Nous sommes désormais au mois de mars, celui du printemps, celui où la nature reprend ses droits et se réveille d’un long sommeil. Les bourgeons éclateront bientôt pour laisser la place à des fleurs multicolores, puis à des fruits sucrés. Pour les plus courageux, ou les passionnés, ce sera aussi le retour au potager dans quelques semaines. Vous faites donc peut-être partie des 20 % de ménage qui autoconsomment leurs propres légumes, selon l’INSEE. Vos semis de tomates ou de fraises sont probablement déjà sous serre, et bientôt, vous pourrez les replanter. Connaissez-vous le système de la « culture à l’envers » ? Une technique qui s’applique à ces deux variétés, qui permet de suspendre des jardinières dans lesquelles les pieds poussent la tête en bas. Mais, qu’est-ce que la culture à l’envers ? On va tout vous expliquer.
La culture à l’envers, qu’est-ce que c’est ?
Ce système de culture originale est assez récent, mais semble faire de plus en plus d’adeptes. Pour cultiver les tomates ou les fraises, les deux variétés les plus propices à ce type de culture, l’idée est de faire pousser les fruits la tête en bas. Pour ce faire, il suffit de suspendre des pots de fleurs, ou des jardinières spéciales, et de planter le pied de tomate, la tête en bas, de manière que la tige sorte par le fond du pot. Particulièrement recommandées pour les balcons, ou les petits espaces, la culture en suspension permet d’obtenir des fruits, à hauteur d’homme et de cultiver autrement.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la culture à l’envers ?
Les aspects positifs sont indéniables, et concernent le gain d’espace, la possibilité de cultiver sur un balcon, ou encore la facilité avec laquelle on peut ramasser les fruits. Plus besoin de se courber pour profiter de ses récoltes. Pour la plante, les bénéfices concernent une meilleure exposition à la lumière, l’absence de parasites, et de maladies fongiques puisqu’elles ne sont pas dans le sol. L’arrosage est également plus simple comme les racines, sont les premières à s’abreuver. Cependant, il existe aussi quelques inconvénients, comme l’impossibilité de cultiver des plantes plus lourdes, une évaporation rapide de l’humidité. Enfin, les tiges seraient plus fragiles que sur des plantes en pleine terre, car elles se nourrissent exclusivement de ce que l’Humain leur apporte, ou de la pluie. Les nutriments que les plantes en pleine terre peuvent puiser par leurs propres moyens, sont impossibles sur une culture à l’envers.
La culture à l’envers, pour quels types de plantes ?
Tous les fruits ou légumes ne parviendront pas à pousser la tête en bas. Certains ne s’y prêtent pas, et d’autres produisent des fruits bien trop lourds pour s’adapter à cette culture à l’envers. Imaginez d’énormes citrouilles suspendues, ou des courgettes bien lourdes, cela ne fonctionnera pas. En revanche, ce type de culture fonctionne pour les fruits nains ou les plantations à faible rendement. On peut citer, par exemple, les tomates-cerise et raisin, les petites variétés de poivrons, les aubergines, les concombres, les haricots, les herbes, les fraises et d’autres plantes rampantes.
Certaines plantes d’intérieur s’adaptent également bien à ce type de culture. Il ne vous reste plus qu’à tenter l’aventure de la culture à l’envers, et récolter les fruits de ces drôles de jardinières. Avez-vous déjà essayé cette astuce ? Que pensez-vous de cette drôle de manière de cultiver vos tomates, ou vos fraises ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .