque vous aurez découvert la maison A-Frame construite par l’architecte Brian J. Mac, du cabinet Birdseye, vous admettrez que ce type de maison n’est pas uniquement petit et minimaliste. Nichée sur les rives du lac Bomoseen à Castleton, dans le Vermont, cette résidence défie les conventions architecturales. Avec une superficie de 350 m², elle est en parfaite harmonie avec le cadre environnant, et pourtant, celui-ci représentait certains défis à relever : de nombreuses zones humides et des retraits de lacs. C’est donc la nature qui a « choisi » le lieu de construction. Découverte.
La priorité : une vue sur le lac Bomoseen
Malgré les contraintes liées au terrain, les propriétaires souhaitaient axer leur maison sur le lac, disposer d’un accès direct aux rives et intégrer une entrée et un garage. Pour atteindre ces objectifs, la maison a été divisée en deux espaces de vie distincts. L’espace de vie principal abrite une cuisine, une salle à manger, un salon, une suite de deux chambres, une suite principale et un garage pour deux voitures, avec une terrasse sur le toit. En parallèle, l’espace de vie secondaire comprend une entrée séparée, une salle de vie, une cuisine, une salle à manger et une suite de deux chambres avec accès à un toit-terrasse.
Une conception minimaliste inspiré du siècle dernier
Le concept architectural d’A-Frame puise son inspiration dans les cités construites en bordure de lac au milieu du siècle dernier. Pour cette maison, l’architecte a réinventé la forme en A grâce à trois structures en A entrelacées. Deux de ces cadres en A se rejoignent à un angle de 40°, tandis que le troisième est perpendiculaire à l’une des extrémités. Cette disposition crée un espace de terrasse extérieure partagé au deuxième étage, procurant une perspective unique sur le paysage environnant.
La maison en A est ainsi une maison complètement orientée vers le site dans lequel elle se trouve. Ainsi, la lumière naturelle y est capturée de tous côtés. L’accent est également mis sur l’intégration harmonieuse avec le pont adjacent. La construction a été pensée pour minimiser l’impact sur l’environnement, avec une dalle de béton au niveau du sol pour réduire l’excavation du site. De plus, la structure préfabriquée des panneaux de toit a permis d’accélérer la construction et de minimiser les déchets. Les murs extérieurs sont recouverts de cèdre, tandis que les fenêtres à rupture de pont thermique assurent une enveloppe efficace et performante.
Un petit tour à l’intérieur ?
À l’intérieur de la maison, tous les efforts ont été concentrés sur l’utilisation de la lumière naturelle, mais également de l’air environnant. Ainsi, des persiennes sur le mur, au deuxième étage, favorisent une ventilation naturelle, tandis que les lattes de bois extérieures offrent un ombrage passif pour les fenêtres orientées au sud. Pendant les mois d’hiver, une cuisinière à gaz efficace assure le chauffage d’appoint, tandis qu’un système de récupération de chaleur (HRV) maintient un échange d’air frais dans toute la maison.
De plus, le paysage environnant préserve une zone humide existante et limite les plantations, créant ainsi une connexion naturelle avec la rive du lac. Plus d’informations : birdseyevt.com. Que pensez-vous de cette étonnante maison en A ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .