Le changement climatique et la hausse des températures mondiales ont un impact considérable sur l’agriculture. Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), jusqu’à 30 % des terres agricoles dans le monde pourraient être inexploitables d’ici à 2100. Parmi les cultures les plus sensibles aux grosses vagues de chaleur, nous pouvons citer celle des tomates. Même s’il existe des graines paysanne plus résistantes à la sécheresse, les températures auxquelles ces fruits sont soumis ne doivent pas dépasser certains seuils, afin d’éviter toutes répercussions négatives sur leur qualité, mais également sur la nouaison (NDLR : phase initiale de formation du fruit). Dans le but d’améliorer la production de tomates, l’équipe de TomGEM, un projet financé par l’Union européenne, a réalisé des études pour identifier et concevoir des variétés résistantes à la chaleur.
Des recherches réalisées sur plus de 2 000 génotypes
Pour trouver des variétés de tomates qui possèdent une excellente tolérance au stress thermique, l’équipe de TomGEM a étudié plus de 2 000 génotypes. La résistance de ces derniers à la chaleur a été évaluée par les scientifiques participant au projet, grâce à des descripteurs de phénotypes et différents paramètres environnementaux. Les résultats des études ont ensuite permis de dresser une liste des génotypes possédants d’excellentes performances face au stress thermique. Les recherches ont par ailleurs permis d’identifier des gènes et des marqueurs pour créer des variétés de tomates capables de résister efficacement à de grosses vagues de chaleur. Pendant leurs expériences, les scientifiques du projet ont présélectionné 18 génotypes et sept d’entre eux ont montré une grande tolérance à la chaleur dans les pays choisis pour réaliser les tests (Bulgarie, l’Espagne et l’Italie).
Des études portant sur des mutations de tomates
Hormis les génotypes et les phénotypes, les scientifiques du projet TomGEM ont mis en place une liste de déterminants de fertilité du pollen à des températures élevées, permettant de développer des variétés de tomates plus résistantes. Ils ont aussi réalisé des études sur plus de 4 000 mutations des fruits, sur un biostimulant végétal pouvant améliorer leur résistance, sur des variétés hybrides et sur les bonnes pratiques favorisant le rendement des cultures. Le projet a permis de créer l’Aleno sartse, une nouvelle variété de tomate qui a reçu le prix de l’innovation, durant la 17ᵉ édition de l’Exposition agricole internationale.
TomGEM : un projet du programme Horizon 2020
Le projet TomGEM a débuté en mars 2016 et a duré quatre ans. Créé par le programme de recherche et d’innovation Horizon 2020, il a reçu un financement de 5,6 millions d’euros pour identifier et concevoir des variétés de tomates possédant d’excellentes performances, dans un environnement soumis à des températures élevées. Hormis la sélection des génotypes permettant d’obtenir des rendements élevés, les scientifiques ont eu pour mission de mieux comprendre les variations génétiques et les gènes liés à la résistance à la chaleur.
Ils ont également étudié les conditions optimales pour le bon développement des variétés de tomates et ont élaboré des stratégies de sélection, permettant de découvrir de nouveaux génotypes qui possèdent une bonne tolérance au stress thermique. À noter que l’équipe a travaillé avec de grands laboratoires, des producteurs et des sélectionneurs expérimentés de tomates, dans la réalisation du projet. Plus d’informations : Tomgem.eu. Que pensez-vous de ces recherches ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bonjour
Bizarrement en haut du sujet ont nous parle plus au moins de tests réalisés sur différentes variétés naturelles puis le sujet bascule sur la présentation d’une F1.
Et bien sûr aucun détail au sujet des résultats ni des variétés.
Monsanto et bayer et …. sortez de ce corps.