Ces derniers jours, vous avez peut-être vu passer sur vos réseaux sociaux de petites images sur lesquelles sont représentés de petits oiseaux. Sur ces images, un message qui dit : « c’est l’hiver, nous avons froid et faim, pensez à nous ». Effectivement, nos petits « oiseaux du ciel » crient famine alors que la nature s’endort doucement. De plus, l’urbanisation fait que leur nourriture se raréfie, ils comptent donc, si l’on peut dire, sur une main humaine pour les aider à survivre. Vouloir nourrir les oiseaux part d’un bon sentiment, mais attention, il ne s’agit pas de leur donner n’importe quoi, au risque de les tuer. Pour vous aider dans votre démarche salutaire vis-à-vis des oiseaux, nous avons recueilli les conseils de la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO), une source sûre pour ne pas commettre d’impairs. Découverte.
Quand faut-il nourrir les oiseaux du ciel ?
Dans les faits, il faudrait uniquement les nourrir entre novembre et mars, soit sur les périodes les plus froides. Cependant, nous sommes de plus en plus nombreux à leur proposer l’hospitalité toute l’année, ce qui, selon la LPO n’est pas une très bonne idée. Les oiseaux, au printemps, doivent être capables de trouver leur nourriture dans la nature. En les nourrissant, nous leur enlevons leur instinct primaire et les affaiblissons. Quoi qu’il en soit, si vous voulez respecter le cycle naturel des oiseaux, c’est donc en hiver qu’il faut les nourrir.
Quelle nourriture peut-on leur proposer ?
Avant de passer à la nourriture recommandée, donnez-leur de l’eau. C’est peut-être idiot, mais de l’eau propre permet d’éviter la prolifération des maladies. Il faudra d’ailleurs veiller à nettoyer fréquemment les mangeoires et les abreuvoirs. La LPO recommande de privilégier un mélange équilibré de graines, comprenant idéalement un tiers de tournesol noir, un tiers de cacahuètes et un tiers de maïs concassé. Les pains de graisse végétale, sans huile de palme, sont également recommandés, qu’ils soient simples ou mélangés avec des graines, des fruits rouges ou des insectes.
Optez pour des graines de tournesol non grillées et non salées, de préférence noires, pour leur teneur élevée en lipides. Les cacahuètes non grillées et non salées, ainsi que des amandes, des noix, des noisettes et des maïs concassés sont d’autres options nutritives. Les petites graines de millet ou d’avoine, ainsi que les fruits décomposés tels que la pomme, la poire flétrie et le raisin complètent une alimentation variée et adaptée aux besoins des oiseaux. Outre ces aliments, les oiseaux du ciel ne sont pas des « poubelles » et vous ne pourrez donc pas leur donner vos restes alimentaires hormis les quelques fruits cités ci-dessus.
Que ne faut-il pas faire ?
Attention aux boules de graisses vendues en filet, elles sont dangereuses pour les oiseaux. Ils peuvent s’y accrocher les pattes et ne plus jamais pouvoir s’en dépêtrer. Préférez des graines en vrac ou des boules, mais SANS filet autour. De plus, il faut penser à installer la nourriture en hauteur, à l’abri des chats, redoutables prédateurs de ces petits oiseaux sans défense. L’idéal étant de fabriquer ou d’acheter une petite mangeoire que vous remplirez à fréquences régulières. Enfin, et c’est absolument essentiel : ne donnez pas de pain aux oiseaux ni de lait ! Leur système digestif ne peut pas traiter le lait ni le pain. Et la forte teneur en sel de cet aliment « humain » peut avoir des conséquences graves, voire mortelles. N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
L’hiver je fabrique des grosses boules avec de la margarine sans huile de palme et des graines pour oiseaux que je suspend à une branche. C’est un ballet d’oiseaux de différentes espèces que je peux observer qui me ravit
Madame, Monsieur,
Peut-on réaliser un mélange de graines avec du saindoux ?
Quand entendez-vous par graisse végétale ?
Je vous remercie déjà pour votre réponse