Porter un casque moto (homologué) permet de réduire les risques de décès par 6, explique l’OMS

Le port d'un casque de qualité, correctement accroché et homologué réduirait les risques de décès en cas d'accident de la route, alerte l'OMS.

Vous venez d’obtenir votre permis moto et vous avez fait le choix de rouler au guidon d’une moto électrique ? Je vous en félicite, car choisir une moto électrique, c’est faire un geste pour la planète, avec une moto moins polluante qu’un moteur thermique. De plus en plus puissantes, les motos électriques se font progressivement une place sur ce marché. En termes d’accidentologie, l’ONISR recense, en 2022, ses derniers chiffres, 594 motocyclistes décédés, un chiffre en baisse par rapport à 2021. Néanmoins, ce sont tout de même 594 vies brisées et familles endeuillées.

L’Organisation mondiale de la Santé alerte !

En France, comme dans la plupart des pays du monde, porter un casque de moto est une obligation légale depuis le 1ᵉʳ janvier 1980. Aujourd’hui, peu de motards, se risquent à prendre le guidon sans casque, mis à part quelques jeunes inconscients qui pensent être invincibles juchés sur leurs engins. Un casque non-attaché, ou l’absence de casque, est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de trois points, mais cela ne dissuade pas certains, qui jouent leurs vies. De plus, en cas d’accident sans casque, les risques de décès liés à un traumatisme crânien sont supérieurs de 74 % par rapport à ceux qui portent un casque sûr et de qualité. L’OMS, dans ce rapport, souligne également ceci : « l’utilisation de casques de qualité dans de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire reste faible, même si le nombre de motos augmente rapidement ». Il y aurait donc urgence à rendre les casques plus sûrs et plus accessibles financièrement dans les pays où l’utilisation de motos explosent, mais dans lesquels la sécurité n’est plus assurée.

Porter un casque de qualité réduit le risque de décès de plus de six fois et les lésions cérébrales jusqu'à 74 %, explique l'OMS.
Porter un casque de qualité réduit le risque de décès de plus de six fois et les lésions cérébrales jusqu’à 74 %, explique l’OMS. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Que dit la loi au sujet des casques de moto, en France ?

Les technologies avancent, les motos aussi ! De plus en plus puissantes, et par ailleurs toujours plus sûres, les motos séduisent par leur rapidité, leur esthétique, mais aussi par passion pour l’engin en général. Et, puisque les motos se perfectionnent, les lois en termes de sécurité doivent évoluer aussi. Plusieurs normes de casques ont déjà vu le jour en France, au fil du temps. Depuis le 1ᵉʳ juillet 2022, la dernière norme de casques de moto, est entrée en vigueur. Il s’agit de la norme ECE 22.06 qui a remplacé la norme ECE 22.05 qui était en vigueur depuis 15 ans. Les casques homologués avec l’ancienne norme, 22.05, ne devraient plus être en vente, ils ont été interdits au 1ᵉʳ juillet 2023.

Néanmoins, pour le moment, les motards disposant de casques de moto homologué avec l’ancienne norme, ne sont pas tenus de le changer. Seuls les « nouveaux motards » ou ceux qui doivent changer de casques sont tenus à cette nouvelle norme. En sachant qu’un casque de moto doit être changé, en cas de choc ou tous les 3 à 5 ans, les casques homologués 22.05 devraient disparaître de la circulation au profit des 22.06 dans 4 ans tout au plus. Les nouveaux casques affichent des taux de résistance plus importants, et des visières plus sécurisées. Remplacer les normes des casques de moto, c’est aussi inciter les fabricants à travailler toujours plus sur la sécurité des motards. Vous l’aurez compris, que la moto soit électrique ou thermique, il est une règle à laquelle il ne faut jamais déroger : porter un casque de moto, c’est obligatoire.

Choisir un casque, c’est protéger sa vie et sa famille !

En 2020, un nouveau casque ultra-futuriste, le KSH, était présenté au CES de Las Vegas. Les fabricants affirmaient que ce casque était capable d’appeler lui-même les secours en cas d’accident. Depuis, nous ignorons s’il a, comme les fabricants l’objectivaient, révolutionné le marché. Revenons aux casques plus réalistes, et surtout sécurisés. Est-il besoin de rappeler, au regard des chiffres mentionnés plus haut, qu’un casque n’est pas un gadget, mais « la ceinture de sécurité » des motards ? Largement exposé aux chocs directs avec les autres véhicules, le casque, ainsi que les équipements vestimentaires, sont les seuls éléments à pouvoir protéger le motard en cas de chute ou de collision. Ils ne doivent donc jamais être choisis à la légère, ou parce qu’ils sont beaux ou futuristes, mais uniquement, car ils protègent le motard. Il existe différents types de casques, qui n’ont pas tous les mêmes usages. Voici quelques exemples.

Quels sont les différents types de casques et pourquoi les choisir ?

Il existe pléthore de modèles de casques sur le marché ! Le plus connu ainsi que le plus sécurisé est le casque intégral, qui même sur un scooter assurera un maximum de sécurité. Par ailleurs, il est évidemment le casque privilégié par les motards qui roulent sur longue distance, ou disposant de motos puissantes. C’est aussi le casque des pilotes qui roulent sur circuits, ou ceux qui préfèrent les roadsters, par exemple.  Votre choix peut aussi se porter sur un casque modulable. Ce modèle est un type de casque pour motocyclistes qui se distingue par sa grande polyvalence.

Porter un casque est indispensable et obligatoire !
Porter un casque est indispensable et obligatoire ! Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Ainsi, il est conçu pour procurer deux configurations possibles. Tout d’abord, il peut être utilisé comme un casque intégral, c’est-à-dire avec une protection complète du visage et de la tête, idéal pour maximiser la sécurité et le confort lors des trajets à haute vitesse ou sur de longues distances. D’autre part, il peut être transformé en casque jet, ce qui signifie que la mentonnière peut être relevée ou retirée, offrant ainsi une sensation de liberté et une meilleure ventilation, particulièrement appréciée lors des trajets urbains ou par temps chaud. Si vous optez pour ce casque modulable, de plus en plus prisé, vérifiez qu’il bénéficie d’une double homologation P/J.

Le troisième type de casque possible est le casque moto transformable, le compromis pour les motards les plus exigeants qui ne souhaitent pas faire un choix entre le confort, la sécurité et la polyvalence. Adapté à tous les types de conduite, c’est un peu un casque « couteau suisse » avec une mentonnière amovible et diverses fonctionnalités comme le fait de pouvoir changer facilement la visière pour des versions teintées ou photochromiques. Le dernier type de casque proposé, est le casque Jet, que l’on appelait, de mon temps, le casque bol, ou le demi-casque !

C’est le casque préféré des utilisateurs de scooters, ou de motos, et des pilotes de grosses motos américaines affichant un aigle aux ailes déployées, Harley Davidson pour ne pas la citer. Les casques jets présentent une ouverture totale au niveau du visage, et offre un large champ de vision. Tout aussi sécurisé que les casques intégraux, ils sont néanmoins à éviter pour les longs trajets et pour les motos puissantes, conducteur comme passager… En revanche, pour les balades tranquilles au bord de la mer, ou à la découverte de la campagne environnante, ils seront absolument parfaits ! Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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