Comment éloigner les prédateurs d’un poulailler ?

Alors que la demande en œufs continue de croître, de plus en plus de personnes choisissent d'avoir leurs propres poulaillers. Mais comment assurer la sécurité de vos poules face aux prédateurs ?

Toute l’année, nous consommons des œufs et apparemment, nous ne sommes pas près de nous arrêter ? En 2023, sur les deux premiers mois de l’année, les achats d’œufs des ménages ont progressé de +5,9 % tous modes d’élevages confondus, comparé à la même période de 2022, selon le site lesoeufs.fr. Pour avoir de bons œufs frais, certains optent pour les productrices directement dans leurs jardins. C’est évidemment plus simple, et parfois plus sain que les œufs achetés en supermarché. Malheureusement, dans leur poulailler, les poules sont vulnérables et à la merci de nombreux prédateurs. Alors, comment protéger les poules des différents prédateurs ? Je vais vous donner quelques conseils. C’est parti.

Quels sont les prédateurs de la poule ?

Plusieurs animaux sauvages s’avèrent être des prédateurs de la poule. Certains sont une menace directe, car ils les dévorent, d’autres des menaces indirectes, car ils les rendent malades. Dans cette dernière catégorie, il faut citer les oiseaux sauvages, qui s’ils ne dévorent pas les poules, sont les vecteurs de nombreuses maladies. De plus, si les mangeoires sont accessibles depuis le ciel, ils s’en régalent. Quant aux prédateurs directs, on peut citer le renard bien sûr, et par ailleurs le blaireau, la fouine, ou encore la buse.

Le renard est un prédateur de la poule.
Le renard est un prédateur de la poule. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

La meilleure solution : l’enclos fermé

C’est évidemment la meilleure des solutions, notamment contre les menaces qui viennent du ciel ! Le poulailler, s’il est fermé sur les côtés et sur le dessus, protège vos poules des « entrées par effraction ». De plus, certains propriétaires enterrent le grillage extérieur sur une trentaine de centimètres, afin que les prédateurs ne puissent passer dessous. Et, c’est indispensable pour les renards, les fouines ou les blaireaux, par exemple. Si vous construisez votre poulailler, sachez que le grillage doit être le plus fin possible afin d’empêcher les prédateurs de passer au travers des mailles.

Quelles autres possibilités ?

Plusieurs autres astuces, dont certaines sont plutôt originales, peuvent vous aider à protéger vos poulettes :

  • Enfermez vos poules la nuit pour les protéger des prédateurs. Optez pour une porte automatique pour permettre à vos poules de rentrer et de sortir en votre absence. À moins que vous soyez certains de le faire chaque matin et chaque soir.
  • Choisir une clôture électrique, qu’il faut placer à hauteur d’animaux, pour empêcher notamment les renards ou les blaireaux de pénétrer.
  • Mettez de la musique dans votre poulailler ! Cette astuce semble étrange, mais elle est sympathique ! Une petite radio branchée en permanence empêchera les prédateurs de pénétrer dans votre poulailler.
  • Lorsque la menace vient du ciel, poser des effaroucheurs empêchera notamment les buses ou les faucons d’agir. Si dans votre zone géographique, la buse est très présente, alors placez un effaroucheur hibou grand-duc, il est le pire ennemi des buses.
Un enclos fermé peut être une solution pour que vos poules soient à l'abri des prédateurs.
Un enclos fermé peut être une solution pour que vos poules soient à l’abri des prédateurs. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Une dernière astuce pour conclure ? Adoptez un coq, un mâle, viril et protecteur qui se battra bec et griffes pour protéger la basse-cour. Cependant, attention, un seul coq dans le poulailler et peut-être de petits poussins, qui viendront grossir la population aviaire de votre jardin. Que pensez-vous de ces conseils ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page