Connaissez-vous réellement la différence entre le compost et le terreau ?

Transformez vos déchets en or vert. Grâce au compostage, vos biodéchets deviennent un puissant fertilisant naturel. Apprenez la différence entre compost et terreau pour un jardinage efficace et respectueux de l'environnement.

Le compostage est un sujet d’actualité pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est l’un des axes majeurs de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire). En effet, cette loi encourage les particuliers à composter leurs biodéchets, et les collectivités à apporter des solutions à leurs administrés, pour œuvrer pour l’environnement. À grande échelle, les biodéchets sont, par le biais de méthaniseurs, transformés en biogaz, utilisé par certains véhicules, ou intégré dans le réseau de chauffage. À l’échelle d’un particulier, le compostage se fait via un composteur de jardin, afin de lui permettre de produire du compost. Ce dernier étant un engrais riche pour le jardin. Néanmoins, nous employons parfois le mot « terreau » pour parler du « compost ». Ce qui n’est pas tout à fait la même chose, et je vais vous expliquer les différences.

Le terreau, qu’est-ce que c’est ?

Dans les grands magasins ou les jardineries, vous trouverez pléthore de terreaux : universel, pour potager, pour plantes fleuries, pour boutures, etc. Le terreau est le résultat d’une production industrielle, qui est un substrat de culture, auquel on ajoute des nutriments spéciaux pour qu’il convienne aux différentes plantations.  Il peut être composé de fumier, de fibres végétales, enrichi en azote, ou en phosphore par exemple. Il n’est jamais le résultat de votre composteur. Citons, pour comprendre, le terreau spécial orchidées, qui sera essentiellement composé d’écorces de pin, ou encore le terreau dit « terre de bruyère », un substrat recommandé pour les plantes ne supportant pas les sols acides. Concrètement, le terreau sert à planter vos fleurs, légumes ou arbres, mais pas à enrichir votre sol.

Le terreau est un substrat de culture pour planter ou repiquer.
Le terreau est un substrat de culture pour planter ou repiquer. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le compost, qu’est-ce que c’est ?

Vous l’aurez compris, vous produisez donc du compost avec vos biodéchets, mais non du terreau. Cette matière, purement organique, est, elle, issue exclusivement de la décomposition de matières organiques, donc de vos biodéchets de cuisine ou de jardin. Les apports aux sols sont, par conséquent, équilibrés en azote et en éléments carbonés si votre compost est bien entretenu. En termes d’utilisation, vous ne pouvez pas l’utiliser pour « planter » mais pour enrichir ou amender votre sol. En paillage au pied des végétaux, il sert aussi à protéger ces derniers ainsi que le sol. Par exemple, lorsque vous effectuerez la scarification de votre pelouse, vous pourrez étaler du compost pour amender votre sol.

Deux « produits »complémentaires

En résumé, le compost est donc une matière organique décomposée, utilisé pour enrichir le sol. Le terreau, quant à lui, est un mélange préparé, industriel, utilisé comme substrat de culture pour les plantes en pot, les bouturages, la plantation des légumes, etc. Disons que l’un ne va généralement, pas sans l’autre. Ces deux produits sont complémentaires : le compost améliore la fertilité et la structure du sol, tandis que le terreau fournit un environnement idéal pour les plantes en pot. Pour ma part, lorsque je plante, par exemple, des pieds de tomates, je fabrique un mélange de terreau et de terre du jardin, que j’humidifie pour enraciner ma plante. Ensuite, je récupère du compost que j’étale sur le sol, en formant une petite motte au pied de ma plante. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

4 commentaires

  1. Bonjour, j’ai mis de mon composte dans le potager, puis mélangé à la terre. Cependant vu la météo actuelle, je ne vais pas cultiver tout mon potager. Le composte sera t-il encore efficace au printemps prochain ?

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  2. L’apport de terreau à la plantation est très favorable à l’enracinement. Le compost peut être ensuite apporté pour la croissance. Mais aussi, un engrais complet NPK , le plus susceptible de booster efficacement nos plantations. En évitant les excès d’azote. Bore , molybdène, magnésium , seront un plus non négligeable sur nombre de légumes.

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  3. Je pensais justement que la terre de bruyères était destinée justement aux plantes ayant besoin de plus d’acidité (rhododendrons,azalées, hortensias pour avoir un coloris bleu au lieu de rose)

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