Pourquoi est-il plus intéressant d’acheter ces légumes que de les cultiver soi-même au potager ?

Cultiver son potager peut être une aventure coûteuse, surtout lorsque certains légumes se révèlent plus difficiles à cultiver que prévu. Des asperges aux melons, découvrez les légumes qui vous donnent du fil à retordre et pourraient bien vous surprendre !

Lorsque l’on vante les avantages d’un potager, le côté économique est souvent avancé, comme le côté écologique et les légumes sans pesticides. Nous sommes 19 % de ménages français à disposer d’un potager selon l’Inserm. Des chiffres qui datent de 2017, et qui ont probablement dû augmenter, l’inflation étant passée par là ! Bien sûr, cultiver ses propres légumes peut s’avérer rentable quand il s’agit de tomates, de carottes ou de radis, des légumes d’été qui nécessitent peu d’entretien. Néanmoins, certains légumes, difficiles à cultiver, ou n’étant utilisés qu’en petite quantité, ne sont pas rentables en culture au potager. Découvrez les fruits et légumes plus chers à cultiver qu’à acheter chez votre maraîcher. Je vous explique tout immédiatement.

Le chou-fleur et son cousin le brocoli

Ces deux légumes sont des choux, et ne sont pas consommés en grande quantité dans les foyers. En revanche, leur culture au potager s’avère compliquée, et vos légumes ne ressembleront jamais à ceux du commerce. Le chou-fleur et le brocoli ont besoin d’une très longue période de croissance, et sont des aimants à insectes nuisibles, risquant de détruire vos autres légumes.

Les choux-fleurs sont compliqués à cultiver au potager et attirent beaucoup d'insectes.
Les choux-fleurs sont compliqués à cultiver au potager et attirent beaucoup d’insectes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Les asperges

J’adore les asperges, j’en mangerai à chaque repas si je le pouvais, mais impossible de les faire pousser dans notre potager. Ces légumes sont assez chers chez le maraîcher, mais la culture des asperges demande du temps, de l’espace et une technique que tout le monde ne peut pas appliquer. Saviez-vous qu’il fallait patienter une année entière avant de voir poindre une pointe d’asperge ? Et, que vos plants d’asperges devront être soignés pendant cinq ans, avant de vous en donner une botte ?

Les salades en général !

Là encore, les salades sont des mets très appréciés des escargots et autres limaces. Planter des salades, c’est leur offrir, le gîte et le couvert. De plus, vous plantez généralement plusieurs salades en même temps, elles croissent donc de la même manière. De votre côté, à moins de manger de la salade à chaque repas, ou d’en donner à vos voisins, la dernière salade aura eu le temps de monter avant que vous ne la consommiez.

Une jeune pousse de laitue au jardin.
Une jeune pousse de laitue au jardin. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Les oignons

Là encore, nous n’utilisons pas d’oignons à chaque repas, et heureusement, car notre transit pourrait s’en plaindre ! Les oignons sont des légumes racines, il est donc impossible de surveiller leur croissance. Et, le résultat à l’arrachage ne sera pas forcément à la hauteur de vos espérances. Ceci étant valable également pour les échalotes, mais également l’ail qui ne pousse pas sous terre, mais qui revient moins cher en achetant une gousse de temps à autre.

L'oignon n'est pas le légume le plus rentable du potager.
L’oignon n’est pas le légume le plus rentable du potager. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Les melons ou les pastèques

Ces deux fruits succulents et sucrés, stars de nos étés, sont difficiles à cultiver dans un potager à moins de posséder un emplacement très ensoleillé. De plus, ils sont très longs à se développer, et à devenir un fruit, qui ne sera quasiment jamais aussi sucré que ceux cultivés par des professionnels et vendus en supermarché. Utiliser de l’eau, et de l’huile de coude pour espérer obtenir un melon, peu sucré, en vaut-il vraiment la chandelle ? Choisir un bon melon Charentais me semble bien plus judicieux ! Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

4 commentaires

  1. Il faut tester, tout dépend de la qualité de la terre. Une terre argileuse fera de très bonnes récoltes d’oignons, d’ails, poireaux qui demandent très peu d’eau, par contre les pommes de terre sont souvent infectées par les doriphores ou taupins donc cultures à bannir. Pour les cultures de courgettes, courges, butternuts etc et tomates, poivrons, aubergines, alternez les plants avec des fleurs très mellifères et vous aurez de belles récoltes

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      1. Bien sûr, je cultive sans produits , à part le sulfate de cuivre à petite dose, mon portefeuille est content, je mange et conserve mes oignons toutes l’année et plein d’autres choses… si je veux faire ma soupe je n’ai qu’à me baisser et les jeter dans la casserole sur la bonne vieille cuisinière à bois., le monde est devenu feignant et ne sais même pas ce qu’est un légume….

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  2. Les tomates, si simples à cultiver, ont tout de même besoin d’eau pour être belles et goûteuses, le soleil ne fait pas tout. Alors quand il n’y a plus d’eau au jardin début août, bye bye la récolte rêvée et ce depuis 3 ans dans mon jardin dans le Gard.
    Alors, oui, j’en suis réduite à acheter mes tomates !!!

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