Comment réduire la prolifération de moustiques dans un récupérateur eau de pluie ?

Ne laissez pas vos réserves d'eau devenir un repaire pour les moustiques ! Suivez nos conseils simples et efficaces pour garder votre récupérateur d'eau de pluie propre et sain pour votre jardin.

Lorsque l’on souhaite économiser l’eau potable, notamment pour arroser le jardin, la meilleure solution est d’opter pour un récupérateur d’eau de pluie. Utiliser l’eau qui tombe du ciel, est évidemment une excellente idée économique et écologique, puisque vous ne prenez plus d’eau potable pour des tâches qui ne le nécessitent pas. Le problème d’une eau récupérée étant qu’elle soit une « eau stagnante », prompte à attirer les redoutables moustiques tigres, qui reviendront bientôt en force dans nos jardins. Les eaux croupies ou simplement stagnantes sont l’endroit idéal pour les femelles moustiques y pondent leurs œufs. Alors, comment éviter que votre récupérateur d’eau de pluie se transforme en hôtel pour moustiques ? Je vais vous donner plusieurs solutions pour éviter le pire. C’est parti.

Astuce n° 1 : choisir le récupérateur d’eau de pluie adéquat

Concrètement, si l’on veut éviter la prolifération de moustique, on évitera les récupérateurs à ciel ouvert, sous forme de fûts. Ils sont de fabuleux nids à moustiques et ne devraient jamais être démunis de couvercle. Votre récupérateur d’eau devrait totalement être fermé, sans aucune possibilité d’entrer pour les moustiques. L’idéal étant de les fermer hermétiquement sur le dessus et d’installer un robinet sur le bas de ce dernier, pour pouvoir tirer de l’eau. Attention aussi aux couvercles que vous choisirez plutôt bombés pour éviter l’eau stagnante.

Il faut entretenir et nettoyer son récupérateur d'eau de pluie pour garder une eau saine.
Opter pour un bac fermé ou avec couvercle et un entretien régulier limiteront la prolifération de moustiques. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Astuce n° 2 : le nettoyage de votre récupérateur d’eau de pluie

Les moustiques adorent l’eau croupie, celle où des débris de végétaux leur permettent de pondre. Pour éviter ce genre de désagrément, nettoyez régulièrement votre cuve, avec un vidage complet au moins une fois par an.

Astuce n° 3 : la moustiquaire

C’est peut-être la solution la plus « logique » si l’on veut éviter la prolifération de moustiques : installer une moustiquaire. L’idée étant toujours d’éviter aux moustiques, d’être en contact avec l’eau récupérée. Pour ce faire, vous pouvez acheter des moustiquaires en fines mailles dans le commerce, que vous tendrez sur le récupérateur d’eau de pluie. Attention, la moustiquaire doit être tendue au-dessus de l’eau, sans jamais la toucher. Les moustiques pourraient l’utiliser comme pondoir ! Vous pouvez aussi installer un vieux collant sur l’entrée du récupérateur d’eau, il servira aussi de filtre économique !

Astuce n° 4 : faites la chasse aux eaux stagnantes !

L’eau stagnante est le terrain de jeu préféré des moustiques, il faudra donc veiller à ôter tout contenant qui pourrait être propice au développement des moustiques. C’est le cas, par exemple, des coupelles sous vos pots de fleurs, de seaux oubliés, de piscines non vidées, de pied de parasols, de gouttières non entretenues, ou encore d’arrosoirs, ou de bâches abandonnées !

Astuce n° 5 : les pièges à moustiques !

Les moustiques sont des insectes nuisibles, et parmi eux, les moustiques tigres peuvent transmettre des maladies aux humains. Les piéger est donc nécessaire dans de nombreuses régions pour éviter leur prolifération. Il existe dans le commerce, pléthore de pièges à moustiques, qu’il vous suffira de disposer autour de votre récupérateur d’eau de pluie. Les plus efficaces seraient ceux qui diffusent des phéromones attirant les femelles et les piégeant avant qu’elles pondent leurs larves. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. De plus, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

7 commentaires

  1. J’ai deux récupérateurs de 300 litres. J’ai acheté 10 litres de billes de polystyrène. Je dispose ainsi d’une couche de plus de 3 cm qui j’espère empêchera les femelles de pondre des œufs. Il paraît que c’est utilisé en Australie

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  2. Une autre solution, uniquement si le récupérateur sert pour le jardin, c’est de mettre un petit poisson rouge, ils adorent les larves de moustiques.

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  3. Bonjour
    Ca fait des années que je mets des poissons…rouges..petites carpes..gardons…
    Ils vivent à l’année et pas besoin de les nourrir…un peu de pain le dimanche…et ils hibernent en hiver.

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