Ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons ! Vous connaissez évidemment cette chanson ! Mais le saviez-vous que la terre de Bretagne avait aussi vu naître certaines inventions qui ont révolutionné leur époque ? Vous souvenez-vous du Minitel ? Il est breton. Le stéthoscope, breton aussi. Et plus original, le métro que l’on prend à Paris a, lui aussi, été inventé en Bretagne. Nous vous proposons un petit tour sur les terres bretonnes, où de nombreuses inventions ont vu le jour. Certaines existent toujours, quand d’autres ont disparu. Cependant, après avoir été inventées, elles ont toutes apporté l’innovation au cœur de leurs époques respectives. Découverte.
Le métro parisien (Côtes-d’Armor)
Vous ne connaissez peut-être pas le nom de Fulgence Bienvenüe, pourtant c’est celui d’un inventeur originaire d’Uzel (22). Cet ingénieur a été le moteur derrière la construction du métro parisien. À la fin du XIXe siècle, alors que le projet du métro parisien stagnait et que Londres achevait déjà son réseau souterrain, la ville de Paris a fait appel à ce brillant ingénieur pour redynamiser ce chantier colossal. En seulement un an et demi, la première ligne est opérationnelle. Deux décennies plus tard, au seuil de la Première Guerre mondiale, un réseau de 100 km s’étend déjà sous Paris.
L’avion (Finistère)
Jean-Marie Le Bris, un marin originaire de Concarneau né en 1817, a été frappé par le constat qu’aucun bateau n’était adapté pour secourir les naufragés en mer. Dans les années 1850, il a conceptualisé ce dispositif révolutionnaire qu’il a baptisé « barque volante ». La structure de l’un des premiers ancêtres de l’avion se résumait à une charrette tirée par un cheval au galop, à laquelle était fixé un planeur. En 1856, sur une côte du Finistère, Jean-Marie Le Bris aurait réussi à s’envoler pour la première fois, pendant quelques instants et sur quelques mètres.
Le Minitel (Ille-et-Vilaine)
Les plus anciens se souviendront de l’arrivée de cette étrange boîte avec un clavier qui se refermait sur l’écran. Lui, c’est le Minitel que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Il servait alors à passer des commandes, à remplacer l’annuaire papier, à jouer sur des jeux « en ligne ». Les utilisateurs avertis pouvaient aussi utiliser le Minitel Rose, le 3615 ULLA était promu à grand renfort de publicité, souvenez-vous. Eh bien, ce Minitel a été créé par une équipe d’ingénieurs sous la direction de Bernard Marti, alors en poste au Centre commun d’études de télévision et télécommunications de la capitale administrative bretonne. C’est d’ailleurs dans ce département que le Minitel, avec sa fonction d’annuaire téléphonique, avait été testé en premier. L’apparition d’Internet mit à mal le Minitel qui devînt rapidement désuet. Sa production fut irrévocablement arrêtée en 2012.
Le stéthoscope (Finistère)
René Laennec, cela vous parle ? Ce nom à consonance très bretonne est celui d’un médecin Quimpérois, inventeur du stéthoscope qui permet d’écouter les battements du cœur. L’histoire raconte que l’idée du premier stéthoscope est venue au médecin quimpérois René Laennec en 1816, après avoir observé des enfants échanger des messages d’un bout à l’autre d’une poutre en bois, en tapotant dessus. À ses débuts, René Laennec utilisait des feuilles, puis des cylindres en bois, pour amplifier les bruits des battements de cœur de ses patients. Au fil du temps, il perfectionna son instrument, qui devint un outil essentiel pour le diagnostic de nombreuses maladies cardiaques et respiratoires, y compris la tuberculose. Le saviez-vous que ces inventions étaient nées en Bretagne ? Donnez-nous votre avis ou partagez avec nous votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .